Lear

Paris 9e
du 21 novembre au 7 décembre 2019
3 heures avec 1 entracte

Lear

Cette oeuvre majeure du XXe siècle est présentée dans la mise en scène de Calixto Bieito avec Bo Skovhus dans le rôle bouleversant de Lear.

Coup de cœur "MUSIQUE & DANSE" Le 1er juin 2016

Cette oeuvre majeure du XXe siècle est présentée dans la mise en scène de Calixto Bieito avec Bo Skovhus dans le rôle bouleversant de Lear. En langue allemande. Surtitrage en français et en anglais.

Lear - Photographies

En langue allemande. Surtitrage en français et en anglais.

  • Opéra en deux parties (1978)

« Où suis-je ? Est-ce le jour ? Je ne sais ce que je dois dire. Est-ce que ces mains sont les miennes ? J’aimerais tant savoir ce que je suis. » Lear, Partie II, scène 6

Du Roi Lear de Shakespeare, Berlioz ne fit qu’une ouverture, tandis que Debussy n’alla pas au-delà des deux premiers numéros de la partition qu’il entreprit d’écrire pour accompagner la mise en scène d’André Antoine. Quant à Verdi, que cette tragédie « si vaste, si tortueuse » hanta dès 1843, il ne cessa d’atermoyer, confessant au soir de sa vie que la scène dans laquelle Lear se retrouve dans la lande l’avait terrifié.

Souhaitant se mesurer au rôle parce qu’il avait depuis longtemps « l’impression que les divers niveaux du drame intérieur et extérieur pouvaient très bien s’allier à la musique et se laisser exprimer par elle », le grand baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau sollicita Benjamin Britten, avant de se tourner vers le compositeur allemand Aribert Reimann. D’abord hésitant, celui-ci finit par décliner la proposition. Au fil de lectures répétées, la pièce prit cependant racine en lui, la musique s’emmagasinant dans « une sorte de tiroir ouvert quelque part dans [sa] tête », jusqu’à ce que la commande de la Staatsoper de Munich déclenche, en 1975, la phase effective de la composition.

« On a rarement dépeint de façon aussi convaincante – peut-être dans le Wozzeck d’Alban Berg – la solitude de l’homme comme conséquence de son incapacité à voir ceux qui l’entourent », écrira le créateur du rôle de Lear et instigateur de cette oeuvre majeure du XXe siècle. Jamais reprise à l’Opéra de Paris depuis sa première française en 1982, elle est présentée dans une nouvelle mise en scène de Calixto Bieito avec Bo Skovhus dans le rôle bouleversant de Lear.

Musique : Aribert Reimann (1936)
Livret : Claus H. Henneberg
D'après William Shakespeare, King Lear
Décors : Rebecca Ringst
Costumes : Ingo Krügler
Chef des Choeurs : José Luis Basso
En 2016 avec Nicolas Marie, Ricarda Merbeth, Edda Moser (reste de la distribution inchangé).

Par l'Orchestre et les Choeurs de l’Opéra national de Paris.

  • La presse

« Au sommet, l’incroyable performance de Bo Skovhus dans le rôle du roi Lear. L’athlétique baryton danois campe un Titan déchu, dont on ne sait ce qu’il faut admirer le plus de l’incarnation scénique ou vocale. (...) Très beau travail de direction d’acteur, qui inscrit dans les corps les tourments de l’âme, faisant de Cordelia un être christique (...) et de Lear une incarnation de la perte.  » Marie-Aude Roux, Le Monde, 26 mai 2016

« L'œuvre contemporaine d'Aribert Reimann est renversante tant musicalement que scéniquement. (...) La distribution est d'une parfaite homogénéité, sans maillon faible. (...) Si chacun a ainsi réussi à caractériser son personnage, au-delà de la performance vocale, le grand mérite en revient à la mise en scène de Calixto Bieito. » Christian Merlin, Le Figaro, 26 mai 2016

« La musique ici est dans la lignée du Wozzeck d'Alban Berg, avec un prodigieux orchestre de timbres, que les musiciens de l'Opéra dirigés par Fabio Luisi font sonner avec une vérité expressive saisissante. (...) Dépouillé de tout, et lui-même pour finir quasiment nu, Bo Skovhus incarne Lear avec une évidence et une puissance aveuglantes, infatigable de voix, épique, immense : assurément une incarnation lyrique majeure de ces vingt dernières années. Sans doute le dernier grand vrai opéra durable qui ait été fait. » André Tubeuf, Le Point, 24 mai 2016

« Tout simplement bouleversant. D'une puissance rare, d'une intensité brûlante, cette œuvre nous transporte dans le drame sans nous ménager. La production est simplement d'exception : le baryton Bo Skovhus est sublime dans le rôle-titre, et les autres chanteurs ne déparent pas. La mise en scène de Calixto Bieito est fascinante de vérité et la direction de Fabio Luisi incandescente. Allez-y ! » Sophie Bourdais, Télérama, 26 mai 2016

Lear – Bande-annonce

Sélection d'avis des spectateurs - Lear

Cacophonie Par Jean R. - 1er décembre 2019 à 09h15

L'Opéra Garnier, sa splendeur rouge et or et le plafond de Marc Chagall! Quel cadre pour ce "LEAR". Pour un germanophone musicophile, cela s'annonçait merveilleusement. L'opéra, c'est une histoire et surtout, de la musique. Malheureusement, la musique n'était pas là! A la place, une cacophonie agressive qui a heurté mes oreilles et m'a fait trouver le temps très long. Reimann, né à Berlin en 1936, aurait pu travailler chez Volkswagen, dans le carossage. Cela aurait sublimé sa capacité à engendrer des sons métalliques... Habituellement, je ne supporte pas les "musiques" modernes comme le rap. Hier, pendant l'opéra, je me suis pris à regretter de ne pas être allé à un concert de NTM. " Lass mich zoom zoom zen in deinem Benz Benz Benz..." La mise en scène m'a rappelé le théatre post soixante-huitard.... Prétention vide de sens! Un détail m'a permis d'échapper temporairement à la cacophonie: l'apparition très discrète d'un vieillard cachectique sur la droite de la scène. Déterminer la nature de ce personnage d'EHPAD m'a occupé un certain temps: s'agissait il d'une statue de bois plantée là pour le décor ou d'un être vivant? L'objet s'est mis en marche: c'était un vieillard dénutri, sans texte, mais de sexe masculin prolongé et bien éclairé... Sa contribution à LEAR, au delà de distraire le spectateur de sa souffrance auditive, m'échappe complètement....

Lear Par MARTINE M. - 7 juin 2016 à 13h34

terriblement décues, sommes partie après la première partie. Comment peut on faire un éloge de cet opéra !

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Cacophonie Par Jean R. (4 avis) - 1er décembre 2019 à 09h15

L'Opéra Garnier, sa splendeur rouge et or et le plafond de Marc Chagall! Quel cadre pour ce "LEAR". Pour un germanophone musicophile, cela s'annonçait merveilleusement. L'opéra, c'est une histoire et surtout, de la musique. Malheureusement, la musique n'était pas là! A la place, une cacophonie agressive qui a heurté mes oreilles et m'a fait trouver le temps très long. Reimann, né à Berlin en 1936, aurait pu travailler chez Volkswagen, dans le carossage. Cela aurait sublimé sa capacité à engendrer des sons métalliques... Habituellement, je ne supporte pas les "musiques" modernes comme le rap. Hier, pendant l'opéra, je me suis pris à regretter de ne pas être allé à un concert de NTM. " Lass mich zoom zoom zen in deinem Benz Benz Benz..." La mise en scène m'a rappelé le théatre post soixante-huitard.... Prétention vide de sens! Un détail m'a permis d'échapper temporairement à la cacophonie: l'apparition très discrète d'un vieillard cachectique sur la droite de la scène. Déterminer la nature de ce personnage d'EHPAD m'a occupé un certain temps: s'agissait il d'une statue de bois plantée là pour le décor ou d'un être vivant? L'objet s'est mis en marche: c'était un vieillard dénutri, sans texte, mais de sexe masculin prolongé et bien éclairé... Sa contribution à LEAR, au delà de distraire le spectateur de sa souffrance auditive, m'échappe complètement....

Lear Par MARTINE M. (1 avis) - 7 juin 2016 à 13h34

terriblement décues, sommes partie après la première partie. Comment peut on faire un éloge de cet opéra !

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Spectacle terminé depuis le samedi 7 décembre 2019

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