
Agamemnon, Iphigénie, Électre, Oreste, Hélène : l’histoire des Atrides n’est pas un long fleuve tranquille. Armé d’un humour ravageur et d’un art de la narration qui n’a rien à envier aux plus grandes sagas, Jean-François Sivadier dynamite cette litanie de tragédies avec l’aide d’une jeune et flamboyante génération de comédiens. Du théâtre comme on l’aime, généreux et populaire !
Quel scénariste d’aujourd’hui oserait imaginer un récit plus haletant que celui de cette lignée familiale capable de toutes les atrocités et dont les dieux sacrifient minutieusement chaque membre ? Partant des classiques, de Sophocle à Racine, le grand metteur en scène Jean-François Sivadier et les jeunes diplômés du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris transforment l’histoire des Atrides en une implacable série à rebondissements. Un terrain de jeu idéal pour cette jeune troupe qui s’en donne à cœur joie et ne recule devant aucun effet scénique. Tant mieux : tout tombe à pic dans cette fresque électrisante, aussi drôle que terrifiante. Inoubliable !
« C’est pas moi qui ai commencé ! », semblent dire chacun des descendants d’Atrée aux prises avec la terrible malédiction jetée sur leur famille. Car aucun d’eux ne parvient à stopper cette course folle et tragique où viols, meurtres, infanticides, incestes se succèdent inexorablement. Le ton est résolument rock, la langue aussi actuelle que ciselée, l’énergie bouillonnante. Après l’intimiste Sentinelles présenté en 2023, Jean-François Sivadier met le feu au plateau ! Dans cet incandescent Portrait de famille, la mythologie des Atrides devient un exutoire de la fureur du monde.
« La mise en scène est au cordeau : Jean-François Sivadier prouve une fois encore son grand talent à diriger une troupe et à embraser la scène. » La Terrasse
« Thyeste qui dévore ses enfants, la guerre de Troie et la vengeance d’Oreste donnent paradoxalement naissance à une grande fête théâtrale à l’esprit shakespearien, où l’émotion, le politique et le rire se nourrissent du terreau des tragédies antiques. » Sceneweb
Il s’agit des Atrides mais le spectacle de Jean-François Sivadier n’a rien d’une tragédie racinienne. Il s’agit plutôt d’un joyeux mélange des genres, entre farce et tragi-comédie, dont le principal intérêt est de permettre à cette troupe de jeunes acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et, probablement, d’y prendre un grand plaisir. Sivadier est un grand professionnel de la mise en scène mais aussi de l’écriture théâtrale. Il voyage ici dans tous les registres de de la langue française, de la plus triviale à la plus soutenue, en passant par un savoureux subjonctif de cuisine. On prend plaisir à assister à ce spectacle. Malheureusement, au fil de la représentation, ce plaisir s’émousse en raison d’une construction confuse : on commence par découvrir la deuxième génération des Atrides, celle d’Agamemnon et Ménélas et de la Guerre de Troie. Puis on revient en arrière, à la première génération, celle d’Atrée et son frère Thyeste. Après l’entracte, s’entremêlent l’histoire de la troisième génération, celle d’Iphigénie, Oreste et Electre et une pièce de théâtre jouée par des ringards et consacrée à Agamemnon et Clytemnestre. Tout cela est bien confus et je reconnais avoir décroché et suivi d’un peu loin la péroraison finale consacrée au théâtre.
Pour 1 Notes
Il s’agit des Atrides mais le spectacle de Jean-François Sivadier n’a rien d’une tragédie racinienne. Il s’agit plutôt d’un joyeux mélange des genres, entre farce et tragi-comédie, dont le principal intérêt est de permettre à cette troupe de jeunes acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et, probablement, d’y prendre un grand plaisir. Sivadier est un grand professionnel de la mise en scène mais aussi de l’écriture théâtrale. Il voyage ici dans tous les registres de de la langue française, de la plus triviale à la plus soutenue, en passant par un savoureux subjonctif de cuisine. On prend plaisir à assister à ce spectacle. Malheureusement, au fil de la représentation, ce plaisir s’émousse en raison d’une construction confuse : on commence par découvrir la deuxième génération des Atrides, celle d’Agamemnon et Ménélas et de la Guerre de Troie. Puis on revient en arrière, à la première génération, celle d’Atrée et son frère Thyeste. Après l’entracte, s’entremêlent l’histoire de la troisième génération, celle d’Iphigénie, Oreste et Electre et une pièce de théâtre jouée par des ringards et consacrée à Agamemnon et Clytemnestre. Tout cela est bien confus et je reconnais avoir décroché et suivi d’un peu loin la péroraison finale consacrée au théâtre.
8 bis, avenue Louis Breguet 78140 Vélizy-Villacoublay
En voiture : Vélizy-Villacoublay est voisine de Viroflay, Chaville au Nord, Meudon, Clamart à l’Est et Versailles à l’Ouest.
Depuis l’A86 : Sortie Vélizy-Centre.
Depuis la Porte de Saint Cloud : Pont de Sèvres, puis N118 (direction Bordeaux – Chartres), et A86 direction Versailles – sortie Vélizy-Centre ou sortie Meudon la Forêt-Vélizy zone d’emploi.