
Sans équipement depuis 20 ans, le Théâtre de la Marionnette à Paris investi un théâtre situé dans le cinquième arrondissement de Paris et devient dès l’automne 2013 « Le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette ».
Dirigé par Isabelle Bertola, le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette a pour enjeu de défendre et promouvoir les formes contemporaines de théâtre de marionnettes auprès du plus large public possible. Il pense et porte ce théâtre comme un art exigeant, tout à la fois singulier et éclectique du point de vue des techniques : ombres, objets, images, marionnettes à gaine, à fil, anthropomorphes ou formes abstraites, symboliques... Il soutient également l’idée que cette discipline concerne tant les adultes que les plus jeunes.
En choisissant de programmer des spectacles sur la durée (pendant la saison) et des festivals chaque année (Biennale internationale des arts de la marionnette en alternance avec les Scènes ouvertes à l’insolite), le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette offre une plus grande visibilité aux formes émergentes et favorise la recherche comme l’expérimentation d’artistes jeunes ou confirmés.
Qu’est-ce qui fait qu’un jour on se lève en se disant qu’on va sauter du haut d’une falaise dans le but de voler ? Sillages nous emmène au bord du précipice, là où la performance et la nature ne font plus qu’un…
Une poignée d’allumettes, un peu de charbon et une meute de chien, voilà les ingrédients dont Arno Wögerbauer va se saisir pour raviver la figure trouble de son grand-oncle, Josef, adolescent dans un petit village de l’Autriche des années 30. Il sera question de honte, de rumeurs, d’émancipation impossible face à la xénophobie et à la tradition.
L’expression latine pro bono publico signifie « pour le bien public ». Ce « bien public », Dominique Habouzit est allé l’observer dans différents services de soins psychiatriques.
En manipulant des coffres et des cartons de toutes dimensions, le comédien et marionnettiste Laurent Fraunié met en lumière le pouvoir illimité de l’imagination des enfants. Il campe une figure paternelle bienveillante face à un petit garçon lancé dans une grande quête : retrouver son doudou perdu.
Saviez-vous que les arbres peuvent éprouver du stress ? Que leurs racines reliées aux champignons forment un réseau de communication efficace ? Ou encore qu’ils sont capables de faire preuve de solidarité mutuelle ? Myriam et Annaïg racontent comment elles ont appris cela des arbres eux-mêmes…
Santiago Moreno poursuit ses recherches autour de la figure paradoxale de ce soliste dont tout l’art consiste à se démultiplier. Avec Soledad, l’artiste tire parti de l’illusionnisme, du théâtre d’ombres et du masque, différentes formes qui dialoguent avec les objets marionnettiques qu’il fabrique lui-même.
73 rue Mouffetard 75005 Paris