Les Justes

du 19 mars au 23 avril 2010
2 heures

Les Justes

Février 1905, Moscou : un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire organise un attentat contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Les circonstances qui ont précédé et suivi l’attentat font le sujet des Justes. Mais l’Histoire compte moins que la question clairement posée par Camus : le crime à des fins politiques peut-il être légitimé ?
  • “ Qu’importe que tu ne sois pas un justicier, si justice est faite, même par des assassins. Toi et moi, ne sommes rien. ” Les Justes

Février 1905, Moscou : un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire organise un attentat contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Les circonstances qui ont précédé et suivi l’attentat font le sujet des Justes. Mais l’Histoire compte moins que la question clairement posée par Camus : le crime à des fins politiques peut-il être légitimé ?

Deux conceptions de la révolution s’affrontent : pour Stepan, l’action révolutionnaire n’a pas de limites ; Kaliayev, venu à la révolution par amour de la vie, refuse “ d’ajouter à l’injustice vivante pour une justice morte ”. Du terrorisme révolutionnaire russe de la fin du XIXe siècle au débat de l’après-guerre sur les actes résistants, jusqu’à l’instrumentalisation étatique du terrorisme aujourd’hui, la question reste urgente.

Après Incendies de Wajdi Mouawad qui interrogeait déjà le passage à une violence radicale, Stanislas Nordey choisit Les Justes qu’il aborde comme il le ferait d’un texte d’aujourd’hui, activement en prise avec son temps. Car l’un des enjeux de la mise en scène, sans rien détourner de la pièce, sera de la libérer de l’esthétique et des préjugés dont l’histoire du théâtre l’a déjà recouverte pour faire résonner l’interpellation sans concession qui la constitue.

Sélection d’avis du public

Les Justes Le 26 mars 2010 à 01h06

Cette pièce de Camus, créée en 1947, témoigne d'un réel courage au moment où l'intelligentzia d'alors se vautre dans la complaisance vis à vis du totalitarisme. Pour autant elle est très (trop) verbeuse : c'est du théatre d'idées, abstrait, boursouflé et jouant trop sur les paradoxes ou les oxymores. Pourquoi alors avoir en outre choisi un décor écrasant, une scansion amphigourique et des postures où les comédiens soliloquent avec le public plutôt que de faire vivre leurs controverses ? Il y a là une volonté de figer le texte et d'assommer le spectateur. Le résultat est d'ailleurs atteint : en dépit du solide travail ders comédiens, la salle ronronne et le public - surtout les plus jeunes - décroche. Heureusement, l'explosion de la bombe (trèe réussie, elle) vient réveiller tout ce joli monde, pour quelques instants du moins. La pièce de Camus était lourde, la mise en scène la rend obèse... Dommage, car le message - en ces temps de terrorisme - reste d'actualité.

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Les Justes Le 26 mars 2010 à 01h06

Cette pièce de Camus, créée en 1947, témoigne d'un réel courage au moment où l'intelligentzia d'alors se vautre dans la complaisance vis à vis du totalitarisme. Pour autant elle est très (trop) verbeuse : c'est du théatre d'idées, abstrait, boursouflé et jouant trop sur les paradoxes ou les oxymores. Pourquoi alors avoir en outre choisi un décor écrasant, une scansion amphigourique et des postures où les comédiens soliloquent avec le public plutôt que de faire vivre leurs controverses ? Il y a là une volonté de figer le texte et d'assommer le spectateur. Le résultat est d'ailleurs atteint : en dépit du solide travail ders comédiens, la salle ronronne et le public - surtout les plus jeunes - décroche. Heureusement, l'explosion de la bombe (trèe réussie, elle) vient réveiller tout ce joli monde, pour quelques instants du moins. La pièce de Camus était lourde, la mise en scène la rend obèse... Dommage, car le message - en ces temps de terrorisme - reste d'actualité.

Informations pratiques

La Colline (Théâtre National)

15, rue Malte Brun 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gambetta Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Gambetta à 73 m
  • Bus : Gambetta - Pyrénées à 53 m, Gambetta à 57 m, Gambetta - Cher à 144 m, Gambetta - Mairie du 20e à 150 m
  • Station de taxis : Gambetta
    Stations vélib  : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
    Guy n°20010

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Plan d’accès

La Colline (Théâtre National)
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 23 avril 2010

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