
Santiago Moreno poursuit ses recherches autour de la figure paradoxale de ce soliste dont tout l’art consiste à se démultiplier. Avec Soledad, l’artiste tire parti de l’illusionnisme, du théâtre d’ombres et du masque, différentes formes qui dialoguent avec les objets marionnettiques qu’il fabrique lui-même.
À partir de 8 ans.
Bord de plateau à l'issue de la représentation du 1er avril 2026.
Chez lui, dans un modeste appartement, un homme côtoie la solitude. Il se met à l’écoute de ce vide habité par des bruits infimes, d’étranges reflets et même de drôles de dédoublements. De fil en aiguille, le voici qui apprivoise ses extravagances, danse avec ses angoisses et se met à orchestrer ses émotions. Soledad ouvre les portes d’un monde poétique aux frontières du rêve. Le spectacle raconte sans parole le voyage vers soi qui peut naître de la rencontre avec sa propre créativité.
Après trois formes courtes – Le Faux Orchestre, Les Intimités de l’homme-orchestre et L’Homme-orchestre – Santiago Moreno poursuit ses recherches autour de la figure paradoxale de ce soliste dont tout l’art consiste à se démultiplier. Avec Soledad, l’artiste tire parti de l’illusionnisme, du théâtre d’ombres et du masque, différentes formes qui dialoguent avec les objets marionnettiques qu’il fabrique lui-même. Ses instruments multiples, de la guitare aux percussions en passant par le bandonéon, apparaissent comme des objets de théâtre à part entière. Ils font entendre des compositions traversées par les rythmes chaleureux des musiques populaires latino-américaines.
Depuis 2014, les marionnettistes Delphine Bardot et Santiago Moreno façonnent un théâtre visuel et musical. Ils donnent la parole au corps autant qu’aux objets pour questionner les rapports femmes-hommes, le pouvoir, l’intimité. Artistes associés au Mouffetard – CNMa depuis 2022, ils y ont présenté plusieurs spectacles : L’un dans l’autre (2015), Les Folles (2017) mais aussi Battre encore (2021). En clôture de la saison dernière, Santiago Moreno a dévoilé son premier album MUDA, une étape de plus dans sa démarche d’homme-orchestre. La Mue/tte est installée à Nancy où elle organise le festival ViVES.
73 rue Mouffetard 75005 Paris