
Dans « famille d’accueil », il y a « famille » et il y a « accueil ». Deux notions qu'Estelle Savasta et sa troupe explorent en inventant une forme théâtrale qui déjoue les préjugés. De l’enfance à l’âge adulte, l’histoire de Nora et celle de Nino s’entrecroisent, se répondent, et finissent par se mêler. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Qu’est-ce qui fait famille ? Qu’est-ce que la parenté, la filiation ? Estelle Savasta mène l’enquête auprès d’éducateurs, de juges, de familles d’accueil, de pédopsychiatres, d’enfants placés devenus adultes… Non sans humour et avec une extrême sensibilité, l’autrice et metteuse en scène tisse un récit lumineux, nourri de ces témoignages. On y suit les parcours de Nora, Ariane et Nino, des personnages auxquels on s’attache d’emblée. Leurs histoires s’entrecroisent, se répondent et finissent par se mêler. En déjouant tous les préjugés sur l’Aide sociale à l’enfance, Estelle Savasta apporte de la lumière et livre un portrait tout en nuances, laissant grandir l’espoir et jaillir les émotions.
« [Estelle Savasta] a construit un spectacle dont jaillit une réflexion sur la famille, l’éducation, la construction de l’identité. (…) Aux histoires souvent noires qui sont associées à l’ASE, Estelle Savasta et ses comédiens apportent un peu de lumière. Tissant ainsi une belle et touchante traversée. » TTT - Télérama
« C'est un puzzle où chaque pièce s'emboîte à la perfection. […] L'émotion était plus palpable aux applaudissements. […] Un récit fictionnel captivant. » L'Œil d'Olivier
« Une pièce sensible sur l'amour et l'amitié, pour se reconstruire des blessures de l'abandon. (...) D'autres familles que la mienne vous happe et dégage un grand accent de vérité. » La Croix
Il y a longtemps que je cherche à écrire sur l’aide sociale à l’enfance mais toujours l’écriture se cabre parce que depuis que j’écris je cherche à écrire des histoires qui donnent de la force et il faut bien le dire celles-ci en donnent peu. Aussi et surtout parce que le théâtre que j’écris n’est pas un théâtre documentaire. Je ne sais pas écrire sur. J’écris bien mieux autour.
Alors j’ai tenté de regarder mon sujet d’un peu plus loin. De chercher les exceptions qui confirmeraient la règle. Chercher des histoires de familles construites autrement. Des trajectoires réinventées. Et dans cette recherche on m’a raconté une histoire qui m’a bouleversée par sa puissance et sa simplicité. C’est une histoire de reconstruction après le désastre.
Je suis allée rencontrer ce couple, et j’ai interviewé, trois jours durant, les deux personnes qui le constituent. Avec cette histoire dans ma besace, je pouvais m’approcher à nouveau de l’aide sociale à l’enfance sans craindre le théâtre documentaire, sans craindre le spectacle militant.D’autres familles que la mienne ne serait pas un spectacle sur l’aide sociale à l’enfance. D’autres familles que la mienne serait un spectacle de reconstruction après le désastre. De trajectoire réinventée.
Un spectacle sur la joie comme un os à ne pas lâcher. Sur la joie comme un acharnement. Un art ou un choix politique. Sur ce que nous laissons comme traces aussi.
Alors j’ai été rencontrer des familles d’accueil, des éducateurs, des enfants placés, tous ces métiers dont je savais si peu avant de commencer ma petite enquête, des hommes et des femmes de l’invisible qui tentent de faire en sorte que ça tienne debout. Et n’y parviennent pas à tous les coups.
D’autres familles que la mienne est une fiction tricotée avec toutes ces réalités.
Estelle Savasta
Pas de pathos, pas d'eau de rose, seulement de la justesse. Des acteurs qui portent la pièce avec une mention spéciale pour le danseur. J'ai passé une excellente soirée.
Je recommande ce spectacle sans hésiter ! Rires, larmes, joie, on passe par toutes les émotions, avec un équilibre parfait. Le sujet est abordé avec une grande justesse. Le spectacle est formidablement joué par la compagnie d’Estelle Savasta. Gros plus pour la prestation de la talentueuse Zoé Fauconnet, bouleversante, charismatique, et d’une générosité parfaitement maîtrisée. En représentation au théâtre du Rond point en octobre, je retournerai voir le spectacle une deuxième fois.
C’est émouvant, souvent drôle, parfois poignant. Estelle Savasta est vraiment très douée, son écriture théâtrale n’a pas de gras, il n’y a pas un mot de trop, elle sait faire confiance à l’intelligence du spectateur et à sa capacité à s’émouvoir. Courez vite à Ivry, il n’y a plus que quelques jours.
Tant elle fait écho par son universalité à nos propres histoires de familles et d’amitiés parfois dévastatrices ou consolantes. J’ai trouvé qu’il y avait un très juste équilibre des scènes et des émotions suscitées. Sublimes acteurs. Et coup de cœur pour la BO.
Pour 4 Notes
Pas de pathos, pas d'eau de rose, seulement de la justesse. Des acteurs qui portent la pièce avec une mention spéciale pour le danseur. J'ai passé une excellente soirée.
Je recommande ce spectacle sans hésiter ! Rires, larmes, joie, on passe par toutes les émotions, avec un équilibre parfait. Le sujet est abordé avec une grande justesse. Le spectacle est formidablement joué par la compagnie d’Estelle Savasta. Gros plus pour la prestation de la talentueuse Zoé Fauconnet, bouleversante, charismatique, et d’une générosité parfaitement maîtrisée. En représentation au théâtre du Rond point en octobre, je retournerai voir le spectacle une deuxième fois.
C’est émouvant, souvent drôle, parfois poignant. Estelle Savasta est vraiment très douée, son écriture théâtrale n’a pas de gras, il n’y a pas un mot de trop, elle sait faire confiance à l’intelligence du spectateur et à sa capacité à s’émouvoir. Courez vite à Ivry, il n’y a plus que quelques jours.
Tant elle fait écho par son universalité à nos propres histoires de familles et d’amitiés parfois dévastatrices ou consolantes. J’ai trouvé qu’il y avait un très juste équilibre des scènes et des émotions suscitées. Sublimes acteurs. Et coup de cœur pour la BO.
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville