Le Théâtre de la Tempête, fondé par Jean-Marie Serreau en 1971, dirigé ensuite par Jacques Derlon et, de 1996 à 2016, par Philippe Adrien, s'est donné pour mission d'offrir un espace de création à des compagnies sans lieu d'implantation.
Jeunes équipes et artistes confirmés présentent à la Tempête des œuvres du répertoire et des textes contemporains. La durée d’exploitation des spectacles (généralement comprise entre quatre et cinq semaines, parfois six ou sept semaines), permet aux compagnies de rencontrer un large public, mais aussi de faire venir la presse et les professionnels en vue d’une tournée nationale ; elle laisse aussi le temps au bouche à oreille de porter ses fruits. Le Théâtre de la Tempête joue à cet égard un rôle considérable dans la visibilité des artistes et la médiation des œuvres ; il est, dans le paysage national, un lieu clé dans la diffusion des spectacles des jeunes compagnies et des équipes implantées en province.
Depuis 2000, le Théâtre de la Tempête présente chaque année 12 à 15 spectacles (la plupart en création), soit environ 300 représentations qui rassemblent de 30.000 à 40.000 spectateurs par saison (42.419 en 2016). Il est l’un des théâtres subventionnés de Paris qui accueille le plus de représentations.
En 2017, Clément Poirée a été nommé par le Ministère de la Culture directeur du Théâtre de la Tempête, succédant ainsi à Philippe Adrien. Pour Clément Poirée, enfant des lieux, il s’agit d’animer, au jour le jour, les valeurs qui font de la Tempête un lieu emblématique : convivialité, indépendance, liberté, diversité, éclectisme. Ce ne sont pas de simples mots mais des impératifs exigeants. En fusionnant les activités d’accueil et de production, le théâtre veut résolument saisir l’opportunité qui lui est offerte d’insuffler un nouvel élan créatif à ses activités. C’est en associant plus encore les compagnies invitées que le théâtre fera fructifier, dans un souci constant d’ouverture, d’invention et d’amitié, le précieux héritage que lui laisse Philippe Adrien.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Une navette gratuite allant de Château de Vincennes à Cartoucherie est mise à disposition des spectateurs les soirs de représentation. Vos billets sont à retirer le jour de votre venue au guichet du théâtre à partir d'un heure avant la représentation.
Un bar vous accueille 1h30 avant le début du spectacle et 1 heure après.
Quand 14 jeunes actrices et acteurs se penchent en 2023 sur Une maison de poupée, pièce d’Ibsen écrite en 1879, les questions fusent, ça tiraille de partout. Après King Lear Syndrome, Elsa Granat se mue en archéologue pour inverser le processus de destruction du personnage de Nora.
Pour ce dernier volet du cycle « Face à leur destin », Ahmed Madani a sillonné la France une année durant pour interroger une centaine de jeunes en pleine puberté. En sont nés des récits intimes ici condensés et portés par une troupe de 9 acteurs et actrices qui n’ont pas froid aux yeux. Un spectacle vibrant de désir, d’une énergie contagieuse.
Douze ans après avoir mis en scène Le Suicidé, Patrick Pineau poursuit son exploration de l’œuvre de Nicolaï Erdman, dans une toute nouvelle traduction d’André Markowicz. À ses côtés, c’est une troupe de 12 acteurs qui promet de porter le tragicomique à son comble pour mieux mettre en pièces les travers d’une société à bout de souffle !
Point de départ de cette création, l’œuvre éponyme de Virginia Woolf. Fascinée par l’énergie et l’intensité de ce poème, la marionnettiste Élise Vigneron a choisi de l’adapter au théâtre et de représenter ses personnages par des figures de glace à taille humaine.
Pourquoi marier Feydeau et Lars Norén ? Cela peut sembler incongru. Et pourtant cela crée des frictions intéressantes pour questionner la place des femmes dans la société aujourd’hui.
Joséphine Serre nous entraîne ainsi dans une ZAD théâtrale, une épopée haletante au parfum d’utopie pour dessiner les contours d’un monde à défendre. Quand la forêt rebelle se met en marche, il y a de quoi trembler… ou espérer !
Le suspense démarre dès le titre avec cette étrange ponctuation. Et ce n’est que le début. Dans cette pièce d’anticipation, l’intrigue ne se dévoile qu’avec parcimonie.
Pour son retour à la Tempête, Guillermo Pisani s’empare d’une question tout aussi théâtrale que politique : comment (se) représente-t-on une personne étrangère ? Qui est étranger aux yeux de qui ?
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.