Chantons sous la pluie

du 17 janvier au 22 avril 2001

Chantons sous la pluie

CHANTONS SOUS LA PLUIE est peut-être la comédie musicale la plus célèbre du monde. Fleuron de la grande époque de la MGM, elle récèle la mélodie, qui a elle seule. résume tout un monde, celui du divertissement musical filmé et met en vedette un artiste. Gene Kelly, dont le sourire et l'incroyable énergie ont symboli

Présentation
Singin' in the rain : de l'écran à la scène
L'histoire

Présentation

CHANTONS SOUS LA PLUIE est peut-être la comédie musicale la plus célèbre du monde.

Fleuron de la grande époque de la MGM, elle récèle la mélodie, qui a elle seule. résume tout un monde, celui du divertissement musical filmé et met en vedette un artiste. Gene Kelly, dont le sourire et l'incroyable énergie ont symbolisé à eux seuls la joie de vivre.

Véritable mise en abîme des studios hollywoodiens, le thème de Singin'in the rain est le passage du cinéma muet au parlant. On y édulcore le drame ( mis en scène dans le fameux Sunset Boulevard) au profit du burlesque.

Curieusement, ce scénario formidablement efficace et drôle n'aura connu que peu d'adaptations scéniques aux Etats?Unis et en Angleterre.

L'Opéra Royal de Wallonie est fier de vous présenter la création française de ce chef d'oeuvre du divertissement, avec une jeune équipe d'artistes talentueux.

Jean-Louis Grinda

Singin' in the rain : de l'écran à la scène

Singin'in the Rain une des comédies musicales les plus réussies parmi celles réalisées pour le grand écran, est produit par Arthur Freed en 1952 sans qu'il s'agisse de l'adaptation d'un ouvrage scénique antérieur (comme cela était généralement le cas) ou encore de la mise en valeur d'une star de l'époque.

Le producteur souhaite simplement réaliser un film permettant d'entendre un certain nombre de chansons qu'il a écrites dans le courant des années 20, avec le compositeur Nacio Herb Brown, (tout comme, de la même manière, les scénarios de Easter Parade An American in Paris et The Band Wagon ont été écrits pour célébrer les airs composés respectivement par Irving Berlin, George Gershwin et Arthur Schwartz) et dont la Metro-Goldwyn-Mayer a acquis les droits.

La plupart de ces chansons datant des débuts du cinéma parlant, les scénaristes Betty Comden et Adolph Green abandonnent rapidement l'idée première qui consiste à faire du film une sorte de nouvelle version du film Bombshell de Victor Fleming pour imaginer une histoire originale qui jetterait un regard nostalgique et ironique sur la révolution capitale qu'a été, pour le monde du cinéma, le passage du muet au parlant.

Certains voient dans ce scénario des idées reprises du film Excess Baggage de James Cruze, tourné en 1928 et interprété par William Haines et Joséphine Dunn, mais la source la plus vraisemblable serait plutôt une pièce de George S. Kaufman et Moss Hart, Once in a Lifetime, qui a récolté un vif succès à Broadway en 1930.

Initialement, le personnage central, dont le rôle est prévu pour Howard Keel, doit être un acteur de western de série b devenant une vedette du cinéma parlant mais ce scénario ne permettant pas de mettre suffisamment en valeur les chansons retenues par le producteur, le personnage central est finalement un acteur-chanteur-danseur déjà star du muet et dont la renommée ne fait que croître avec l'avènement du parlant et le développement du genre comédie musicale, le rôle étant cette fois confié à Gene Kelly.

Sa partenaire est Debbie Reynolds (en remplacement de Ann Miller d'abord prévue) dans son premier grand rôle à l'écran, celui d'une jeune actrice talentueuse et spontanée appelée à doubler vocalement une star du muet à la voix stridente interprétée par Jean Hagen; mais la voix de Debbie Reynolds étant jugée trop fluette, c'est Jean Hagen elle?même qui, pour les dialogues et de sa voix naturelle, va doubler sa doublure tandis que pour les chansons, il est fait appel à Betty Noyes.

Debbie Reynolds, faisant pour l'occasion ses débuts dans un film musical, est amenée à suivre un entraînement intensif de plus de trois mois avec les assistantes de Gene Kelly, Carol Haney et Jeanne Coyne, et bénéficie en outre des conseils avisés de Fred Astaire occupé à tourner Royal Wedding sur un plateau voisin. Quant au rôle du fantaisiste Cosmo Brown, que Arthur Freed voulait distribuer à Oscar Levant, il est finalement interprété par Donald O’Connor, « prêté » par les studios Universals Singin in the Rain, réunissant la même équipe (réalisateur, scénaristes, directeur musical, cameraman, vedette principale) qui a déjà assuré le succès de On the Town en 1949, ne peut qu'être de la même veine que ce dernier et le résultat est effectivement une comédie musicale très réussie, même si elle n'est pas la meilleure du genre et peut sembler, à l'heure actuelle, trop sentimentale et dépourvue de réalisme.

Le film contient ainsi quelques séquences de pur bonheur dont la plus célèbre est sans conteste la scène où Gene Kelly interprète la chanson-titre sous le regard médusé d'un agent de police, sans oublier cependant le "Make 'Em Laugh" de Donald O'Connor (presque entièrement improvisé par l'acteur au moment du tournage et qui a dû être repris trois jours plus tard pour cause de bobine défectueuse) et le joyeux "Good Morning" interprété par le trio Kelly, Reynolds, O'Connor.

Le ballet Broadway Rythm, qui devait initialement s'intituler Piano Playing Pioneer et être dansé par Kelly, Reynolds et O'Connor, menacés par des indiens dans un décor de western d'opérette, est lui aussi un des grands moments du film (il a coûté la bagatelle de 600.000 dollars dont 157.000 rien que pour les costumes); interprété finalement par Gene Kelly et Cyd Charisse (remplaçant Carol Raney que Kelly souhaitait pour partenaire), il est un vibrant hommage à toute la série des Broadway Melody réalisés dans le courant des années 30.

Les autres références au monde du cinéma sont d'ailleurs nombreuses l'acteur Don Lockwood n'est pas sans rappeler Douglas Fairbanks, le chanteur de beautiful Girls" fait penser a Dick Powell, Arthur Freed lui-même se retrouve sous les traits du réalisateur Roscoe Dexter et du producteur R. F. Simpson et Louise Brooks sous ceux de la danseuse inteprétée par Cyd Charisse.

Au début des années 80, la Metro-Goldwyn-Mayer cède les droits qu'elle avait acquis pour la réalisation du film en 1952 afin de permettre aux scénaristes d'en faire une version scénique qui est créée au London Palladium le 30 juin 1983 et y est jouée durant plus de trois ans, devenant ainsi spectacle étant resté le plus longtemps à l'affiche dans cette salle.

Pour cette version très habilement adaptée par les librettistes Betty Comden et Adolph Green et superbement mise en scène et interprétée par Tommy Steele, un des artistes les plus connus de Grande-Bretagne, le producteur Harold Fielding ne lésine pas sur les moyens, tant financiers que matériels.

Toutes les ressources scéniques du théâtre sont exploitées à fond : une machinerie impressionnante (ascenseurs, treuils et pompes), un plateau tournant, des costumes chatoyants, de multiples décors et accessoires rangés sur les côtés, derrière, dessous et dessus la scène, le tout pour recréer notamment les tableaux de tournage et de projection de films dont le western de série b ou la comédie musicale rappelant les revues extravagantes à la Florenz Ziegfeld et, bien entendu, la célèbre scène donnant son titre à l'ouvrage (cette scène n'a pas été photographiée pour figurer dans l'habituelle brochure-souvenir du spectacle, le producteur voulant en réserver la surprise complète au spectateur).

Les principaux interprètes de cette version sont outre Tommy Steele déjà cité dans le rôle de Don Lockwood : Roy Castle (Cosmo Brown), Danielle Carson (Kathy Selden) et Sarah Payne (Lina Lamont).

Une autre version est présentée au Gershwin Theatre de Broadway à partir du 20 juin 1985 ; ne récoltant que peu de succès auprès du public new?yorkais, elle est rapidement retirée de l'affiche.

L'histoire

Lina Laumont (Estelle Danière) et Don Lockwood (Joel Mitchell), qui forment à l'écran un couple célèbre, assistent à la première de leur nouveau film.

Don raconte à sa manière sa carrière fulgurante. Fuyant ses admiratrices, il embarque dans la voiture d'une jeune comédienne, Kathy Selden (Isabelle Georges) et rejoint la soirée que donne le patron des Studios Monumental. On y évoque avec insouciance les premiers pas du cinéma parlant. Don découvre que Kathy est une des danseuses chargées d'égayer la " Party". Devant le succès du cinéma parlant, Simpson décide de transformer le tournage du film de Don et de Lina et d'en faire un film parlant.

Mais le tournage pose de multiples problèmes. La première est une catastrophe. Cosmo Brown (Rodolphe Briand) propose alors à Don de faire doubler Lina par Kathy. Le film est rebaptisé "The Dancing Cavalier" et est un succès. Mais le soir de la première, Don, Cosmo et Simpson révèlent que c'est Kathy qui chantait à la place de Lina. Celle-ci est confondue. Don et Kathy forment enfin un couple, à l'écran comme à la ville.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 22 avril 2001

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