
Coup de cœur de la rédaction Le 18 juin 2021
Portée par Shakespeare au rang de mythe, l’histoire de Roméo et Juliette dut attendre le XXe siècle avant de s’incarner en ballet grâce à la musique de Sergueï Prokofiev, en 1935. Dans sa production créée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 1984, Rudolf Noureev s’empare de cette partition brillante et énergique pour proposer une version fastueuse, particulièrement cinématographique.
Portée par Shakespeare au rang de mythe, l’histoire de Roméo et Juliette dut attendre le XXe siècle avant de s’incarner en ballet grâce à la musique de Sergueï Prokofiev, en 1935.
Dans sa production créée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 1984, Rudolf Noureev s’empare de cette partition brillante et énergique pour proposer une version fastueuse, particulièrement cinématographique.
Sa chorégraphie s’attache à montrer la mue du jeune Roméo en homme grâce à une Juliette passionnée qui entre tragiquement dans l’âge adulte.
Scènes de bals, provocations juvéniles et duels dans une Renaissance italienne magnifiquement reconstituée permettent de donner corps, relief et puissance à la passion des amants de Vérone en prise avec les haines ancestrales de leurs familles.
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Ezio Frigerio et Mauro Pagano
Lumières : Vinicio Cheli
Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l'Opéra national de Paris
Orchestre de l’Opéra national de Paris
« L’écriture sophistiquée de Rudolf Noureev, qui terrorise toujours les interprètes par sa complexité et son illogisme, se joue ici sur le tranchant de l’épée entre danse et comédie. La construction dramatique des rôles principaux, qui basculent, d’un coup, de l’insouciance au tragique, se double d’une partition chorégraphique éreintante. » Rosita Boisseau, Le Monde, 6 avril 2016
Roméo et Juliette, enfants de la Renaissance, se rencontrent à Vérone lors d’un bal masqué et s’aiment dès le premier regard. Mais cet amour ne peut se dire au grand jour, car leurs illustres familles, les Montaigu et les Capulet, citées par Dante dans son Purgatoire, se vouent une haine ancestrale. Leur amour interdit trouvera sa délivrance dans le caveau, ultime et scandaleuse chambre nuptiale des amants sacrifiés sur l’autel des filiations claniques. De cette tragédie, inspirée de nouvelles italiennes des XVe et XVIe siècles, Shakespeare tire en 1595 le thème de sa pièce, Romeo and Juliet. Il y introduit des scènes de comédie, créant les rôles de la nourrice et de Mercutio, et imagine le personnage sombre de Tybalt.
Peu traité avant le XXe siècle, le drame de Shakespeare connaît un déploiement extraordinaire sous la baguette de Berlioz, Gounod et Tchaikovski. Le cinéma propose également ses relectures, ainsi The Goldwin Follies (1938), dans lequel George Balanchine chorégraphie un dénouement heureux réunissant les Capulet en claquettes et les Montaigu sur pointes, mais aussi West Side Story (1961), mémorable comédie musicale de Jerome Robbins.
Lorsque Serguei Prokofiev s’empare du sujet en 1934, répondant à la commande du Ballet du Kirov de Léningrad, il élabore une partition au plus près du drame shakespearien. Écrite peu après le retour du compositeur dans son pays natal, elle conserve la violence harmonique des œuvres futuristes et expressionnistes, mais confirme son rapprochement avec la tonalité classique. D’innombrables chorégraphes classiques et contemporains s’empareront de cette musique : entre autres, Léonide Lavroski (1940), Frederick Ashton et Serge Lifar (1955), mais aussi John Cranko (1958), Birgit Cullberg (1961), John Neumeier (1974), Iouri Grigorovitch (création pour le Ballet de l’Opéra de Paris, 1978) et Angelin Preljocaj (1991).
Rudolf Noureev créé son Roméo et Juliette en 1977 pour le London Festival Ballet et le remanie en 1984 pour son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris. Sa version, fidèle à la pièce shakespearienne, en restitue avec fougue la jeunesse et la passion. Faisant le choix d’une dramaturgie puissante, où se mêlent faste et violence, truculence et cruauté, le chorégraphe conçoit une vaste fresque aux allures cinématographiques qui rend toute son actualité à la tragédie des amants malheureux.
Ce vendredi 9 juillet, l'orchestre "sciait du bois", et le mot "nuance" n'était pas das leur vocabulaire. Quant à la chorégraphie, elle alternait entre carton pâte et danses folkloriques. Que vient faire un groupe d'ezvones dans ce ballet ?? On aurait dit de la GRS !!! D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé : les applaudissemet était pauvres, le ombre de rappel même pas au minimum syndical. J'ai vu beaucoup de spectateurs ne pas se fatiguer à taper dans leurs mains.
J'ai trouvé la chorégraphie de Noureev stérile. Je toujours admire les danseurs de Ballet Opéra de Paris. Hier soir leur travail était efficace mais sans inspiration. J'était vraiment déçu avec la qualité de l'orchestre.
Pour 2 Notes
Ce vendredi 9 juillet, l'orchestre "sciait du bois", et le mot "nuance" n'était pas das leur vocabulaire. Quant à la chorégraphie, elle alternait entre carton pâte et danses folkloriques. Que vient faire un groupe d'ezvones dans ce ballet ?? On aurait dit de la GRS !!! D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé : les applaudissemet était pauvres, le ombre de rappel même pas au minimum syndical. J'ai vu beaucoup de spectateurs ne pas se fatiguer à taper dans leurs mains.
J'ai trouvé la chorégraphie de Noureev stérile. Je toujours admire les danseurs de Ballet Opéra de Paris. Hier soir leur travail était efficace mais sans inspiration. J'était vraiment déçu avec la qualité de l'orchestre.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevez par e-mail peu de temps après votre réservation.