Un été, Roxane est victime d’un viol. Avec le soutien de ses amies, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Déconseillé aux moins de 16 ans
Déconseillé aux moins de 16 ans
Un été, Roxane est victime d’un viol.
Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction.
Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requinet renverse la violence.
C’est l’histoire d’une quête de réparation.
Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens.
C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression.
C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.
« Dans Requin velours, l’autrice et metteuse en scène Gaëlle Axelbrun laisse éclater la triple voix d’un besoin de justice, d’un besoin de vengeance et d’un besoin de consolation. » La Terrasse
« Gaëlle Axelbrun donne vie avec une belle énergie à sa prose et touche au cœur. Plein de belles promesses, Requin velours saisit par son écriture sincère, sa plume brute autant qu’imagée. » L'oeil d'Olivier
« Entre dialogues, fulgurances poétiques, moments dansés, l’écriture se compose tel un puzzle » Dernières Nouvelles d'Alsace
« La question de la réparation est pour moi centrale dans Requin Velours. Dans les œuvres comme dans le langage courant, on trouve souvent les termes : « salie », « souillée », « meurtrie », « brisée », à propos d’une victime de viol. On imagine qu’il y a toujours quelque chose après : une purification symbolique, un deuil à faire, un travail de ré-appropriation de son corps, une vengeance… Cette imaginaire m’interroge : qu’y-a-t-il, précisément, à « réparer » ? Et par quel moyen ? La réparation est-elle même possible ? Avec ce texte, je cherche à explorer trois facettes de cette question : le besoin de justice, de vengeance et de consolation. Puisque la justice échoue à la réparer, Roxane cherche sa propre revanche dans le réel, en devenant travailleuse du sexe, mais aussi dans les fiction qu’elle se crées, dans le rêve et le fantasme. […]
Le requin est souvent présenté comme un « prédateur parfait », mais aussi comme un « animal incompris ». Aussi, il existe énormément d’espèces de requin, notamment un, dont le nom m’a marquée : le requin soyeux. On l’appelle ainsi parce que sa peau est lisse, douce et qu’à la lumière, elle présente des reflets semblables à de la soie. J’ai eu envie de m’inspirer de cette idée de prédateur·ice incompris·e et de requin à la peau douce pour écrire la pièce. Roxane, pour ne plus être la proie, se transforme elle-même en « requin » en devenant travailleuse du sexe (le requin étant aussi une expression pour « homme d’affaires impitoyable »). Dans sa robe de velours, elle opère une traversée entre la douceur et la violence et, peu à peu, se métamorphose. » – Gaëlle Axelbrun
Le gestuel avec les chaussures et la violence sur les cordes étaient en trop . La fin un peu trop longue pour l'intérêt que l'on en reçoit. Les artistes ont cependant bien joué.
Une jeune mini troupe d'actrices, une jeune autrice, un ring. Un texte avec de belles fulgurances, cru, impertinent, pertinent, malicieux parfois, ponctué de dialogues "cash" et sans pudeur. Le choix d'un récit post drama compté par deux autres actrices qui m'a un peu fait penser à un chœur antique (bien qu'elles interagissent avec la protagoniste principale), me paraît être judicieux par la distance qu'il installe pour le spectateur, sorte de rapport factuel du drame qui permet un bon renvoi d'une grande liberté d'écriture assez rude. Le jeu est énergique, certes en lien avec la rage de la victime mais un poil volontariste, il mériterait parfois des changements de tempos émotionnels révélant plus d'intimité et de fragilité sur des temps plus posés, bien que des breaks existent comme certains passages plus légers et drôles. Quelques jolies lumières en particulier les bleutées et les tamisées qui donnent parfois une vision très poétique du plateau. Le ring est parfois utile parfois non, mais il est plutôt bien exploité. Les actrices sont assez justes avec qq hauts et bas parfois mais évitent les clichés. Alors oui, parfois quelques longueurs, oui, parfois des ellipses dont on aurait préféré un plus grand développement mais on est quand même sur un travail sérieux, réfléchi, abouti, avec quelques petites erreur de "jeunesse" (à mon humble avis). Bref, une pièce à encourager par votre présence.
La pièce est superbe, touchante, émouvante sans tomber dans aucun cliché. Le jeu des actrices est incroyablement juste et précis, intime. Un excellent spectacle. Merci !
Pour 4 Notes
Le gestuel avec les chaussures et la violence sur les cordes étaient en trop . La fin un peu trop longue pour l'intérêt que l'on en reçoit. Les artistes ont cependant bien joué.
Une jeune mini troupe d'actrices, une jeune autrice, un ring. Un texte avec de belles fulgurances, cru, impertinent, pertinent, malicieux parfois, ponctué de dialogues "cash" et sans pudeur. Le choix d'un récit post drama compté par deux autres actrices qui m'a un peu fait penser à un chœur antique (bien qu'elles interagissent avec la protagoniste principale), me paraît être judicieux par la distance qu'il installe pour le spectateur, sorte de rapport factuel du drame qui permet un bon renvoi d'une grande liberté d'écriture assez rude. Le jeu est énergique, certes en lien avec la rage de la victime mais un poil volontariste, il mériterait parfois des changements de tempos émotionnels révélant plus d'intimité et de fragilité sur des temps plus posés, bien que des breaks existent comme certains passages plus légers et drôles. Quelques jolies lumières en particulier les bleutées et les tamisées qui donnent parfois une vision très poétique du plateau. Le ring est parfois utile parfois non, mais il est plutôt bien exploité. Les actrices sont assez justes avec qq hauts et bas parfois mais évitent les clichés. Alors oui, parfois quelques longueurs, oui, parfois des ellipses dont on aurait préféré un plus grand développement mais on est quand même sur un travail sérieux, réfléchi, abouti, avec quelques petites erreur de "jeunesse" (à mon humble avis). Bref, une pièce à encourager par votre présence.
La pièce est superbe, touchante, émouvante sans tomber dans aucun cliché. Le jeu des actrices est incroyablement juste et précis, intime. Un excellent spectacle. Merci !
Spectacle bien exécuté par les artistes. Le gestuel avec les chaussures et violence contre les cordes ne m'a pas plu. Le monologue de la fin était trop long et parfois inaudible. La dernière personne a fait un petit discours totalement inaudible
159 avenue Gambetta 75020 Paris