La révolution féministe du XXe siècle, qui a aussi émancipé les enfants, subit une violente contre-révolution, masculiniste à souhait et profondément incestuelle. Aujourd'hui, avec le décryptage des mouvements féministes, on sait que le patriarcat inclut dans sa vision le colonialisme, le racisme, la froide raison instrumentale, la résurrection des valeurs romaines : puissance, gloire, conquête, expansion des États-nations qui ont pour adoration le collectif puissant, l'impérialisme et la guerre sans trêve, sans fin.
Suite au spectacle d'une durée de 1h, un film de 50 min est projeté
Spectacle et film en arabe surtitré en français
Dans L’Assemblée des femmes d’Aristophane, les femmes d’Athènes décident de prendre le pouvoir parce que la société est mal en point. Elles volent les habits de leurs maris, se travestissent et vont voter à l’assemblée. Elles provoquent une véritable révolution par la suppression du travail, de la propriété privée, de l’argent : tout est à toutes !
Le spectacle revisite cette Assemblée des femmes en l’adaptant à la réalité des femmes palestiniennes d’aujourd’hui et en s'adossant à une production de portraits vidéos enregistrés à travers la Palestine.
Fruit d’un travail intense d’échanges et de croisement des pratiques et des regards artistiques conduit par Roxane Borgna, Laurent Rojol et Jean-Claude Fall, la pièce est interprétée par 8 comédiens et comédiennes palestinien.ne.s.
La moitié de l'humanité, dominée, bafouée, violée, incestée, exterminée, mais légitime, est indéfectiblement en marche vers l'égalité afin de rendre au monde son indispensable féminité.
Dans un dispositif qui s’installe partout, nous adaptons la comédie d’Aristophane dans un dialogue théâtre et documentaire. Avec nos captations photo et vidéo, nos interviews de femmes à travers la Cisjordanie, nous alimentons la pièce d’une source vive pour donner la parole aux femmes palestiniennes au théâtre et au-delà de la scène.
« Pour dénoncer cette injustice, Aristophane, dans son époque, choisit la comédie. Et pour nous, avec ce projet en Palestine, le désir était de recueillir l'énergie de cette marche en cours à sa source au cœur des « actantes » » – Roxane Borgna
Très opportun très bien joué. Des réserves sur les séances filmées et enregistrées. Trop nombreuses et difficiles à suivre
Excellente pièce, excellentes comédiennes et excellents comédiens. Une très belle prestation.
Un théâtre palestinien authentique, ancré dans notre quotidien et en contact direct avec le public ; il n'y a pas de « quatrième mur » séparant les acteurs du public. Des performances très émouvantes, avec les derniers mots d'Iman Aoun sur le fait de ne pas être d'humeur festive, qui ont frappé fort.
Bravo à Mnouchkine de nous avoir permis de voir ce spectacle : gestuelle très expressive et discours militant discret mais qu'on entend bien. Dommage pour les non-arabonophones qu'on doive lire le discours en surtitre (mais la troupe n'y est pour rien !), dommage aussi qu'il y ait des redites entre la 1ère partie et la deuxième dans les discours tenus par les femmes, mais peu importe : on n'entendra jamais assez bien la souffrance des Palestinien(ne)s
spectacle et documentaire très prenant
Spectacle intéressant, surtout le film. On aurait pu mieux situer la date, et la cis Jordanie pour ceux qui connaissent moins la région. Pour la partie théâtre, la salle est trop grande, voix souvent criardes, essayez de jouer au lucernaire par exemple dans un lieu plus intimiste. Merci pour ce courage à maintenir votre théâtre et continuez.
Merci à la troupe du Théatre National Palestinien de porter cette parole féministe audacieuse au milieu de tant de violences sexistes, sexuelles et coloniales. Merci aux documentaristes d'avoir écouté, enregistré et de nous restituer les voix, probablement encore minoritaires, de femmes palestiniennes en résistance contre l'oppression sexiste, sexuelle et coloniale. Et enfin, merci à Ariane MNOUCHKINE d'avoir surmonté son désarroi pour ouvrir sa scène à ce spectacle courageux.
Excellent témoignage de l'iintérêt et l'importance de faire du théâtre même sur un terrain de guerre ou de génocide. Théâtre qui permet la parole des femmes là où ces femmes sont souvent baillonnées.
Pour 14 Notes
Très opportun très bien joué. Des réserves sur les séances filmées et enregistrées. Trop nombreuses et difficiles à suivre
Excellente pièce, excellentes comédiennes et excellents comédiens. Une très belle prestation.
Un théâtre palestinien authentique, ancré dans notre quotidien et en contact direct avec le public ; il n'y a pas de « quatrième mur » séparant les acteurs du public. Des performances très émouvantes, avec les derniers mots d'Iman Aoun sur le fait de ne pas être d'humeur festive, qui ont frappé fort.
Bravo à Mnouchkine de nous avoir permis de voir ce spectacle : gestuelle très expressive et discours militant discret mais qu'on entend bien. Dommage pour les non-arabonophones qu'on doive lire le discours en surtitre (mais la troupe n'y est pour rien !), dommage aussi qu'il y ait des redites entre la 1ère partie et la deuxième dans les discours tenus par les femmes, mais peu importe : on n'entendra jamais assez bien la souffrance des Palestinien(ne)s
La pièce d'Aristophane ne devrait pas être instrumentalisée pour des messages politiques, aucun message d'égalité et fraternité plutôt une version d'un meetoo wokiste dommage les acteurs étaient de bonne qualité.
spectacle et documentaire très prenant
Spectacle intéressant, surtout le film. On aurait pu mieux situer la date, et la cis Jordanie pour ceux qui connaissent moins la région. Pour la partie théâtre, la salle est trop grande, voix souvent criardes, essayez de jouer au lucernaire par exemple dans un lieu plus intimiste. Merci pour ce courage à maintenir votre théâtre et continuez.
Merci à la troupe du Théatre National Palestinien de porter cette parole féministe audacieuse au milieu de tant de violences sexistes, sexuelles et coloniales. Merci aux documentaristes d'avoir écouté, enregistré et de nous restituer les voix, probablement encore minoritaires, de femmes palestiniennes en résistance contre l'oppression sexiste, sexuelle et coloniale. Et enfin, merci à Ariane MNOUCHKINE d'avoir surmonté son désarroi pour ouvrir sa scène à ce spectacle courageux.
Excellent témoignage de l'iintérêt et l'importance de faire du théâtre même sur un terrain de guerre ou de génocide. Théâtre qui permet la parole des femmes là où ces femmes sont souvent baillonnées.
Très bon spectacle. Une adaptation réussie ainsi qu'une mise en scène dynamique. Aborder la condition féminine dans cette époque troublée était très courageux. Donner la parole aux femmes dans leurs diverses aspirations nous a donné une tout autre image de la femme arabe. Réconfortant et émouvant
Spectacle intéressant
Un moment de théâtre si fort, suivi d'un film d'une réalité implacable. Une mise en scène originale et des comédiens à la hauteur du propos !
Je suis allée voir l'ensemble pour la seconde fois et j'ai bien fait, car les femmes ont tellement de propos à exprimer que j'en ai découvert d'autres cette fois-ci. Bravo à la troupe, à sa metteuse en scène, à toute l'équipe. Bravo et merci à Ariane Mnouchkine fidèle dans son engagement militant et généreux, comme aux premiers jours dans les années 70. Enfin, merci pour le documentaire tellement prenant (aux tripes) - et c'était avant cette Naqba infligée à tout un peuple depuis le 7 octobre...
Émouvant spectacle.. à voir de toute urgence !!
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de wagon, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) stationnée dans la gare routière devant le point d'information (départ toutes les 15 minutes, premier voyage 1h15 en semaine et 1h45 le week-end avant le spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : À partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.
Théâtre de l'Œuvre
Théâtre de la Bastille
Théâtre de l'Odéon - Ateliers Berthier
Reine Blanche
MC93
