
Au côté de seize interprètes, issus de la promotion sortante du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Julien Gosselin a retraversé l’œuvre protéiforme de Marguerite Duras. De cette intense expérience de lecture sont nées onze propositions scéniques distinctes, pour onze textes rassemblés dans un musée imaginaire.
Attention : pour l'intégrale, réservez le tarif « forfait Intégrale » sur les créneaux de représentations commençant à 10h. Les autres tarifs (de 10h à 18h) sont pour les fragments de 2h, à l'unité.
Au côté de seize interprètes, issus de la promotion sortante du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Julien Gosselin a retraversé l’œuvre protéiforme de Marguerite Duras — romancière, dramaturge, cinéaste. De cette intense expérience de lecture sont nées onze propositions scéniques distinctes, pour onze textes rassemblés dans un musée imaginaire, sous forme de décor évolutif. Dans cette enceinte fictive, il n’est pas question d’assister à une rétrospective nostalgique, ou à un hommage qui viserait à sanctuariser la littérature, en la conservant soigneusement derrière des vitrines. Musée Duras propose avant tout un corps à corps avec une écriture. « Faute d’autres choses. »
Chaque jour, pendant dix heures, les cimaises blanches du Musée Duras deviennent l’espace de projection d’un théâtre hanté par l’absence, le désir, la mort.
Rythmé par le décompte d’une horloge, Musée Duras est une expérience à vivre dans sa forme intégrale, tout au long de la journée, ou bien par fragments de deux heures.
« Comment amplifier l’expérience de la littérature, la rendre intensément vivante, lui donner une dimension collective ? Julien Gosselin répond avec un spectacle qui fera date, hors normes dans tous les sens du terme. » Le Monde
« Dans une suite de performances de dix heures, le metteur en scène donne à voir une anthologie hallucinée de l’œuvre de Marguerite Duras. » Libération
« Julien Gosselin prouve non seulement sa maîtrise côté styles, formes, vidéo et musique, mais sa grâce, en rendant vie à une écriture embrasée, aussi, par le souffle de l’Histoire. » Télérama
« Purement bouleversant, ce Musée Duras touche au cœur à chaque instant. » Les Inrocks
« Le metteur en scène orchestre, avec l’incroyable talent des élèves de la promotion 2025 du Conservatoire, une fascinante plongée dans douze textes de l’autrice, et prouve qu’il est au sommet de son art. » Sceneweb
« Le metteur en scène met en scène la promotion sortante du Conservatoire dans un fascinant Musée Duras traversant, dix heures durant, l’œuvre, tout en en caressant affectueusement le cœur blessé de mots et d’amour. » Mediapart
« L’audace est maximale et la traversée, une déflagration. » L’Œil d'Olivier
Excellente interprétation. Grande puissance des comédiennes plus particulièrement. Excellente mise en scène.
Quand Julien Gosselin a dévoilé sa 1ère saison à l’Odéon, j’ai fait grise mine, ne comprenant pas ce qu’il proposait. J’avais certes repéré l’annonce de ce Musée Duras mais avais été rebuté par le format. Finalement, je suis allé voir l’une des cinq performances d’environ deux heures, mi-inquiet, mi-excité d’aller voir « Sans titre #8 » et « Sans titre #9 », sans même savoir de quelles œuvres de Duras seraient tirés ces épisodes. #8 La Douleur. Décider de porter La Douleur sur scène, c’est forcément devoir décider de se référer ou non à la mythique mise en scène de Patrice Chéreau (et Thierry Thieû Niang) jouée par Dominique Blanc. J. Gosselin a décidé de reprendre l’adaptation signée Chéreau mais a imaginé une scénographie radicale encore plus forte, simple et évidente. Je vous laisse la découvrir. #9 L’Amante anglaise. Marguerite Duras avait elle-même transposé L’Amante anglaise de la version initiale à une version pour le théâtre. Gosselin adapte encore cette version pour un ciné-théâtre étonnant. L’œuvre a été déstructurée puis restructurée différemment, les personnages et les lieux précisés. Cette transposition probablement infidèle s’avère malgré tout magistrale. Gosselin dynamite les frontières habituelles du théâtre, se permettant même parfois d’assumer un regard pas toujours bienveillant sur ses personnages mais le résultat est tellement probant qu’on lui pardonne tout ! Ajoutons qu’il a fort bien dirigé ces excellents jeunes comédiens vraiment prometteurs.
Magnifique performance. Tout Duras ! Bravo aux acteurs
Exceptionnel
Pour 4 Notes
Excellente interprétation. Grande puissance des comédiennes plus particulièrement. Excellente mise en scène.
Quand Julien Gosselin a dévoilé sa 1ère saison à l’Odéon, j’ai fait grise mine, ne comprenant pas ce qu’il proposait. J’avais certes repéré l’annonce de ce Musée Duras mais avais été rebuté par le format. Finalement, je suis allé voir l’une des cinq performances d’environ deux heures, mi-inquiet, mi-excité d’aller voir « Sans titre #8 » et « Sans titre #9 », sans même savoir de quelles œuvres de Duras seraient tirés ces épisodes. #8 La Douleur. Décider de porter La Douleur sur scène, c’est forcément devoir décider de se référer ou non à la mythique mise en scène de Patrice Chéreau (et Thierry Thieû Niang) jouée par Dominique Blanc. J. Gosselin a décidé de reprendre l’adaptation signée Chéreau mais a imaginé une scénographie radicale encore plus forte, simple et évidente. Je vous laisse la découvrir. #9 L’Amante anglaise. Marguerite Duras avait elle-même transposé L’Amante anglaise de la version initiale à une version pour le théâtre. Gosselin adapte encore cette version pour un ciné-théâtre étonnant. L’œuvre a été déstructurée puis restructurée différemment, les personnages et les lieux précisés. Cette transposition probablement infidèle s’avère malgré tout magistrale. Gosselin dynamite les frontières habituelles du théâtre, se permettant même parfois d’assumer un regard pas toujours bienveillant sur ses personnages mais le résultat est tellement probant qu’on lui pardonne tout ! Ajoutons qu’il a fort bien dirigé ces excellents jeunes comédiens vraiment prometteurs.
Magnifique performance. Tout Duras ! Bravo aux acteurs
Exceptionnel
1, rue André Suarès 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.