
Depuis plus de dix ans, le chorégraphe Thomas Lebrun tisse des liens avec la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique. Désireux d'approfondir cette collaboration, il crée un spectacle pour trois danseurs venus d’horizons différents pour conter l’histoire des corps, des racines et des terres.
Issue d’une relation privilégiée entre le CCN de Tours que dirige Thomas Lebrun et les territoires ultramarins, cette création convoque trois interprètes de générations différentes, la guyanaise Gladys Demba, le martiniquais, Jean-Hugues Miredin et le guadeloupéen Mickaël Top.
À travers différents personnages de carnaval, Thomas Lebrun tisse une chorégraphie avec leurs histoires… qui croisent souvent celle de l’esclavage, ou des rapports avec l’Hexagone, dans des allers-retours permanents entre musiques, danses et les textes de l’auteure guyanaise Emmelyne Octavie.
Derrière Vaval, Roi du Carnaval, se succéderont au plateau la Diablesse (ou la Pleureuse) traînant ses casseroles pour récolter les pleurs des gens malheureux le mercredi des cendres, l’effrayant Diable rouge et le Fwet (un personnage inventé ici, en lien avec les fouets qui ouvrent les déboulés du carnaval de Guadeloupe) pour célébrer « l’humain, […] une histoire de racines, de territoires, de traditions, de couleurs, de chemins communs ou personnels », mais surtout la liberté.
« Ce que l’histoire a fait de nous, ce que nous faisons de l’histoire… ».
1, Place du Trocadéro 75016 Paris