L'affaire de la rue de Lourcine

du 22 février au 31 mars 2007
1h30

L'affaire de la rue de Lourcine

L’une des plus belles de ces absurdes enquêtes dont Labiche a le secret. Une comédie hilarante, mise en scène avec une féroce tendresse par Makeïeff et Deschamps.

Enquête absurde
"Le flou, la poussière et l’éclat"
La presse

  • Enquête absurde

L’une des plus belles de ces absurdes enquêtes dont Labiche a le secret. Monsieur Lenglumé, brave bourgeois, s’est mis pour un soir en congé du foyer conjugal - à l’insu de Madame, bien entendu. Seulement voilà : le lendemain, au réveil, lorsqu’il surgit enfin des brumes de l’alcool, Lenglumé ne sait pas non plus comment il a passé sa soirée. Les recherches qu’il entame alors vont le conduire à découvrir une face de lui-même qu’il ne soupçonnait pas, dangereuse, inexplorée - et en fin de compte inexistante. Mais l’enquête fera quand même une victime…

Une comédie hilarante, mise en scène avec une féroce tendresse par Makeïeff et Deschamps. Avec en lever de rideau Vingt-six de Georges Courteline.

Distribution en alternance.

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  • "Le flou, la poussière et l’éclat"

Ce que j’aime chez ces gens-là, c’est qu’on sait où ils habitent ! Ici, une alcôve et un petit salon, la pièce à vivre de Monsieur, passementerie, pompons, embrases et autres édredons. Et le lit. Tout converge vers cette embarcation redoutable. On met pied à terre, et on ne sait plus. Béance et amnésie.

Le XIXème siècle est tout plein de poussières et dans l’appartement des Lenglumé, les portes battent. On se protège de l’extérieur, du Boulevard, on se replie dans les étoffes et les tapis brodés, dans l’usure des velours, les ouvrages de dames qui recouvrent les meubles. Tout est onctueux, encombré ; on bute parfois dans les repose-pieds. Sur les murs, la nature retenue, transfigurée en motifs épanouis. Volutes, frises et feuilles de marronniers roussies.

Par amour d’on ne sait trop quoi, Madame veille au confiné de sa vie bourgeoise, à l’étouffement subtil de son mari qui ne manque pas d’aller prendre l’air du côté de L’Odéon.

La boîte est close. On voudrait y être bien à son aise avec toutes sortes de commodités. On y séjournerait avec satisfaction. Sans la folie qui traverse soudain. L’alcôve se voit comme le chœur de l’institution bourgeoise avec trois marches sacrées devant une rambarde qui la clôt.

Il fallait dire le tangage des personnages, l’esprit chaviré, les différents vertiges éthyliques, les étourdissements et l’ivresse. Le flou de la mémoire et celui que prennent deux existences troublées.

J’ai regardé Vuillard et Valloton où les couleurs semblent trembler d’inquiétude et de jouissance. J’aime ce flou sur la réalité toute proche, sur l’instant, l’ordinaire arrêté. Les peintres s’amusent de l’ennui des autres et font tout danser avec du jaune, et du vert, les motifs des papiers, les tapis et les robes. Ils sont dans nos têtes folles. Alors, dans les salons, l’attente ennuyée de vies comme inutiles prend de l’éclat. Entre papiers peints et étoffes, la vie danse.

Macha Makeïeff

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  • La presse

"On croirait que ce Labiche-là a été écrit pour eux, qu'il s'agit d'une commande. On dirait une collaboration. Ils sont en totale empathie avec l'auteur, ils ajoutent ici et là un jeu de scène, un gag, une réplique, un clin d'œil, et c'est toujours dans l'esprit Labiche, jamais surligné, jamais interprété, jamais manipulé. Et avec quel métier scénique !" Philippe Tesson, Le Figaro magazine, 10 mars 2007

"Visiteurs de spectacles et amateurs de théâtre en général s'unissent dans leur extase à la mention de Jérôme Deschamps et de Macha Makeïeff. Comique, rigolo, catastrophique et absurde, leurs pièces parlent d'une façon unique des malheurs quotidiens des petites gens." Le Monde

"Ce qu'il y a de plus beau sans doute dans leur mise en scène (et interprétation : Jérôme Deschamps joue magistralement dans les deux pièces) est ce talent de réveiller toute une mémoire du jeu, toute une tradition de l'acteur comique. De la commedia dell'arte au clown de cirque, de Marivaux à Feydeau, le spectacle bruisse de clins d'oeil. Les Deschamps-Makeïeff préservent ainsi bien des trésors, bien des secrets d'un art trop éphémère." Télérama

"Labiche croqué par les Deschiens, un régal ! L'affaire de la rue Lourcine de Labiche dans une mise en scène de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff est une petite pépite de drôlerie sur la veulerie de l'esprit petit-bourgeois." Ouest France

"S'emparant de ce petit bijou d'écriture absurde, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff transforment le triomphe du vaudeville en un boulevard du rire qui fait la part belle aux numéros d'acteur." Les Inrockuptibles, mars 2006

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Sélection d’avis du public

L'affaire de la rue de Lourcine Le 28 octobre 2007 à 13h37

cette pièce est vraiment géniale !!!

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L'affaire de la rue de Lourcine Le 28 octobre 2007 à 13h37

cette pièce est vraiment géniale !!!

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Spectacle terminé depuis le samedi 31 mars 2007

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