
Je m’appelle Rose. J’ai 50 ans. La peur doit changer de camp.
Rose a 50 ans, elle est belle.
La vie, elle connaît.
Rose a de l'expérience et se méfie des hommes, elle sait qu'il y a pas mal de cons dans le périmètre alors il y a peu de temps, elle s'est offert un calibre 38 sur un site américain.
Elle aime ça, le poids du revolver dans son sac à main.
Un soir comme les autres elle boit des coups au Royal quand un énorme choc retentit depuis la rue.
La porte du bar s'ouvre, un homme, grand, les épaules larges, rentre dans le bar la chemise couverte de sang.
Il a de belles mains et ne parle pas.
Rose vient de rencontrer Luc.
Leur aventure peut commencer...
Adapté de la nouvelle de Nicolas Mathieu, Rose Royal, sortie en 2019 aux Editions IN8.
« Émeut, amuse et affole » Le Nouvel Obs
« Une comédienne au Zénith » Le Parisien
« Fatale attraction » Théâtral Magazine
« Anne Charrier irradie » L’Œil d’Olivier
« Un bonheur » La Provence
« Anne Charrier en majesté [...] (Elle) irradie dans ce seul-en-scène ardent et profondément humain. » Le Monde
C'est Anne Charrier qui est venue à moi avec le texte de Rose Royal. Elle s'était emparée de ce récit, et l'avait adapté elle-même pour le théâtre, avec la complicité de Gabor Rassov. Extrêmement touchée par son puissant désir d'incarner ce personnage, touchée aussi qu'elle m'offre sa confiance pour l'y accompagner, j'ai décidé d'embarquer dans l'aventure. Je ne connaissais pas cette nouvelle. J'ai découvert les mots de Nicolas Mathieu, implacables. Son écriture, puissante. Le portrait bouleversant d'une femme : Rose. Qui en a trop soupé des cons, des brutes et des salauds. Qui se promène avec un flingue dans son sac à main. Pour se défendre. Rose se dévoile à nous. Sa vie, ordinaire. Ses 50 ans. Ses espoirs. Ses renoncements. La violence qui rôde depuis toujours. Le travail avec Anne est passionnant. Le spectacle, c'est elle. Sa grâce. Sa délicatesse. Son ardeur. Sa drôlerie. Son humanité. Moi, je la veille. Je l'accompagne dans sa rencontre avec ce personnage. Je la regarde se mélanger, se fondre en elle. Main dans la main, nous naviguons ensemble, avec le désir partagé de raconter cette femme, « abîmée, belle, vaillante. » Le plus simplement, le plus sincèrement possible.
Romane Bohringer
Seule en scène, Anne Charrier est bluffante de justesse dans son incarnation des différents protagonistes imaginés par Nicolas Mathieu. Même si j’ai des réserves sur le texte lui même, j’en salue la mise en scène et l’interprétation.
Pour 1 Notes
Seule en scène, Anne Charrier est bluffante de justesse dans son incarnation des différents protagonistes imaginés par Nicolas Mathieu. Même si j’ai des réserves sur le texte lui même, j’en salue la mise en scène et l’interprétation.
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