
Charles Berling a choisi de mettre en scène ce huis clos inédit aux dialogues rigoureux et aux non-dits implacables de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle, le suédois Lars Norén.
Soirée de première dans un théâtre.
Les rôles principaux de la pièce sont joués par Alma et Robert, couple à la scène comme à la ville. La fête se prolonge dans leur salon, en compagnie d’Hedda, amie et comédienne dans la même troupe mais sur la touche depuis des années, et de son mari Jonas, psychologue.
L’alcool aidant, les langues se délient et les cœurs s’entrechoquent. Chacun règle ses comptes et se retrouve à nu. Solitude, désirs, frustrations, jalousie, violence, enfant ou absence d’enfant…
Par touches et toujours avec beaucoup d’humour, le vrai visage des personnages se révèle au fur et à mesure de la nuit.
Charles Berling a choisi de mettre en scène deux huis clos inédits – C’est si simple l’amour et Lost and Found – aux dialogues rigoureux et aux non-dits implacables de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle, le suédois Lars Norén. Disparu en 2021, il laisse derrière lui plus de 100 pièces, qui ont souvent provoqué discussions et débats mais qui restent toujours appréciées de la critique et du public. Auteur de grandes fresques humaines, Lars Norén porte un regard lucide et sans concession sur la violence à la fois intime et sociétale du monde d’aujourd’hui.
« Charles Berling crée une pièce inédite du dramaturge suédois Lars Norén C’est si simple l’amour, premier volet d’un diptyque avec Lost and Found. Un huis clos rugueux, où deux couples se déchirent. Ici les mots sont crus, dérangeants, nous font sursauter car cette violence verbale en cache d’autres. » L'Humanité
« Charles Berling livre un spectacle crépusculaire et fulgurant, où se digère la fin du vingtième siècle, comme les derniers restes d’un rêve perdu.
Du grand théâtre, virtuose, passionné, passionnant. Et le début d’un diptyque qui tournera avec une autre pièce de Norén, Lost and Found (création 2025). » Marianne
« Charles Berling orchestre comme un chef le processus de destruction des êtres. » Théâtral Mag
« Charles Berling met en scène avec talent C’est si simple l’amour, huis clos de Lars Norén inédit en France. […] Plombée de blessures, névroses et trahisons, une avancée vers le pire réglée au cordeau. » La Terrasse
« La pièce est d’une rage, d’une causticité, d’une cruauté – signes brûlants de vie autant que de mort – qui permettent d’insolents numéros d’acteurs. En épouse délaissée et comédienne sur le carreau, Caroline Proust est bouleversante. » Télérama
Au cœur de ces deux pièces se trouvent des couples à bout de souffle, avec ou sans enfant.
Certains prénoms se font écho, Lost and Found et C’est si simple l’amour font partie du cycle des quatorze Pièces de mort écrites par Lars Norén entre 1989 et 1995. Toutes ces pièces parlent d’une certaine manière du temps et de la mort.
Elles forment une fresque de fragments. Comme un Parthénon. Norén voulait écrire ce qui surgissait, sans se censurer, sans aller jusqu’à la fin de la scène. Il écrivait plusieurs pièces en même temps. Les mêmes personnages peuvent donc exister dans différents textes mais pas au même moment de leur vie. Dans ces deux pièces, on retrouve quelques-uns des thèmes récurrents de l’écriture de Lars Norén : le couple bourgeois et ses déchirements, la difficulté d’avoir ou de vivre avec un enfant, les ravages des névroses parentales. Deux partitions exigeantes pour des virtuoses du jeu.
1, place Charles Dullin 75018 Paris