
Que restera-t-il de moi, que restera-t-il de nous ? À cheval entre récit d’histoire, mémoire et hommage, Cédric Eeckhout convoque en personne sur scène Jo Libertiaux, sa mère, née en 1945. Libre et indépendante, Jo s’est construite seule dans un monde d’hommes.
Cédric la voit comme une combattante, une héroïne, son idole. Portée par l’amour de l’existence, Jo se raconte. Cédric, lui, romance et joue sa vie, où sont abordées émancipation féminine, histoire sociale et politique. Leurs voix sont celles d’une femme divorcée, mère de quatre fils qu‘elle a élevés tout en travaillant comme coiffeuse, et qui, une fois retraitée, devient comédienne, et celle de son fils acteur, qui s’identifie comme queer et interroge héritage et machisme.
Entrelaçant intime, émotion et humour, le spectacle ausculte la transmission d’une génération à une autre dans une époque qui semble en crise permanente. Mais dans les interstices de la grande histoire s’élèvent des voix fraîches, naïves, des voix mineures ou minorisées, comme celles d’une mère et de son fils.
La mère, Jo, joue son propre rôle. Le fils, Cédric, joue tantôt son propre rôle, tantôt celui de sa mère jeune. D’aucuns diront qu’on est à la limite du théâtre. Les mêmes qui refusaient à Annie Ernaux le terme de littérature. Cédric Eeckhout n’a pas la prétention de l’universel et tient sa démarche pour ce qu’elle est, avant tout personnelle. Pour autant, quand, nous prenant à témoin, il nous fait toucher du doigt la place de sa mère dans l’identité propre qu’il s’est construite, le spectacle devient très émouvant.
Pour 1 Notes
La mère, Jo, joue son propre rôle. Le fils, Cédric, joue tantôt son propre rôle, tantôt celui de sa mère jeune. D’aucuns diront qu’on est à la limite du théâtre. Les mêmes qui refusaient à Annie Ernaux le terme de littérature. Cédric Eeckhout n’a pas la prétention de l’universel et tient sa démarche pour ce qu’elle est, avant tout personnelle. Pour autant, quand, nous prenant à témoin, il nous fait toucher du doigt la place de sa mère dans l’identité propre qu’il s’est construite, le spectacle devient très émouvant.
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.