
Le metteur en scène plasticien sud-africain Brett Bailey revisite Faust II de Goethe dans un conte moderne sur le pouvoir et la démesure. Faust devient un techno-oligarque avide de domination, errant dans un monde en crise. Une fable visuelle percutante, en résonance profonde avec notre époque. Spectacle en anglais et allemand surtitré français. À partir de 12 ans.
Spectacle en anglais et allemand surtitré français.
À partir de 12 ans.
Et si le Dr Faust était un magnat de la high tech dans un monde fracturé : chaos climatique, économies déréglées, géopolitiques instables ? Fable ou réalité ?
Partant de ce postulat glaçant, Brett Bailey revisite Faust II, la seconde partie de l’œuvre monumentale de Goethe. Faust est lié à Méphisto —le diable lui-même — par un pacte infernal : il perdra son âme s’il atteint un jour la paix intérieure. Poussé par son délire mégalomane, Faust s’immisce dans les économies du « Sud global » et orchestre des jeux de guerre aux frontières de l’Union européenne. Il imagine des projets démesurés d’expansion technologique pour dominer la société, l’économie et la nature. Jusqu’à se lancer dans la conquête spatiale. Pure fiction ?
Errant dans un monde où il ne se sent chez lui nulle part, Faust est sans cesse en mouvement, animé par une soif insatiable d’expériences intenses et surtout de pouvoir, souvent au prix de conséquences tragiques.
Avec sa troupe de performeurs sud-africains masqués, Brett Bailey imagine une fable musicale surréelle, irrévérencieuse et visuellement saisissante. Désir, tentation et fuite en avant dessinent les contours d’un monde au bord de la rupture – un miroir troublant de notre actualité.
J’ai été invité par le Kunstfest Weimar à adapter, mettre en scène et concevoir une production de FAUST, PARTIE 2. Il est intrigant pour moi qu’un dramaturge sud-africain soit sollicité pour s’attaquer à cette œuvre notoirement complexe, écrite par le plus grand génie littéraire de l’Allemagne. Lorsque j’ai demandé au directeur du festival, Rolf Hemke, pourquoi il m’avait choisi, l’une des raisons qu’il m’a données fut : « Faust 2 est considéré comme un classique monstrueux en Europe centrale. Je pense qu’il est important de trouver un artiste affranchi de cet héritage, quelqu’un qui puisse toucher à ce texte classique sans hésitation ni scrupules, le mâcher, le réinterpréter, et qui sait, le rafraîchir ou le réinitialiser. »
Brett Bailey
Manifestement, Brett Bailey est porteur d’un langage esthétique puissant, qui sait créer de belles images. Assurément, il a des choses à dire sur le monde d’aujourd’hui et la folie des puissants, avec en tête Elon Musk. Je me demande quand même à qui il s’adresse. Pas au vulgum pecus. C’est la limite de sa démarche.
Pour 1 Notes
Manifestement, Brett Bailey est porteur d’un langage esthétique puissant, qui sait créer de belles images. Assurément, il a des choses à dire sur le monde d’aujourd’hui et la folie des puissants, avec en tête Elon Musk. Je me demande quand même à qui il s’adresse. Pas au vulgum pecus. C’est la limite de sa démarche.
7, av. Pablo Picasso 92000 Nanterre
Voiture : Accès par la RN 13, place de la Boule, puis itinéraire fléché.
Accès par la A 86, direction La Défense, sortie Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.
Depuis Paris Porte Maillot, prendre l'avenue Charles-de-Gaulle jusqu'au pont de Neuilly, après le pont, prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre, suivre Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.