- Appartenir au « groupe des hommes »
Ce titre La Tendresse, comme notre dernière création Désobéir, contient une ligne souterraine qui agit comme un programme. Les filles de Désobéir devaient mentir aux autres pour s’affranchir des injonctions de la famille, de la société ou de la tradition. Les garçons de La Tendresse, eux, ont souvent dû se mentir à eux-mêmes pour appartenir au « groupe des hommes », pour correspondre à la « fabrique du masculin ».
Pourtant, chacun à leur manière, ils ébranlent les assignations d’une identité d’homme fondée sur la performance, la force, la domination de soi et des autres. En se demandant « comment être un mec bien aujourd’hui ? », ils font bouger les lignes d’une éducation reçue.
Nous postulons avec eux que c’est sans doute dans l’acceptation de sa vulnérabilité, dans l’accès à ses sentiments, dans la revendication d’une égalité de faits entre les hommes et les femmes (plutôt qu’une complémentarité de principes qui reste l’arme du patriarcat) – que réside l’une des clefs de la réinvention de soi.
Julie Berès
« Rien n'est jamais stable sur cette scène, tout comme la réception du public, oscillant entre rires et émotions. C'est bien la grande réussite de ce spectacle qui pose mille questions sans surligner les réponses. » Télérama TTT
« Un spectacle explosif et touchant. » La Croix
« La langue est crue et n’oblitère aucun thème (le viol, la violence, la paternité, l’amour, la guerre...) sans oublier de donner aussi la parole au corps. » Les Inrocks, 2022
« Un spectacle exaltant, au cœur de notre temps. » Eric Demey, La Terrasse
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