
Alain Françon met en scène l’unique pièce de théâtre de Claude Simon, Prix Nobel de littérature. Une partition implacable, portée notamment par Catherine Hiegel et Léa Drucker.
Alain Françon met en scène l'unique pièce de théâtre de Claude Simon, Prix Nobel de littérature.
Un huis clos, installé dans deux vastes cabinets de toilette séparés par une mince cloison, met en scène deux couples en crise. Les parents d'un côté, leur fils et sa femme de l'autre. L’auteur nous plonge au coeur d'une tragi-comédie de haute tenue.
Alain Françon orchestre cette partition implacable, portée notamment par Catherine Hiegel et Léa Drucker, un duo magistral.
60 ans après son premier engagement professionnel dans ce même théâtre, Catherine Hiegel revient aux Bouffes Parisiens pour incarner ce rôle démentiel de Sabine.
« Cette séparation-là se fait, par la grâce de l’écriture, communion. » Télérama TTT
« Alain Françon révèle par éclats la substance d’une grande écriture. [...] La doyenne de la Comédie-Française s’impose, virtuose. » La Terrasse
« Magnifique Catherine Hiegel. » Les Inrocks
« Léa Drucker est remarquable. » Les échos
« Précipitez-vous. » Le Point
« Léa Drucker et Catherine Hiegel, au paroxysme de leur talent. » Le Monde
« Catherine Hiegel au sommet de son art. » Le Figaro
« Catherine Hiegel […] au sommet de son art, est sidérante et prodigieuse. Ce spectacle éblouissant, extraordinaire leçon de théâtre, est à ne surtout pas rater ! » L'Officiel des spectacles
Très bonne prestation des comédiens. Beau texte. Mise scène simple mais originale. Il manque un ''je ne sais quoi'' pour passer à l'excellence.
Vraiment trop de tyrades-monologues servies par Léa Drucker vraiment pas faite pour le théatre, contrairement au cinéma où elle excelle et pas du tout épaulée par Pierre François Garel, sans consistance. La pièce est 'sauvée" par Catherine Hiegel, géniale mais on a l'impression qu'elle en fait trop justement pour nous sortir de notre torpeur. A éviter
Pour moi, la pièce vaut surtout pour l'interprétation exceptionnelle de Catherine Hiegel qui porte le texte à son zénith. Quelle grande comédienne!!! Les autres acteurs sont formidables également, mais il y a quelques moments d'ennui à cause du texte parfois lassant.
Texte poétique joué par d’excellents acteurs ; une pièce rare : texte unique et mise en scène très sobre pour des confrontations somme toute tragiques.
Dans le livret distribué aux spectateurs, sont cités ces mots de Claude Simon : « Tout se passe sous les mots qu’on prononce, comme le tracé d’un ruisseau souterrain est révélé dans les champs par une herbe plus verte. » On connaît par ailleurs le soin mis par Alain Françon à une lecture scrupuleuse et approfondie des textes qu’il met en scène. Je m’attendais donc à plus de clarté dans sa mise en scène et à comprendre quelle était l’intention de l’auteur, qui demeure bien floue à mes yeux. Que voulait nous dire Claude Simon en nous exposant cette famille déchirée confrontée à la mort ? Je me suis demandé si le metteur en scène n’avait pas renoncé à être plus clair, aveuglé par la confiance que lui procurait la prestation pleine de brio mais aussi de justesse de Catherine Hiegel. Il faut dire qu’elle est extraordinaire. Avant son entrée en scène, on assiste à un bavardage assez ennuyeux. Avec Catherine Hiegel, on s’aperçoit que Claude Simon a écrit un vrai texte de théâtre, donnant une vérité de langue orale à ses mots. Plus encore, elle incarne son personnage jusqu’au bout des doigts, nous révélant que ce texte ne se limite pas à du théâtre de texte très bien écrit. Avec elle, on a le texte, le sous-texte et les silences. Sa magnifique incarnation déteint positivement sur ses partenaires de scène, y compris sur Léa Drucker, qui jouait déjà très bien. Mais, faute d’une direction d’acteurs claire et efficace, le sens global demeure hélas très incertain.
Un texte extraordinaire, presque malfaisant tant il est violent sur les sentiments humains... Des acteurs fabuleux, mais j'ai eu du mal avec la diction trop recitative de Léa Drucker que j'adore dans les films. Mais là j'ai eu du mal à être embarquée par son jeu
Une mise en scène et des comédiens hors pair pour un texte qui en apparence est daté et sans intérêt, mais qui prend une autre dimension grâce à eux. Mentions spéciales pour la rock star Catherine Hiegel et pour Léa Drucker qui investit son rôle - certes beaucoup plus lisse - avec un naturel remarquable.
Les acteurs ne sont pas en cause, ils sont tous très bien (mention spéciale pour les deux actrices principales, Catherine Hiegel et Léa Drucker). Mais le texte de la pièce n'est pas passionnant. Dommage !
Pour 12 Notes
Très bonne prestation des comédiens. Beau texte. Mise scène simple mais originale. Il manque un ''je ne sais quoi'' pour passer à l'excellence.
Vraiment trop de tyrades-monologues servies par Léa Drucker vraiment pas faite pour le théatre, contrairement au cinéma où elle excelle et pas du tout épaulée par Pierre François Garel, sans consistance. La pièce est 'sauvée" par Catherine Hiegel, géniale mais on a l'impression qu'elle en fait trop justement pour nous sortir de notre torpeur. A éviter
En totale opposition aux avis majoritaires dithyrambiques, nous avons détesté ce spectacle. Les dialogues sont sans intérêt, le propos banal, les acteurs jouent très mal (à part Catherine Hiegel ). Étonnant que l'on crie au génie au sujet d'un écrivain qui a rédigé un tel texte (tous les Nobel ne se valent pas...) et d'une mise en scène ordinaire (s'appeler Françon ne suffit pas...). On s'ennuie dès la première tirade et on n'a qu'une hâte, c'est que cela finisse vite. Nous avons d'ailleurs pu profiter d'un baisser de rideau à mi-spectacle pour partir en courant et nous nous méfierons la prochaine fois, car c'est à vous dégoûter du théâtre malheureusement.
Pour moi, la pièce vaut surtout pour l'interprétation exceptionnelle de Catherine Hiegel qui porte le texte à son zénith. Quelle grande comédienne!!! Les autres acteurs sont formidables également, mais il y a quelques moments d'ennui à cause du texte parfois lassant.
Texte poétique joué par d’excellents acteurs ; une pièce rare : texte unique et mise en scène très sobre pour des confrontations somme toute tragiques.
Dans le livret distribué aux spectateurs, sont cités ces mots de Claude Simon : « Tout se passe sous les mots qu’on prononce, comme le tracé d’un ruisseau souterrain est révélé dans les champs par une herbe plus verte. » On connaît par ailleurs le soin mis par Alain Françon à une lecture scrupuleuse et approfondie des textes qu’il met en scène. Je m’attendais donc à plus de clarté dans sa mise en scène et à comprendre quelle était l’intention de l’auteur, qui demeure bien floue à mes yeux. Que voulait nous dire Claude Simon en nous exposant cette famille déchirée confrontée à la mort ? Je me suis demandé si le metteur en scène n’avait pas renoncé à être plus clair, aveuglé par la confiance que lui procurait la prestation pleine de brio mais aussi de justesse de Catherine Hiegel. Il faut dire qu’elle est extraordinaire. Avant son entrée en scène, on assiste à un bavardage assez ennuyeux. Avec Catherine Hiegel, on s’aperçoit que Claude Simon a écrit un vrai texte de théâtre, donnant une vérité de langue orale à ses mots. Plus encore, elle incarne son personnage jusqu’au bout des doigts, nous révélant que ce texte ne se limite pas à du théâtre de texte très bien écrit. Avec elle, on a le texte, le sous-texte et les silences. Sa magnifique incarnation déteint positivement sur ses partenaires de scène, y compris sur Léa Drucker, qui jouait déjà très bien. Mais, faute d’une direction d’acteurs claire et efficace, le sens global demeure hélas très incertain.
Un texte extraordinaire, presque malfaisant tant il est violent sur les sentiments humains... Des acteurs fabuleux, mais j'ai eu du mal avec la diction trop recitative de Léa Drucker que j'adore dans les films. Mais là j'ai eu du mal à être embarquée par son jeu
Une mise en scène et des comédiens hors pair pour un texte qui en apparence est daté et sans intérêt, mais qui prend une autre dimension grâce à eux. Mentions spéciales pour la rock star Catherine Hiegel et pour Léa Drucker qui investit son rôle - certes beaucoup plus lisse - avec un naturel remarquable.
Les acteurs ne sont pas en cause, ils sont tous très bien (mention spéciale pour les deux actrices principales, Catherine Hiegel et Léa Drucker). Mais le texte de la pièce n'est pas passionnant. Dommage !
La Séparation est une mise en abîme de deux couples en crise devant la mort et paradoxalement la vie. La cloison qui sépare la scène en deux sert de miroir aux deux couples vieillissants. Amour et haine sont les deux faces de cette pièce tragi-comique !
Je suis venue surtout pour Léa Drucker, mais qu’est-elle venue faire dans cette galère, elle mérite beaucoup mieux.
Texte répétitif, Léa Drucker a très peu de texte !
4, rue Monsigny 75002 Paris