
Hollywood, 1950, un été brûlant. Jack, mécanicien dans le garage de son père, a un rêve : devenir acteur… et si celui-ci causait sa chute ?
Sous le soleil brûlant d’un Hollywood des années 50, Jack Morrison, jeune homme rêveur et charismatique, travaille en tant que mécanicien dans le garage de son père, Bob.
À ses côtés, ses amis fidèles, Maggie, secrétaire douce, provenant d’un monde rural, et Marcus, mécanicien lui aussi, jeune homme loyal suivant les espoirs de ses parents pauvres.
Jack, lui, n’a qu’un rêve : celui de devenir acteur et appartenir à ce monde du cinéma, alors en plein essor. Lorsqu’un jour, il déniche une annonce pour un casting dans le journal, c’est décidé : le rôle sera pour lui. Jack ne sait pourtant pas que le garage de son père est au bord de la fermeture et que celui-ci ne parvient plus à rembourser l’argent qu’il doit à Andréa Russo, un louche homme d’affaires… Croyant enfin toucher du bout des doigts son rêve, le destin va causer la chute irréversible de Jack…
Hollywood brûle dépeint les thèmes éminemment universels et contemporains que sont les rêves déchus, les relations familiales qui étouffent et influencent les destins, l’affrontement entre ruralité et industrialisation, ainsi que le désir ardent de trouver sa place…
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée, fascinée, presque appelée par les États-Unis et leur histoire. Il y a dans ce pays grandiose une dualité saisissante : la démesure, les promesses infinies, mais aussi les fractures, les injustices. Ce contraste en fait un décor idéal pour explorer les tensions, les misères, les rêves, les espoirs et les luttes qui façonnent l’expérience humaine. Hollywood Brûle est née de cette fascination, mais aussi d’un besoin d’interroger les mythes et les récits que nous construisons collectivement. La pièce évoque les conflits familiaux et sociaux qui pèsent sur nos choix, les rêves que l’on poursuit ou que l’on sacrifie, les origines que l’on fuit ou que l’on revendique. Tous les personnages sont confrontés, à un moment, à la nécessité de partir — quitter un lieu, une condition, un héritage — dans l’espoir de bâtir une existence meilleure ailleurs. C’est une histoire de migration intime, de déracinement, d’aspiration à autre chose. Et, en cela, elle résonne puissamment avec les réalités contemporaines. À travers le destin de Jack et de son père, la pièce interroge la question de l’ascension sociale, des héritages, des blocages systémiques. À travers Maggie et Marcus, elle met en lumière les discriminations de genre et de race dans une Amérique des années 50 où le rêve américain ne concernait qu’une élite. Ce rêve, dans la pièce, devient un territoire à conquérir, mais aussi un mirage. Une illusion qui peut nourrir ou briser. Mais au-delà du contexte historique, Hollywood Brûle est surtout une fable contemporaine. Elle parle de désillusions, de déterminisme social, de la difficulté d’appartenir, de l’inégalité des chances. Et surtout, elle parle de rêve — de cette pulsion de dépassement sans laquelle nous ne sommes que résignation. Car rêver, c’est refuser l’assignation. C’est chercher un ailleurs, une lumière. C’est une forme de résistance. Jack en est l’incarnation : par son désir d’être acteur, il porte le rêve comme un moteur, une arme contre l’effacement. Mais le rêve a un prix. Parfois, il s’effondre. Parfois, il sauve. Il reste, quoi qu’il en soit, essentiel. »
Marie Reignier
Pièce sympa, dans un théâtre tout aussi agréable. Un bon moment !
Très belle pièce avec d’excellents comédiens. Mise en scène impeccable. On est pris dans l’histoire de Jack, son entourage et l’époque évoquée. Je recommande vivement.
Pour 2 Notes
Pièce sympa, dans un théâtre tout aussi agréable. Un bon moment !
Très belle pièce avec d’excellents comédiens. Mise en scène impeccable. On est pris dans l’histoire de Jack, son entourage et l’époque évoquée. Je recommande vivement.
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