
du 3 au 21 déc. 2025
Le Théâtre de la Tempête, fondé par Jean-Marie Serreau en 1971, dirigé ensuite par Jacques Derlon et, de 1996 à 2016, par Philippe Adrien, s'est donné pour mission d'offrir un espace de création à des compagnies sans lieu d'implantation.
Jeunes équipes et artistes confirmés présentent à la Tempête des œuvres du répertoire et des textes contemporains. La durée d’exploitation des spectacles (généralement comprise entre quatre et cinq semaines, parfois six ou sept semaines), permet aux compagnies de rencontrer un large public, mais aussi de faire venir la presse et les professionnels en vue d’une tournée nationale ; elle laisse aussi le temps au bouche à oreille de porter ses fruits. Le Théâtre de la Tempête joue à cet égard un rôle considérable dans la visibilité des artistes et la médiation des œuvres ; il est, dans le paysage national, un lieu clé dans la diffusion des spectacles des jeunes compagnies et des équipes implantées en province.
Depuis 2000, le Théâtre de la Tempête présente chaque année 12 à 15 spectacles (la plupart en création), soit environ 300 représentations qui rassemblent de 30.000 à 40.000 spectateurs par saison (42.419 en 2016). Il est l’un des théâtres subventionnés de Paris qui accueille le plus de représentations.
En 2017, Clément Poirée a été nommé par le Ministère de la Culture directeur du Théâtre de la Tempête, succédant ainsi à Philippe Adrien. Pour Clément Poirée, enfant des lieux, il s’agit d’animer, au jour le jour, les valeurs qui font de la Tempête un lieu emblématique : convivialité, indépendance, liberté, diversité, éclectisme. Ce ne sont pas de simples mots mais des impératifs exigeants. En fusionnant les activités d’accueil et de production, le théâtre veut résolument saisir l’opportunité qui lui est offerte d’insuffler un nouvel élan créatif à ses activités. C’est en associant plus encore les compagnies invitées que le théâtre fera fructifier, dans un souci constant d’ouverture, d’invention et d’amitié, le précieux héritage que lui laisse Philippe Adrien.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Une navette gratuite allant de Château de Vincennes à Cartoucherie est mise à disposition des spectateurs les soirs de représentation. Vos billets sont à retirer le jour de votre venue au guichet du théâtre à partir d'un heure avant la représentation.
Un bar vous accueille 1h30 avant le début du spectacle et 1 heure après.
Agathon vient de remporter un concours de tragédie. Pour célébrer sa victoire il rassemble chez lui quelques amis, Pausanias, Aristophane, Alcibiade et Socrate. La joyeuse compagnie a déjà fort bu la veille quand les discours commencent et ça fuse de toutes parts. Qui fera le plus bel éloge de l’amour ?
Une pièce de Shakespeare inédite, encore jamais jouée en France, c’est un véritable événement. Le défi est de taille, le terrain de jeu immense pour Cédric Gourmelon et sa troupe pleine de fougue. Ensemble, ils nous promettent du grand spectacle avec des scènes de batailles dignes d’un péplum mais aussi des déclarations d’amour enflammées.
Un conte burlesque, mené tambours battants, qui nous entraîne dans les mécanismes du pouvoir.
Librement inspirée par l’affaire Carlos Ghosn, Romane Nicolas écrit dans une langue charnue, inventive, bourrée de néologismes et de surprises un conte maléfique et grotesque, une partition pour quatre acteurs et plus de trente personnages, qui rappelle Jarry par son énormité.
Chaque été, à Marseille, des jeunes s’élancent du haut des rochers pour se sentir pleinement vivants. Depuis les falaises, ils défient le vide pour quelques secondes d’adrénaline. « Quand je saute j’existe » dit l’un d’entre eux. Tout bascule après la mort de Jonas.
C’est comme une veillée autour d’un feu de camp, un moment propice pour raconter des histoires. Mais avec Ludmilla Dabo, c’est sur scène que le feu crépite et ce sont des étincelles musicales qui jaillissent de la mémoire des six interprètes.
Le rêve de jouer La Cerisaie au printemps et de s’inscrire dans le paysage, c’est le défi qu’Aurélie Van Den Daele, fidèle de la Cartoucherie, a décidé de relever en plongeant dans la dernière pièce de Tchekhov publiée en 1904.
Le vrai amour est-il ou non réciproque ? Question vertigineuse dont Viripaev se saisit dans une succession de récits drôles et tragiques, parfois anecdotiques en apparence, mais toujours essentiels.
Dans le musée imaginaire d’Elsa Agnès, le trivial côtoie le sublime, l’humour se mêle à la poésie. Toutes les passions humaines défilent sur les tableaux faisant écho aux pulsions endormies, aux imaginaires affamés, de trois solitaires.
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.
du 3 au 21 déc. 2025
Le Maître et Marguerite
2018
Le procès
2005-2006
Anna Karénine
2016
Andromaque
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