- Opéra-comique en trois actes
Juste avant de prendre le voile, la nièce de la reine d’Espagne quitte le couvent incognito pour danser une dernière fois au bal. Mais au moment de rentrer, elle se retrouve enfermée dehors. Elle va devoir, au cours d’une folle nuit, changer plusieurs fois d’identité, de projet… et pour finir de vocation.
Neuvième ouvrage le plus joué à l’Opéra Comique, Le Domino noir est l’emblème de son répertoire romantique ainsi que le meilleur titre d’Auber d’après Berlioz, « léger, brillant, gai, souvent plein de saillies piquantes et de coquettes intentions ». En scène se succèdent quiproquos et travestissements tandis que la partition combine pages espagnoles, ensembles enjoués et airs virtuoses.
Valérie Lesort et Christian Hecq composent un plateau à métamorphoses, plein de fantaisie et de poésie, tandis que Patrick Davin revient défendre l’art d’Auber à l’Opéra Comique, après avoir réhabilité La Muette de Portici en 2012.
Livret d'Eugène Scribe. Créé le 2 décembre 1837 à l'Opéra Comique (Salle des Nouveautés).
Avec le Choeur accentus et l'Orchestre Orchestre Philharmonique de Radio France.
« Menée par la soprano Anne-Catherine Gillet, espiègle à souhait, et par le ténor Cyrille Dubois, la formidable distribution vocale (...) tout comme le chef, dont on a admiré à Liège (...) la direction alerte et précise. » Sophie Bourdais, Télérama fff
« La surprise est divine : « Le domino noir » donné en coproduction par l’Opéra de Liège et l’Opéra-Comique à Paris s’inscrit d’ores et déjà comme une des productions lyriques de l’année 2018. Pour l’œuvre, bien sûr, mais pas seulement. Moins ampoulée que sa « Muette de Portici », la partition de Daniel François Esprit Auber se révèle habile, inventive, colorée, légère. » Nicolas Blanmont, La Libre Belgique, 24 février 2018
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