Qui était réellement Jean-Luc Lagarce ? Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant.
« J’ai toujours voulu faire quelque chose avec le Journal de Lagarce. La proposition de Johanny de me confier le beau rôle silencieux de Louis dans Juste la fin du monde, a été le déclencheur : tout ce que sa famille voudrait que Louis dise, et tout ce qu’il tait, je le dirai moi, au public, dans ce seul-en-scène ! » Vincent Dedienne
Qui était réellement Jean-Luc Lagarce ? Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant. C’est une vie solitaire et sentimentale entre Paris et Besançon dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre, qui voit apparaître le Sida et mourir Coluche et Simone Signoret. Une grande et une petite vie à la fois.
« Traversée d’une heure à travers les quelque mille pages du Journal de Jean-Luc Lagarce, ce monologue finement sculpté par Vincent Dedienne dit les vicissitudes d’une existence et les bouleversements d’une époque. Éclairé par une mise en scène tout en nuances de Johanny Bert, Il ne m’est jamais rien arrivé porte haut l’art de l’essentiel. » La Terrasse
« Cet électrique spectacle (indispensable pour savoir le diptyque théâtral) est pur plaisir du spectateur. Irrésistible de cruauté et de drôlerie, Dedienne ravage l'espace avec un panache endiablé ! » Télérama, TTT
« Dedienne, qui incarne le disparu avec une vraie et belle affection. Le récit lui va comme un gant, il y est de bout en bout convaincant. » Le Monde
« Dedienne est Lagarce. Il dit ses listes en souriant, tendre, espiègle, effleurant le chagrin, et ce sourire, cette caresse physique sur la langue, cette dure fragilité d’insecte, rendent d’autant plus net le cheminement du texte. » Libération
« Pantalon en cuir et veste de costume noirs, on jurerait que Dedienne parle un peu de lui-même lorsqu’il déplie, dans leur ironie mordante et leur sensibilité à vif, les pages du Journal de Jean-Luc Lagarce. » L'Humanité
« Vincent Dedienne totalement habité par Jean-Luc Lagarce. » Le Figaro
« Vincent Dedienne brûle littéralement les planches. Il est à la fois totalement Lagarce et totalement lui-même. » Les Echos
J’ai toujours adoré les journaux intimes d’écrivains, et particulièrement celui de Jean-Luc Lagarce, commencé en 1977 lorsqu’il avait 20 ans et qui s’achève brutalement à sa mort en 1995. Dans ces carnets, au fil des ans, se dessine la vie d’un jeune homme passionné, drôle et terrifiant, solitaire et sentimental. C’est une vie française, entre Paris et Besançon, dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre qui voit naître le Front National, mourir Coluche et Delphine Seyrig et apparaître une nouvelle maladie terrible…
C’est une grande et une petite vie à la fois.
Depuis longtemps je caresse le désir de faire quelque chose au théâtre d’après ces Journaux. La proposition de Johanny Bert de me confier le beau rôle silencieux de Louis dans Juste la fin du monde, a été le déclencheur : tout ce que sa famille voudrait que Louis dise, et tout ce qu’il tait, je le dirai moi, au public, dans ce seul-en-scène !
Vincent Dedienne
Excellent ! À la fois émouvant et plein d’humour, un magnifique seul en scène .
Pour 3 Notes
Mon amour Rémi et moi avons été éblouis par la finesse ciselée de ce récit scénique. La pièce résonne d'une époque tourmentée, dévoilant tour à tour ses affres et son bouillonnement. La maestria de Vincent Dedienne, en écho à l'esprit de Lagarce, insuffle à chaque réplique une intensité singulière. Les dialogues, percutants et poétiques, captent l'effervescence d'un temps révolu.
Excellent ! À la fois émouvant et plein d’humour, un magnifique seul en scène .
Dans « Juste la fin du monde », également actuellement sur les planches du Théâtre de l’Atelier, le double de Jean-Luc Lagarce est le personnage de Louis, cet homme malade du sida qui retourne voir sa famille avec l’intention de lui annoncer sa mort prochaine et n’y parvient pas. Avec « Il ne m’est jamais rien arrivé », Johanny Bert et Vincent Dedienne complètent parfaitement cette pièce en présentant des extraits du journal que tenait Lagarce. On y découvre une autre facette du talent d’écriture de l’auteur. Ses phrases n’y sont pas là la traduction orale d’une pensée précise en mouvement, mais plutôt des croquis empreints d’un humour féroce, dans la description d’autrui comme dans l’autodérision. La sélection des extraits du journal est l’œuvre de Vincent Dedienne. La pertinence de cette adaptation, le recul du temps et les qualités de l’acteur et de la mise en scène donnent à ce spectacle un caractère indubitablement émouvant. Après Louis, double de fiction de Lagarce, Dedienne, incarne magistralement son autre double.
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