L'incoronazione di Poppea

Paris 9e
du 7 au 30 juin 2014

L'incoronazione di Poppea

Ni la Fortune ni la Vertu ne peuvent rivaliser avec l’Amour qui, d’un signe, fait changer le monde : tel est le message que porte la musique délicieusement enivrante de Monteverdi. Poète du geste et de l’espace, le metteur en scène Robert Wilson écrit un nouveau chapitre de son histoire avec l’Opéra de Paris. En langue italienne.

En langue italienne.

  • Opéra en un prologue et trois actes (1643)

Ni la Fortune ni la Vertu ne peuvent rivaliser avec l’Amour qui, d’un signe, fait changer le monde : tel est le message que porte la musique délicieusement enivrante de Monteverdi. Poète du geste et de l’espace, le metteur en scène Robert Wilson écrit un nouveau chapitre de son histoire avec l’Opéra de Paris.

Musique de Claudio Monteverdi (1567-1643)
Livret de Giovanni Francesco Busenello
Direction musicale : Rinaldo Alessandrini
Mise en scène : Robert Wilson
Co-mise en scène : Giuseppe Frigeni
Décors : Robert Wilson, Annick Lavallée-Benny
Costumes : Jacques Reynaud
Lumières : A. J. Weissbard, Robert Wilson

Avec le Concerto Italiano.

  • Ultime chef-d'oeuvre de Monteverdi

La Fortune ni la Vertu ne peuvent rivaliser avec l’Amour qui, d’un signe, fait changer le monde : tel est le message que porte Le Couronnement de Poppée, ultime chef-d’oeuvre de Monteverdi. Trente-cinq ans ont passé depuis son Orfeo, qui ouvrait l’ère de la favola in musica. Dans la Cité des Doges, que Rome dit rongée par le vice, le compositeur signe cet opéra du désir et de la séduction, où la beauté de Poppée ensorcelle Néron et provoque la mort de Sénèque, l’exil d’Othon et la répudiation d’Octavie. Les colonnes des moeurs s’écroulent une à une sans que l’on puisse se raccrocher à aucun personnage, sinon à cette musique délicieusement enivrante : au crépuscule de sa vie, Monteverdi nous ouvre les portes d’un univers sensoriel où « la voix devient baiser, puis se transforme en écriture profonde » (Starobinski). Poète du geste et de l’espace, le metteur en scène Robert Wilson écrit avec « Poppée » un nouveau chapitre de son histoire avec l’Opéra de Paris.

  • Une liberté de langage

Le Couronnement de Poppée est le dernier des trois opéras de Monteverdi qui nous soient parvenus de manière relativement complète, bien que certains musicologues lui en contestent l’entière paternité. Le livret, inspiré des Annales de Tacite et de Suétone, a été écrit par Giovanni Francesco Busenello, un aristocrate vénitien qui reçut une formation d’homme de loi et qui fut membre de l’Accademia degli Incogniti, la principale société intellectuelle de la ville. Il reprend un épisode de la vie de Néron – faisant ainsi de l’œuvre le premier opéra tiré d’un argument historique – et brosse un portrait saisissant des passions humaines, en opposant avec beaucoup d’habileté la vertu, incarnée par Sénèque, au mal, que représente l’amour adultère de Poppée et de Néron. Mais pour plaire au public de l’époque, et contrairement à ce qui passe dans Orfeo, destiné uniquement à l’auditoire de la cour de Mantoue, il fait intervenir des histoires secondaires et apparaître des personnages de basse extraction, qui reflètent le comportement des protagonistes et dialoguent même parfois avec eux. L’œuvre fait ainsi alterner les scènes tragiques avec d’autres plus comiques, les personnages nobles avec les gens du peuple, et acquiert une force théâtrale qui n’est pas sans rappeler le théâtre de Shakespeare.

Sur le plan musical, Monteverdi fait preuve d’une liberté de langage, qui trouve, à chaque problème théâtral, une solution adaptée. Il utilise beaucoup le récitatif, mais compose aussi de nombreux airs qu’il distribue de manière équitable entre les différents personnages. Et le couple formé par Poppée et Néron est bien sûr au centre de son inspiration. Les différentes éditions qui nous sont parvenues de l’œuvre ne mentionnent que la ligne de chant et la basse continue, ce qui oblige souvent à l’orchestrer pour pouvoir la faire représenter. Mais il est clair que Monteverdi utilisait peu d’instruments, préférant focaliser l’attention sur la ligne de chant et ses multiples possibilités structurelles.

  • La presse

« La subtilité des lumières bleutées, l’élégance des costumes XVIIe siècle, soie grège et velours noir, signés Jacques Reynaud, et la noblesse graphique des attitudes – autant de leitmotive « wilsoniens » – s’accordent à la musique comme au texte. » Emmanuelle Giuliani, La Croix, 12 juin 2014

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Spectacle terminé depuis le lundi 30 juin 2014

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