
Pour sa deuxième création, Théo Askolovitch poursuit son exploration autobiographique en abordant le thème du deuil, dix ans après la perte de sa mère.
Pour sa deuxième création, Théo Askolovitch poursuit son exploration autobiographique en abordant le thème du deuil, dix ans après la perte de sa mère. Sur scène, il est accompagné de Serge Avédikian et de Marilou Aussilloux, qui interprètent son père et sa soeur.
Ensemble, ils partagent leurs souvenirs en riant, saisi·es par l'inévitable vertige de l'absence. Dans un décor réduit au minimum et une adresse parfois proche du stand-up, les récits de chaque membre de la famille s’entrelacent : l’annonce de la mort, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après. Les versions diffèrent, les tensions apparaissent, l'amour et la tendresse réparent, doucement.
Si le deuil est au cœur de la pièce, Théo Askolovitch rend avant tout un formidable hommage à la vie et à la puissance de celles et ceux qui restent.
« Théo Askolovtich s’empare avec douceur de l’épineuse question de la réparation. » Télérama
« L’écriture de Théo Askolovitch est nerveuse, directe, à fleur de peau. Les échanges fusent comme autant de phrases-chocs qui provoquent des étincelles, et parfois, des rires. […] Toutes ces scènes témoignent d’un humour salvateur. Et d’une immense pudeur. » L’Humanité
« Le jeune auteur a une voix, du style. Ce texte est beau, touchant, très bien joué et dirigé. » Le journal d’Armelle Héliot
« Un spectacle drôle et émouvant porté par une écriture qui varie sans cesse les registres de langue, de jeu et les plans de la fiction, construisant une œuvre simple, délicate et ô combien séduisante. » Sceneweb
« Un spectacle délicat autant qu’hilarant, follement décalé et définitivement humain. Une pièce à découvrir sans modération ! » L'Œil d'Olivier
Zoé [et maintenant les vivants], est mon deuxième projet d’écriture.
Après 66 jours – monologue et seul en scène sur le combat d’un jeune homme face au cancer – c’était logique de continuer à écrire sur le thème de la réparation, c’était une évidence. Cette fois-ci, j’ai voulu parler du deuil. De la résurrection.
J’ai décidé d’axer l’écriture sur trois personnages : le père, la fille et le fils. Dix ans après la perte d’un proche, une famille nous raconte les étapes de leur reconstruction. Ils retracent leur passé et racontent leur présent. Ils se rappellent : l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après. Ils se rappellent avec bonheur les souvenirs de celle qui leur a été enlevée. Ils racontent. À quel point passer de l’enfance à l’âge adulte peut-être brutal ?
Les trois personnages sont liés par leur histoire, mais chacun se répare différemment avec ses souvenirs. Le deuil est une période de cicatrisation, de guérison, d’un retour à la vie.
J’ai voulu travailler autour du prisme de chaque personnage, comment une même situation peut être vécue de différentes manières, comment la réalité de chacun peut être dissemblable ? Ce récit est un puzzle. Dans cette pièce, il n’y aura pas de chronologie entre les scènes. Ce seront des moments de vie, qui bout à bout formeront une histoire. Le texte alternera des monologues intimes de chaque personnage, des scènes de vie entre les trois protagonistes, qui confrontent des idées et des scènes de flashbacks qui retracent des moments de leur passé. J’ai pour habitude d’alterner dans l’écriture l’humour et le « tragique ». Raconter la vie comme je la connais, avec un sourire. C’est comme cela, je pense, que ces histoires peuvent résonner en chacun.
Depuis quelques années, je crois qu’inconsciemment je me dirige vers des projets qui parlent de la famille. La famille. C’est peut-être ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce texte est une suite logique. J’ai poussé le curseur un peu plus loin.
Zoé (et maintenant les vivants) – titre provisoire est mon deuxième texte mais aussi ma quatrième mise en scène. Après Deux Frères, La Maladie de la famille M (textes de Fausto Paravidino) et 66 jours, je souhaite aussi me recentrer sur la mise en scène, proposer une scénographie plus léchée (après le plateau nu de 66 jours), tout en gardant le texte et les acteurs au centre.
Ce texte parlera de la relation qu’on entretient avec nos morts, et avec ceux qui restent.
« Au loin la voiture se gare et en sortent les personnes en charge de transporter le cercueil.
Nola – Papa je crois qu’il y a un problème.
Lucien – Quoi ?
Nola – Regarde la tombe, c’est normal qu’il y ait une énorme croix dessus ?
Temps, les trois se regardent.
Lucien – Putain ils se sont trompés ces cons.
Sacha – Mais attends on fait comment là, parce que si mamie elle voit ça elle va mourir elle aussi !
Nola – Faut la faire enlever.
Sacha – Ouais mais on va pas ramener un pied de biche au milieu de toutes ces familles en deuil quand même !
Lucien – Si on met un grand drap sur le cercueil peut-être que la famille de maman le verra pas.
Sacha – T’es sérieux là papa ?
Lucien – Mais non… un peu.
Nola – Ah mais regardez, il y a une famille qui va vers le cercueil.
Sacha – Oh putain c’est pas le nôtre. »
Voilà une autofiction bien originale. Dans son format, d’abord : trois personnes sont sur scène, Théo Askolovitch, qui joue son propre rôle, baptisé Sacha dans le spectacle, et deux comédiens jouant ceux de son père et de sa sœur. Dans son thème ensuite : le deuil et la vie après le deuil. Dans cette famille où l’expression des sentiments, qu’ils soient positifs ou négatifs, ne se fait pas en demi-teinte, cela nous donne un spectacle aux angles vifs et rudes et, pourtant, plein d’une tendresse fort émouvante. J’ajoute que, Claude Askolovitch, le père de Théo, le vrai, était ce soir dans le public et que cela a pour moi coloré ce spectacle d’une façon toute particulière.
Excellente prestation.,très émouvante.
Pour 2 Notes
Voilà une autofiction bien originale. Dans son format, d’abord : trois personnes sont sur scène, Théo Askolovitch, qui joue son propre rôle, baptisé Sacha dans le spectacle, et deux comédiens jouant ceux de son père et de sa sœur. Dans son thème ensuite : le deuil et la vie après le deuil. Dans cette famille où l’expression des sentiments, qu’ils soient positifs ou négatifs, ne se fait pas en demi-teinte, cela nous donne un spectacle aux angles vifs et rudes et, pourtant, plein d’une tendresse fort émouvante. J’ajoute que, Claude Askolovitch, le père de Théo, le vrai, était ce soir dans le public et que cela a pour moi coloré ce spectacle d’une façon toute particulière.
Excellente prestation.,très émouvante.
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