Molière 2015 du Comédien dans un spectacle de Théâtre Public pour André Dussolier.
« La dernière fois que j’ai vu Novecento, il était sur un bateau dont il n’est jamais descendu. »
Année 1900, les marins découvrent le nourrisson dans une caisse en bois. Elle est posée sur le piano de la salle de bal du paquebot. On appelle le gosse Novecento. Parce que c’est l’enfant du nouveau siècle. Il grandit dans la salle des machines, entre l’Europe et l’Amérique. Son pays, c’est l’océan. Son refuge, c’est le piano. Il joue comme personne, ragtime, blues, et devient le plus grand des pianistes. André Dussollier est le trompettiste qui raconte l’histoire de son ami Novecento sur le Virginian. De son récit va naître le bateau, de la salle des machines au pont des premières classes, puis l’orchestre des quatre musiciens qui jouent avec lui, et tous les personnages qu’il croise sur le bateau le temps d’une traversée.
André Dussollier travaille à l’adaptation du texte d’Alessandro Baricco et cosigne la mise en scène du spectacle avec le scénographe Pierre-François Limbosch. Musicologue et romancier, auteur de Soie et de Châteaux de la colère (Prix Médicis étranger 1995), Baricco peint avec Novecento le portrait du plus grand pianiste sur Terre, mais qui n’aura jamais quitté les mers.
« Autant de choses à voir – à voir et à entendre – racontées par son ami trompettiste, accompagnées par ses amis musiciens et qui le temps d’une traversée à bord d’un transatlantique vous permettront de partager avec Novecento sa musique, son histoire et sa façon singulière de voir et de vivre le monde », précisent André Dussollier et Pierre-François Limbosch.
Musiciens en alternance.
« Un beau texte sur la vie et l’universalité de la musique qu’interprète avec une incroyable légèreté André Dussollier. Le spectacle est joyeux, savoureux. »
Sylviane Bernard-Gresh, Télérama Sortir
« L’histoire de Novecento est racontée par un ami trompettiste, qui a joué six ans dans l’orchestre du bateau. Devant une coque de carton-pâte à la Fellini, André Dussollier interprète cet ami avec une chaleur et un enthousiasme virtuoses. » Philippe Lançon, Libération
« Une totale réussite, du décor très évocateur des croisières de l’époque au swing des musiciens sans oublier le jeu enthousiaste de Dussollier qui virevolte d’un bout à l’autre de la scène, joue la partition de chaque personnage comme autant d’envolées musicales.[...] Une symphonie à lui tout seul. » Thierry Dague, Le Parisien
« L’énergie du comédien nous fait vivre tous les personnages qui peuplent ce bateau, avec fougue, légèreté et humour. Avec une poésie légère, André Dussollier nous embarque pour une croisière dans le monde intrigant du pianiste-phénomène " Novecento " . » Franck Giroud, Francetvinfo, 4 novembre 2014
« Dans un univers réaliste, le quintette d’un soir nous propose une belle adaptation de la partition théâtrale de Baricco. La musique, comme relais de l’émotion, enchante le plateau et dynamite un Dussollier trompettiste dans la fable, Monsieur Loyal et conteur sur scène. De très beaux moments de vie traversent le spectacle. Une belle découverte. » Sébastien Mounié, etat-critique, 13 novembre 2014
« Un spectacle soigné. On est heureux de retrouver André Dussollier sur une scène. Il est un très grand interprète, fin, profond et qui donne beaucoup au public. On est embarqué et l'on peut prédire à André Dussollier des années de traversée avec son précieux bagage de poésie et d'intelligence. Un grand moment de théâtre qui s'adresse à tous. » Armelle Héliot, Le Figaro, 17 novembre 2014
« C'est en musique qu'André Dussollier a choisi de mettre en scène et d’interpréter cette fable joyeuse et mystique à la fois. Avec un peps qu'on ne lui soupçonnait pas, il incarne tambour battant, entre élégance naturelle et extraversion, le trompettiste ami et témoin de Novecento. Dussollier se révèle un impressionnant M. Loyal. » Fabienne Pascaud, Télérama, 20 novembre 2014
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