Arthur Nauzyciel signe avec ce Jules César un spectacle total, sorte de capsule temporelle contenant la mémoire collective des aspirations, des attentes et des illusions qui traversent les époques. Spectacle en anglais surtitré en français.
Spectacle en anglais surtitré en français.
Champagne, femmes en robes du soir, comploteurs en costume-cravate, joutes verbales chorégraphiées, trio de jazz… Arthur Nauzyciel signe avec ce Jules César un spectacle total, sorte de capsule temporelle contenant la mémoire collective des aspirations, des attentes et des illusions qui traversent les époques. Écrite par Shakespeare en 1599, Arthur Nauzyciel reprend cette pièce majeure de son répertoire qui trouve, aujourd’hui encore, de vives résonnances contemporaines. Transposée dans l’Amérique des années 60, la pièce donne une place centrale à la politique, et s’appuie sur une puissante hybridation des formes et des langages. De la rhétorique théâtrale au jazz live en passant par la danse et la langue des signes. Magistral !
« Rarement, le théâtre atteint de tels sommets d’émotion réfléchie que dans ce Jules César. (…) Rarement, le pouvoir apparaît sous une lumière aussi acérée, baigné d’une insondable mélancolie. » Le Monde
Selon les Gémeaux c’est : « Magistral ! » Excessif. Ce spectacle nous fait certes connaitre le texte de Shakespeare, Acteurs, chanteuse et musiciens maîtrisent leur art. Le début nous donne à voir la conspiration ourdie contre César. Texte dit très à plat, sans intention ni sous-texte; vraiment sans rythme. Le plateau s’anime un peu avec la scène entre Brutus et son épouse Portia puis, plus tard, avec l’assassinat du tyran. Là, la mise en scène souffre de son défaut principal : juxtaposer des partis pris fort différents. Des couteaux virtuels mais une béante plaie grand-guignolesque. À d’autres moments, on hésite entre le trivial et le prétentieux boursouflé. On part sur une esthétique des années 1960 (pourquoi ? on n’apprend rien sur cette époque) puis on l’oublie. On voit apparaître puis disparaître champagne et smokings, sans bien comprendre pourquoi. On passe de la Rome antique au jazz; très belles prestations de la chanteuse Marianne Solivan, dans des titres dont le lien avec l’intrigue aurait souvent gagné à être mieux explicité. À la fin (les luttes pour le pouvoir après la mort de César), on hésite de nouveau, cette fois entre des joutes verbales enfin soutenues et des passages sans le moindre rythme, voire des plateaux vides pendant de longues secondes. Ajoutons que, si le texte anglais de Shakespeare semble respecté, les surtitres n’y collent pas toujours, avec des phrases qui sautent, et - c’est crispant - un Marc Antoine rebaptisé Antony.
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Selon les Gémeaux c’est : « Magistral ! » Excessif. Ce spectacle nous fait certes connaitre le texte de Shakespeare, Acteurs, chanteuse et musiciens maîtrisent leur art. Le début nous donne à voir la conspiration ourdie contre César. Texte dit très à plat, sans intention ni sous-texte; vraiment sans rythme. Le plateau s’anime un peu avec la scène entre Brutus et son épouse Portia puis, plus tard, avec l’assassinat du tyran. Là, la mise en scène souffre de son défaut principal : juxtaposer des partis pris fort différents. Des couteaux virtuels mais une béante plaie grand-guignolesque. À d’autres moments, on hésite entre le trivial et le prétentieux boursouflé. On part sur une esthétique des années 1960 (pourquoi ? on n’apprend rien sur cette époque) puis on l’oublie. On voit apparaître puis disparaître champagne et smokings, sans bien comprendre pourquoi. On passe de la Rome antique au jazz; très belles prestations de la chanteuse Marianne Solivan, dans des titres dont le lien avec l’intrigue aurait souvent gagné à être mieux explicité. À la fin (les luttes pour le pouvoir après la mort de César), on hésite de nouveau, cette fois entre des joutes verbales enfin soutenues et des passages sans le moindre rythme, voire des plateaux vides pendant de longues secondes. Ajoutons que, si le texte anglais de Shakespeare semble respecté, les surtitres n’y collent pas toujours, avec des phrases qui sautent, et - c’est crispant - un Marc Antoine rebaptisé Antony.
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