du 10 au 20 oct. 2024
Sans équipement depuis 20 ans, le Théâtre de la Marionnette à Paris investi un théâtre situé dans le cinquième arrondissement de Paris et devient dès l’automne 2013 « Le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette ».
Dirigé par Isabelle Bertola, le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette a pour enjeu de défendre et promouvoir les formes contemporaines de théâtre de marionnettes auprès du plus large public possible. Il pense et porte ce théâtre comme un art exigeant, tout à la fois singulier et éclectique du point de vue des techniques : ombres, objets, images, marionnettes à gaine, à fil, anthropomorphes ou formes abstraites, symboliques... Il soutient également l’idée que cette discipline concerne tant les adultes que les plus jeunes.
En choisissant de programmer des spectacles sur la durée (pendant la saison) et des festivals chaque année (Biennale internationale des arts de la marionnette en alternance avec les Scènes ouvertes à l’insolite), le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette offre une plus grande visibilité aux formes émergentes et favorise la recherche comme l’expérimentation d’artistes jeunes ou confirmés.
À l’invitation du Théâtre de Marionnettes de Klaipėda, Renaud Herbin tisse un récit polyphonique et visuel. Sur scène, deux interprètes animent tour à tour des dizaines de figures hautes d’une trentaine de centimètres. Des mythes anciens, des légendes inachevées, des souvenirs en pointillé se suivent en une myriade de récits qui forme la trame d’un tissu abîmé.
La compagnie Drolatic Industry décortique joyeusement le processus de création artistique. Ce spectacle est né de l’attachement de Gilles Debenat pour les marionnettes qu’il construit avec amour depuis de longues années. Un personnage sans histoire rappelle que l’art, comme la vie, n’est jamais entièrement maîtrisable. À partir de 8 ans.
Ce spectacle plein de tendresse interroge l’ombre, ce double impalpable qui nous accompagne constamment, et parle en filigrane de la solitude et de notre rapport à l’autre. Il invite, surtout, à prêter attention à ce que l’on ne regarde plus. Un éloge de la créativité et de la rêverie active. À partir de 5 ans.
Ce spectacle plein de tendresse interroge l’ombre, ce double impalpable qui nous accompagne constamment, et parle en filigrane de la solitude et de notre rapport à l’autre. Il invite, surtout, à prêter attention à ce que l’on ne regarde plus. Un éloge de la créativité et de la rêverie active. À partir de 5 ans.
Le collectif québécois La ruée vers l’or transpose sur scène six récits que l’auteur danois Jørn Riel a tiré de ses aventures au Groenland dans les années 50 et que l’illustrateur Hervé Tanquerelle a adapté en bandes dessinées. On retrouve la gaieté malicieuse de l’écrivain voyageur et son immense tendresse pour ses personnages qui cultivent la tolérance et la solidarité.
Julie Rossignol retrouve ici les mots de Walter Bilirit et l’univers marin. Avec À la vie, à la mer, elle aborde la transmission en s’inspirant du quotidien des femmes de pêcheurs et des contes traditionnels nordiques. Elle poursuit sa recherche d’un théâtre à l’atmosphère intimiste, privilégiant une simplicité brute pour évoquer la fragilité des êtres. Laissant la place à la poésie, elle ouvre grand les portes de l’imagination.
Une pièce envoûtante sur les abymes vertigineux de la vieillesse et du théâtre : au crépuscule de sa carrière, une actrice revient jouer un dernier rôle en forme d’adieu à la scène. À partir de 12 ans.
Min el Djazaïr – « Depuis l’Algérie » – est un spectacle de théâtre d’ombres, écrit à partir d’une recherche documentaire et familiale. À travers les destins croisés de deux sœurs, la pièce raconte les itinéraires individuels et collectifs d’une famille juive à Alger.
Véritable fable écologique, Le Poisson étoile associe des animations vidéo de l’artiste chinoise Kain Leo et un univers sonore envoûtant aux marionnettes d’Einat Landais, pour donner vie à une surprenante parade d’animaux marins et imaginaires. Un spectacle singulier, plein de poésie, une expérience sensorielle qui nous questionne sur les métamorphoses actuelles de nos paysages et nos façons d’habiter le monde. À partir de 5 ans.
La metteuse en scène Caroline Guyot retrouve l’écrivain québécois Simon Boulerice pour donner vie au roman L’Enfant mascara dans lequel l’auteur rend hommage à la victime d’un crime transphobe survenu aux États-Unis en 2008.
73 rue Mouffetard 75005 Paris
du 10 au 20 oct. 2024
White Dog
2018
Vies de papier
2018
Voyage chimère
2021
Johanny Bert - Hen
2020