Le Palais Garnier, temple de l'art lyrique et chorégraphique vous surprendra par la richesse de son architecture et le foisonnement de sa décoration intérieure. Le Palais Garnier, construit par Charles Garnier à la fin du XIXè siècle, est un chef d'œuvre architectural connu dans le monde entier.
Ce Palais de marbre et d'or déroule les fastes de son grand escalier et divers foyers, abondamment décorés de peintures, de sculptures, qui en font à la fois un théâtre et un musée. Dans la magnifique salle de spectacle rouge et or, le plafond peint par Marc Chagall en 1964 évoque, entre autres, les grandes œuvres lyriques et chorégraphiques du répertoire.
Un théâtre-chef d'œuvre
Le Palais Garnier est la treizième salle d'Opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann.
L'Opéra fut mis au concours et Charles Garnier, jeune architecte inconnu de 35 ans, remporta l'épreuve. Les travaux durèrent quinze ans, de 1860 à 1875, interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune.
Le Palais Garnier fut inauguré le 15 janvier 1875.
Le grand escalier, la bibliothèque-musée
La nef du grand escalier est un des lieux les plus célèbres du Palais Garnier. Bâtie en marbres de différentes couleurs, elle abrite les degrés de l'escalier à double révolution qui mène aux foyers et aux différents étages de la salle de spectacle. Le grand escalier est lui aussi un théâtre, théâtre mondain où se croisait au temps des crinolines un public choisi. Le plafond peint évoque, sur ses quatre parties, différentes allégories de la musique. On remarque, en bas de l'escalier, les deux torchères en bronze, grandes figures de femmes tenant des bouquets de lumière.
Située dans le Pavillon de l'Empereur, la Bibliothèque-Musée (Bibliothèque Nationale de France) conserve dans ses riches collections les témoignages de l'Histoire qui remonte à la création de l'Académie Royale de Musique par Louis XIV en 1669. Les salles du musée présentent tout au long de l'année des expositions temporaires thématiques et une galerie permanente rassemblant peintures, dessins, photographies et de petites maquettes de décors en volume. La bibliothèque-musée est située dans le Pavillon de l'Empereur, pavillon ouest flanquant la façade principale, à l'origine destiné au service du souverain. Après la chute de l'Empire, les locaux ne furent jamais terminés, on y voit encore l'appareillage massif de blocs de pierres tel qu'il était en 1870.
Les foyers
Lieux de promenade des spectateurs pendant l'entracte, les foyers sont très vastes et très richement décorés. La voûte de l'avant-foyer est couverte de charmantes mosaïques sur fond or aux couleurs chatoyantes. La vue sur la nef du grand escalier est splendide.
Le grand foyer a été conçu par Garnier comme les galeries des châteaux de l'âge classique. Le jeu des miroirs et des fenêtres accentue encore ses vastes dimensions. Le magnifique plafond peint par Paul Baudry décline des thèmes de l'histoire de la musique. La lyre est l'élément décoratif principal, elle règne sur tout le vocabulaire décoratif, sur les chapiteaux comme sur les grilles de chauffage ou les poignées de porte. Une copie du buste de Charles Garnier par le sculpteur Carpeaux se trouve au centre du foyer, près d'une des fenêtres d'où on découvre la perspective de l'avenue de l'Opéra jusqu'au Louvre.
Le salon du Glacier
A l'extrémité de la galerie du bar se trouve le salon du Glacier, rotonde fraîche et lumineuse ornée d'un plafond peint par Clairin, une ronde de bacchantes et de faunes, et de cartons de tapisserie illustrant diverses boissons (thé, café, orangeade, champagne…) ainsi que la pêche et la chasse. Terminé après l'ouverture de l'Opéra, ce salon a un très net parfum 1900.
La salle de spectacle
Rouge et or, éclairée par l'immense lustre de cristal, réchauffée par les teintes franches du plafond de Marc Chagall, la salle de spectacle, dessinée en fer à cheval, à l'italienne, compte 1900 sièges de velours rouge. Le magnifique rideau de scène de toile peinte imite une draperie à galons et pompons or.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Si vous désirez choisir vos places, que la date que vous souhaitez n'apparaît plus comme disponible dans le calendrier, ou pour réserver un nombre supérieur de places, appelez-nous à ce même numéro.
Un bar avec restauration légère est à votre disposition.
Attention ! L'accès en salle se fait uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.
Les bagages et sacs de voyage ne sont plus admis aux vestiaires. Les portes des théâtres seront fermées 15 minutes après le début du spectacle.
Voir la programmation à l'Opéra Bastille.
Cette soirée intitulée Contrastes débute par deux pièces de Trisha Brown, chorégraphe emblématique de l’avant-garde new-yorkaise. Avec l’entrée au répertoire d’Anima Animus, le chorégraphe britannique David Dawson joue sur contrastes entre virtuosité technique et poésie lyrique. Enfin, Imre et Marne van Opstal proposent leur première création pour l’Opéra de Paris.
« Qu’en est-il aujourd’hui de l’amour », se demandait Angelin Preljocaj en 1994, lors de la création du Parc pour l’Opéra national de Paris. Trente ans plus tard, le monde a encore changé mais son ballet intemporel a fait le tour du monde.
Inspirée de la comédie de Beaumarchais, la première collaboration entre Mozart et son librettiste Da Ponte dut déjouer la censure de l’Empereur Joseph II en centrant Les Noces de Figaro sur l’amour et les rapports humains. En situant l’action au sein des coulisses du Palais Garnier, la metteuse en scène Netia Jones transfère les questions de hiérarchie sociale dans les enjeux de pouvoir d’une maison d’opéra. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Vibrations s’ouvre par Dreams This Way, la création de Micaela Taylor qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris. Dans Solo for Two qui entre au répertoire, Mats Ek privilégie le dépouillement pour exprimer la densité des rapports amoureux au sein d’un couple. La soirée se termine avec The Season's Canon, la pièce magistrale de Crystal Pite.
Inspiré par la musique de Chopin, John Neumeier adapte le célèbre roman d’Alexandre Dumas fils, qui brosse le portrait d’une société prisonnière de ses jeux d’apparences et habile à sacrifier ses passions sur l’autel de la respectabilité sociale. Rarement chorégraphe aura eu une vision plus humaine de ses personnages.
« Eugène Onéguine raconte une histoire d’amour qui ne fonctionne pas ». Passionné par la culture russe et sensible à l’intensité dramatique de la musique de Tchaïkovski, Ralph Fiennes signe sa première mise en scène lyrique. Spectacle en russe, surtitré en anglais et en français.
Le gala des artistes de l’Académie est l’occasion pour le public de découvrir une nouvelle génération d’artistes lyriques sur la scène du Palais Garnier.
Dans la soirée intitulée Empreintes, Jessica Wright et Morgann Runacre-Temple font leurs débuts à l’Opéra de Paris avec une création explorant les liens entre la vidéo et la danse. Sensible lui aussi à l’interdisciplinarité des arts, Marcos Morau sonde le rapport entre l’obscurité et la lumière.
Montrer au public un aperçu de la richesse du vocabulaire chorégraphique enseigné à l’École de Danse que dirige Élisabeth Platel, tel est l’objectif des Démonstrations. Depuis leur création en 1977 par Claude Bessy, elles sont devenues un rendez-vous privilégié, où le public peut venir apprécier la richesse de l’apprentissage de la danse classique à l’Opéra.
Quatre dimanches par saison, les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris vous invitent à partager une heure de musique de chambre dans la grande salle du Palais Garnier.
Il était une fois… l’histoire de Cendrillon. Mais une Cendrillon sans fée, sans citrouille et sans pantoufle de verre. Qu’importe si l’opéra de Gioacchino Rossini, s’éloigne de la version de Charles Perrault ! Le metteur en scène Guillaume Gallienne place les personnages au bord d’un volcan prêt à entrer en éruption, soulignant avec délicatesse les demi-teintes de cette partition contrastée. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Quelle est l’influence de Gandhi sur le monde politique contemporain ? C’est cette question qu'explore Satyagraha, l’opéra de Philip Glass (1980), deuxième opus de sa trilogie consacrée à des personnages historiques. Une entrée au répertoire de l’Opéra de Paris dans la mise en scène de Bobbi Jene Smith et d’Or Schraiber. Spectacle en sanskrit, surtitré en français et en anglais.
Quatre dimanches par saison, les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris vous invitent à partager une heure de musique de chambre dans la grande salle du Palais Garnier.
Le Spectacle annuel de l’École de Danse, dirigée par Élisabeth Platel, permet aux élèves de vivre leurs premières expériences scéniques et au public de découvrir la richesse du vocabulaire chorégraphique enseigné. Cette saison, le spectacle est marqué par une création de Clairemarie Osta, Le Petit Prince, d’après le conte poétique d’Antoine de Saint‑Exupéry.
Quatre dimanches par saison, les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris vous invitent à partager une heure de musique de chambre dans la grande salle du Palais Garnier.
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevez par e-mail peu de temps après votre réservation.