
À la fois satire politique hallucinée et radiographie de nos angoisses collectives, Le Poids des fourmis jongle avec des questions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. À partir de 13 ans
À partir de 13 ans
« Croire que je peux changer le monde me donne envie d’en faire partie ». L’état du monde pèse lourd sur Jeanne et Olivier.
Elle vandalise des pubs. Il rêve qu’on brûle sa génération comme une guimauve. Voilà qu’une élection scolaire est organisée dans le cadre de la -honteusement sous-financée- « Semaine du futur ». Catalysés par l’espoir qu’ils pourront changer les choses, tous deux s’affrontent dans une campagne électorale menée sur fond de discours enflammés, d’expéditions ninjas, de collusion.
À la fois satire politique hallucinée et radiographie de nos angoisses collectives, Le poids des fourmis jongle avec des questions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le spectateur à réfléchir au poids qu’il porte, mais surtout, à celui qu’il possède face au monde.
« Menée à cent à l’heure par d’impeccables interprètes, la satire politique de David Paquet nous conduit aux portes de l’absurde. [...] Tout cela est efficace, intelligent et nous vient du Québec. » La Terrasse
« C’est rythmé, formidablement interprété et d’actualité, sans être donneur de leçons. La force de ce spectacle est, notamment, de s’adresser à toutes les générations. » Le Monde
« Il faut s’imaginer la pièce Le poids des fourmis ainsi : un épisode de la série lycéenne Sauvés par le gong qui aurait percuté l’esthétique de Jeff Koons et de la Roue de la fortune. Le tout dans une piscine à balles [...]. Une satire écolo-politique, dès 13 ans, venue du pays des sables bitumineux, le Québec. » Libération
« Satire politique acide et féroce, hilarante, elle permet de rire du pire. Et de s'interroger, aussi, ratissant large dans les problèmes du monde moderne. [...] Exubérant, généreux et jovial, le jeu est franc et le propos direct. Paradoxalement, on ressort sonné, ému et réjoui. » Le Parisien
« La satire politique de David Paquet, absurde et incongrue, est souvent réjouissante. Les comédiens québécois y déploient une verve, une violence, un humour ravageur inconnus dans nos contrées. » Télérama
« Le texte de David Paquet est intelligent, la drôlerie souligne toute l’émotion véhiculée par les nombreux thèmes abordés. » L'Œil d'Olivier
Nous vivons dans une ère de grande conscience. Nous sommes bien au fait de tous les problèmes du monde, mais face à l’inadmissible il est parfois difficile d’avoir une emprise sur les choses. Parfois difficile de poser des gestes et de croire que nos actions ont un réel impact. C’est peut-être de là que naît notre anxiété, face à tous les défis que l’humanité doit relever, face à l’inertie collective.
Qu’est-ce que le théâtre peut bien apporter comme solution ? Il semble faire partie du problème avec ses décors, ses nombreux déplacements et ses propos parfois vertueux. Pourtant, j’ai l’intime conviction qu’il faut que les points de vue s’entrechoquent. Il faut que ce rassemblement d’humains dans un même lieu provoque la
discussion, une discussion nourrie par le sensible, par la rencontre des corps entre eux, par des esthétiques étonnantes, par des mots inconfortables, des réalités distortionnées. Nous devrions sortir d’un théâtre et avoir eu l’occasion de regarder les enjeux sous un nouvel angle, avec les yeux des autres et ainsi comprendre la substance de ceux qui nous apparaissent trop souvent incompréhensibles.
C’est ce que nous voulons en déformant l’école de Jeanne et Olivier dans tous les sens. Cette école qui n’a rien de réel, une école prétexte pour parler des rapports de forces, de nos responsabilités, de nos efforts, mais surtout de nos paresses. Si cette école existait, elle serait fermée par décret ministériel, mais imaginer le pire des mondes nous aide à le prévenir. C’est une manière de contempler l’intolérable et de trouver la force d’y mettre un point final.
Je veux croire qu’ensemble, nous avons la balance du pouvoir.
Philippe Cyr
Place du théâtre (quartier de la Mairie) 94130 Nogent-sur-Marne
Voiture : Autoroute A4, au niveau de la Porte de Bercy en venant de Paris, prendre la sortie n° 5 “Nogent-sur-Marne”, rester sur la voie de gauche.