
Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre présentent ce texte d’une portée mémorielle considérable, créé à Buchenwald dans l'enceinte du camp, et porté à la scène par un groupe d’une trentaine de jeunes de France et d’Allemagne.
Le XXe siècle a été certainement l’un des siècles les plus violents de l’Histoire. Il a révélé, libéré et déchaîné tant de forces néfastes, qu’aujourd’hui encore le monde en ressent les secousses et les retombées. Il existe encore après le fascisme, la haine raciale, le fanatisme, la purification ethnique et les nationalismes exacerbés. L’Écriture ou la vie relate l’expérience de Jorge Semprún, déporté au camp de concentration de Buchenwald.
Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre présentent ce texte d’une portée mémorielle considérable, créé à Buchenwald dans l'enceinte du camp, et porté à la scène par un groupe d’une trentaine de jeunes de France et d’Allemagne.
Je cherchais un texte évoquant la mémoire des camps. Il est toujours difficile d’élucider ce qui conduit vers un auteur ; Jorge Semprún s’est imposé. Après une première version, avec Hiam Abbass et Geza Rohrig, nous avons repris cette adaptation avec 30 jeunes, venus de France et d’Allemagne, à l’occasion du 80e anniversaire de la libération des camps. Nous avons travaillé pendant un mois de résidence au mémorial de Buchenwald, où nous avons joué le spectacle, et où les jeunes ont rencontré Raymond Renaud, dernier survivant du camp, qui leur en a transmis la mémoire charnelle, dans un moment d’une puissance bouleversante.
Ce projet s’est construit autour de la fraternité. Ce sont ces jeunes qui ont fait le spectacle. Jorge Semprún pose la question : comment faire quand les derniers rescapés auront disparu ? Il faut que la jeunesse européenne porte cette mémoire. La rencontre entre ces jeunes par l’intermédiaire de la littérature a été magnifique. Après Buchenwald, nous l’avons joué au Théâtre Gorki, à Berlin, et nous jouons dans la petite salle du Théâtre du Soleil, avant la suite de la tournée. Sur scène, les jeunes sont avec Hiam Abbass, qui possède l’ouverture, la grâce et l’intelligence indispensables à ce projet.
Jorge Semprún affirme la nécessité de la fiction. Il faut l’art, il faut la littérature pour dire la vérité et pour que, dans le même mouvement, la vie reparte : « si parler est impossible, se taire est interdit », dit-il. Cette jeunesse rassemblée autour du projet permet cette parole, rendue possible par celles et ceux qui nous ont soutenus : Châteauvallon-Liberté scène nationale, producteur délégué, Covéa, l’OFAJ, le ministère de la Culture et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que les municipalités des villes dont viennent ces jeunes, qui portent le spectacle comme ils portent l’espoir d’une civilisation nouvelle, ancrée dans cette mémoire fondamentale.
Propos recueillis par Catherine Robert pour L'Officiel des spectacles
Bravo et merci !
Belle performance de ces jeunes si émouvant et qui disent des textes difficiles et qui engagent avec une forte réflexion philosophique sur la mémoire l origine du mal et la fraternité Bravo à eux et elles bravo à l équipe qui les a préparé à cet exercice La salle très concentrée malgré une chaleur très etouffante
Remarquable! Tres émouvant pour les spectateurs et les acteurs. Un projet d'une grande qualité !
Essentiel, vital, plus qu’un simple spectacle
Une démarche intelligente et remarquable ! Un enthousiasme enthousiasmant !
exceptionnel, bravo Hiam Abbass, Jean-Baptiste Sastre, tous les jeunes comédien-nes
Très fort de faire jouer des jeunes français et allemands (tous excellents) ensemble, dans les 2 langues à partir du magnifique texte de Jorge Semprun, sur sa déportation à Buchenwald. Bravo et merci à tous.
Bravo aux jeunes acteurs pour leur interprétation percutante des textes de J. Semprun. Le travail d'appropriation du thème et le travail de mémoire en amont transparaissent dans la représentation. Le projet franco-allemand est une belle aventure que les jeunes ont pu vivre et je repars très encouragé de la cartoucherie. Merci à toute l'équipe !
Pour 11 Notes
Bravo et merci !
Belle performance de ces jeunes si émouvant et qui disent des textes difficiles et qui engagent avec une forte réflexion philosophique sur la mémoire l origine du mal et la fraternité Bravo à eux et elles bravo à l équipe qui les a préparé à cet exercice La salle très concentrée malgré une chaleur très etouffante
Remarquable! Tres émouvant pour les spectateurs et les acteurs. Un projet d'une grande qualité !
Essentiel, vital, plus qu’un simple spectacle
Une démarche intelligente et remarquable ! Un enthousiasme enthousiasmant !
exceptionnel, bravo Hiam Abbass, Jean-Baptiste Sastre, tous les jeunes comédien-nes
Très fort de faire jouer des jeunes français et allemands (tous excellents) ensemble, dans les 2 langues à partir du magnifique texte de Jorge Semprun, sur sa déportation à Buchenwald. Bravo et merci à tous.
Bravo aux jeunes acteurs pour leur interprétation percutante des textes de J. Semprun. Le travail d'appropriation du thème et le travail de mémoire en amont transparaissent dans la représentation. Le projet franco-allemand est une belle aventure que les jeunes ont pu vivre et je repars très encouragé de la cartoucherie. Merci à toute l'équipe !
Remarquable, bouleversant
Les jeunes comédiens amateurs allemands et français ont relevé le défi de faire résonner le texte bouleversant de Jorge Semprun, par delà le temps et les frontières. La mise en scène de Hiam Abbas et de Jean-Paul Sastre est très juste. A ne manquer sous aucun prétexte.
Une troupe de jeunes qui a su partager ce très beau texte de Semprun avec beaucoup d’émotion. Cela m’a percuté ! Bravo pour leur performance.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de wagon, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) stationnée dans la gare routière devant le point d'information (départ toutes les 15 minutes, premier voyage 1h15 en semaine et 1h45 le week-end avant le spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : À partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.