6 mois après le départ brutal de son fils, Vincent reçoit la visite d’Eric, individu qu’il ne connaît pas et dont il n’a même jamais entendu parler. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Six mois après le départ brutal de son fils Alexandre, Vincent reçoit la visite d'Eric, un homme qu'il ne connaît pas et dont il n'a jamais entendu parler. L'inconnu se présente d'abord comme un simple coursier venu récupérer les affaires de l'adolescent.
Supposée durer quelques minutes à peine, l'entrevue se prolonge pourtant imperceptiblement: Eric se révèle être plus qu'un émissaire, il connaît intimement Alexandre.
Qu’est-ce qu’un père ressent au plus profond de lui-même quand il entrevoit les limites de son amour pour son fils ?
C’est la question que j’ai voulu poser avec Un monde possible. La pièce est construite comme un long plan séquence animé par la confrontation d’Eric et Vincent, deux hommes de 60 et 50 ans, entretenant l’un et l’autre des liens particuliers avec Alexandre, un adolescent de 17 ans, qui, découvrant son homosexualité, sent la necessité de fuir, sa maison, son père, et sa passion pour le sport.
Dans les interstices de ce duo-duel soufflent les vents contraires qui agitent Vincent, tandis qu’il perce à jour la raison de la fuite de son fils unique. Egaré dans les sinuosités de son incompréhension, dévoré par son propre orgueil, c’est finalement lui-même qu’il rejette. C’est cette ligne de crête qui m’interroge. Tant pour sa puissance narrative que pour son potentiel dramaturgique. C’est sur cette ligne que je veux emmener les comédiens sur le plateau, à l’exact endroit où nous nous trouvons face à nous mêmes, à la croisée de nos doutes et de nos certitudes, face à la crainte de ne pas trouver les ressources nécessaires pour s’offrir la possibilité de la mue et de la réinvention. Car c’est bien là le défi que lance Eric à Vincent en venant le voir chez lui. Amoureux d’Alexandre, il sait que l’avenir du jeune homme dépend en partie de sa confrontation avec Vincent. Mais en se livrant à Vincent, Eric prend le risque de se voir jeter dehors, de se faire agresser physiquement. Plus encore, il prend le risque de se dévoiler à un inconnu, de livrer en pâture ce qu’il a mis toute une vie à apprivoiser.
Un monde possible, c’est aussi l’histoire de la précarité du lien filial, du lien amoureux, une fois l’intime livré, dans ses recoins les plus crus. Une fois la vérité énoncée et affranchie de la peur de l’autre. C ’est la raison pour laquelle j’ai tenu à écrire l’intériorité humaine comme on filme de près et au ralenti un visage aux mouvements minuscules et permanents pour raconter sa richesse, sa singularité, son étrangeté.
Interprétation caricaturale, hurlante et surjouée du père (Vincent) et du coup trop mièvre et hésitant d'Eric avec un texte assez faible et une mise en scène très" vestimentaire" d'où mes nombreux coups de pompe ! Ce n'est pas parce que le sujet traite, sans grande profondeur ni finesse, le thème de l'homo-parentalité (homosexualité et comportement du père) qu'il faut tomber dans l'adhésion d'usage. Certes non ? Nous sommes loin de "Mort à Venise ' ou "Les anciennes odeurs"... Aucune émotion, à aucun moment . C'est criard , lisse et ennuyeux.
Que dire lorsqu'on a le plaisir d'assister à une pièce forte et intelligente, à la construction tout en nuances, en délicatesse et en finesse. Nous présentant des interprétations convaincantes et vibrantes que sont les deux excellents comédiens (Niels Dubost et Xavier Bazin). L'intelligence et la subtilité sont des baumes pour le cœur et vivifiant pour l'esprit… MERCI MESSIEURS !
Pour 2 Notes
Interprétation caricaturale, hurlante et surjouée du père (Vincent) et du coup trop mièvre et hésitant d'Eric avec un texte assez faible et une mise en scène très" vestimentaire" d'où mes nombreux coups de pompe ! Ce n'est pas parce que le sujet traite, sans grande profondeur ni finesse, le thème de l'homo-parentalité (homosexualité et comportement du père) qu'il faut tomber dans l'adhésion d'usage. Certes non ? Nous sommes loin de "Mort à Venise ' ou "Les anciennes odeurs"... Aucune émotion, à aucun moment . C'est criard , lisse et ennuyeux.
Que dire lorsqu'on a le plaisir d'assister à une pièce forte et intelligente, à la construction tout en nuances, en délicatesse et en finesse. Nous présentant des interprétations convaincantes et vibrantes que sont les deux excellents comédiens (Niels Dubost et Xavier Bazin). L'intelligence et la subtilité sont des baumes pour le cœur et vivifiant pour l'esprit… MERCI MESSIEURS !
1, avenue Junot 75018 Paris