Royan - La professeure de français

du 17 au 28 avril 2024
1h20

Royan - La professeure de français

L’introspection d’une enseignante confrontée au drame de l’adolescence. Une femme aux prises avec ses souvenirs et ses choix. Écrit pour Nicole Garcia, ce monologue flamboyant de Marie Ndiaye livre un portrait de la féminité tout en clair-obscur.

  • Un monologue flamboyant

Ici se raconte le terrible destin d’une adolescente en son lycée à travers le souvenir, les craintes, les égarements, la biographie de sa professeure – qui ne veut ni ne sait comment s’en défendre, ni s’expliquer.

Un après-midi de printemps à Royan, une femme rentre chez elle. Elle arrive du lycée où elle enseigne le français. Elle commence à monter l’escalier pour rejoindre son appartement quand elle s’arrête soudain : elle pressent la présence d’un couple qui l’attend sur son palier. Bien qu’ils ne parlent pas, elle les reconnaît. Ils sont les parents d’une de ses élèves, Daniela, et sont venus demander des explications sur son terrible destin. Traversée par les souvenirs, la parole de cette femme raconte Daniela telle qu’elle l’a connue et aimée.

Marie NDiaye a composé pour Nicole Garcia un monologue intérieur flamboyant qui traverse l’actuel sujet du harcèlement scolaire pour visiter la complexité et la violence des rapports humains.

  • La presse

« Nicole Garcia est une actrice de théâtre magnifique. Surprenante. Magnétique. » Les Echos

« Haletant et ténébreux monologue. Nicole Garcia est magistrale. » Télérama

« La comédienne au jeu âpre et sauvage excelle dans le monologue somptueux de l’écrivaine. » Le Monde

Sélection d’avis du public

Quelle était l'intention ? Par François L. - 28 avril 2024 à 21h25

Cette pièce est née d’une commande de Nicole Garcia à Marie Ndiaye. Comme Nicole Garcia, Gabrielle Royan, le personnage qu’elle incarne, est née à Oran puis a traversé la Méditerranée. Elle est par ailleurs mise en scène par un très proche, son fils Frédéric Bélier-Garcia. Il est donc très probable que ce personnage de professeure qu’on voit sur scène corresponde exactement à ce qu’eux trois ont ensemble voulu produire et je ne chercherai pas, dans mon avis, à distinguer ce qui relève respectivement de l’écriture, du jeu et de la mise en scène. J’ai lu plusieurs critiques qualifiant ce spectacle d’incandescent ou de brûlant et je ne les comprends pas. J’ai trouvé ce personnage très froid, ne suscitant aucune empathie ni même antipathie, juste quelqu’un dont la fragilité psychique semble antérieure au drame, même si celui-ci, le suicide d’une élève harcelée par ses pairs, l’a bien sûr amplifiée. Je me demande donc quels étaient le message et les intentions de l’auteur et de son interprète. S’agissait-il montrer les hésitations entre déni et culpabilité ? Ou bien de souligner l’absolue nécessité de venir en aide aux victimes de harcèlement ? Peut-être. Toujours est-il que cette pièce m’a semblé être d’abord conçue pour offrir un grand rôle à Nicole Garcia mais que, faute d’une intention vraiment bien définie et compte-tenu de la froideur du personnage, on reste un peu sur sa faim.

Synthèse des avis du public

3,0 / 5

Pour 1 Notes

0%
0%
100%
0%
0%

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

3 1 5
Quelle était l'intention ? Par François L. (226 avis) - 28 avril 2024 à 21h25

Cette pièce est née d’une commande de Nicole Garcia à Marie Ndiaye. Comme Nicole Garcia, Gabrielle Royan, le personnage qu’elle incarne, est née à Oran puis a traversé la Méditerranée. Elle est par ailleurs mise en scène par un très proche, son fils Frédéric Bélier-Garcia. Il est donc très probable que ce personnage de professeure qu’on voit sur scène corresponde exactement à ce qu’eux trois ont ensemble voulu produire et je ne chercherai pas, dans mon avis, à distinguer ce qui relève respectivement de l’écriture, du jeu et de la mise en scène. J’ai lu plusieurs critiques qualifiant ce spectacle d’incandescent ou de brûlant et je ne les comprends pas. J’ai trouvé ce personnage très froid, ne suscitant aucune empathie ni même antipathie, juste quelqu’un dont la fragilité psychique semble antérieure au drame, même si celui-ci, le suicide d’une élève harcelée par ses pairs, l’a bien sûr amplifiée. Je me demande donc quels étaient le message et les intentions de l’auteur et de son interprète. S’agissait-il montrer les hésitations entre déni et culpabilité ? Ou bien de souligner l’absolue nécessité de venir en aide aux victimes de harcèlement ? Peut-être. Toujours est-il que cette pièce m’a semblé être d’abord conçue pour offrir un grand rôle à Nicole Garcia mais que, faute d’une intention vraiment bien définie et compte-tenu de la froideur du personnage, on reste un peu sur sa faim.

Informations pratiques

Théâtre de Paris

15, rue Blanche 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Pigalle Saint-Lazare Vestiaire
  • Métro : Trinité - d'Estienne d'Orves à 271 m, Liège à 365 m
  • Bus : Moncey à 133 m, La Bruyère à 146 m, Trinité à 181 m, Saint-Georges à 397 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de Paris
15, rue Blanche 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 28 avril 2024

Voir le spectacle dans un autre théâtre

Pourraient aussi vous intéresser

Inconnu à cette adresse

Théâtre Antoine - Simone Berriau

Les bijoux de pacotille

Théâtre de la Bastille

Sens dessus dessous

Théâtre des Bouffes Parisiens

- 26%
Juste la fin du monde

Théâtre de l'Atelier

Spectacle terminé depuis le dimanche 28 avril 2024