Soleil

• Des petites parcelles d'humanité

Que nous évoque le nom de Raymond Carver ? Un poète et novelliste américain, célèbre radiographe de la middle class américaine des années 80. En choisissant de porter 12 de ses nouvelles sur 12 scènes réparties dans le théâtre, Armel Roussel souhaite raconter un monde en éclats et nous réchauffer au contact de ces petites parcelles d’humanité. Difficile d’enfermer ces fragments dans un spectacle, vouloir les unifier est presque contre-nature. Plus qu’à une pièce, c’est à une immersion en déambulation que vous serez conviés, au cœur de l’œuvre de Carver. Une plongée sensible dans ses nouvelles peuplées de gens modestes, pris à un moment de grâce ou de faillite personnelle. Vous pourrez naviguer en petits groupes d’un récit à l’autre, de la cuisine, au salon, en passant par l’antichambre sans vous attarder plus de 20 min, pour capturer quelques instantanés de vie. Il sera question l’air de rien, d’amour, de non-dits, d’ivresse, de deuil, de solitude et de désir. Et pour guider cette promenade ensoleillée, une vingtaine d’acteurs et musiciens venus de Belgique, France, Estonie, Japon, Sénégal, Inde seront à vos côtés. Soleil s’annonce comme une grande fête théâtrale !

• La presse

« Loin de faire les choses à moitié, Armel Roussel a composé tous ses parcours comme des expériences à part entière. Véritable défi logistique, les déambulations croisées entre intérieur et extérieur sont remarquablement guidées dès la première représentation, permettant aux cohortes de public successives de circuler d'une pièce à l'autre dans le calme. » Les Échos,  Callysta Croizer

« Aboutissement d’un cycle et point d’harmonie : le douze est réputé parfait chez les amateurs de symboles et de numérologie. Armel Roussel, dont l’inventivité et la créativité égalent l’intelligence dramaturgique et la précision du geste théâtral, choisit autant de situations pour explorer l’œuvre de Raymond Carver. Il en livre une adaptation d’une exceptionnelle qualité et d’une délicate élégance, servie par des comédiens éblouissants. » La Terrasse, Catherine Robert

« La mise en espace des douze nouvelles choisies par Armel Roussel est une vraie réussite, visuelle, spatiale et dramaturgique. Chaque lieu a son identité que l’on capte immédiatement, symbolique de l’intrigue […] Ne vous posez pas de questions, venez les yeux fermés à la Tempête, la soirée vous réserve pas mal de surprises, beaucoup d’émotions partagées et la joie d’une expérience unique dans ce lieu magique. » Un Fauteuil pour l'orchestre, Sylvie Boursier

« Utilisant le monologue, le duo, le trio ou le quatuor de comédiennes et de comédiens, Armel Roussel laisse à la narration toute sa force brute en même temps que son apparente simplicité, et en révèle, à travers la manière d’énoncer, de proférer le texte, toute la charge de sens inexprimé en même temps que l’ambiguïté qui la place à cheval sur la frange étroite entre réalisme et onirisme. » Arts-Chipels, Sarah Franck

« Les spectateurs n'ont jamais été aussi près des comédiens qui évoluent tout près d'eux, parmi eux. Leur murmure amplifié par le casque donne à leurs voix une intensité sidérante pour capter au plus près leurs tourments ou leurs espoirs. Dans l'une des nouvelles, un comédien estonien raconte dans sa langue, avec des surtitres derrière lui, une vie cabossée par l'alcool et l'échec. Rarement une langue inconnue n'a semblé si limpide et percutante. » Culture First,  Waheb Lekhal