Paris des Femmes, édition 2022

du 6 au 8 janvier 2022

Paris des Femmes, édition 2022

Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 10 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. L'édition 2022 explore les variations des ruptures à travers huit pièces courtes.

  • La création théâtrale au féminin

Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 10 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun.

L'édition 2022 explore les variations des ruptures à travers huit pièces courtes.

  • Calendrier

Jeudi 6 janvier à 20h30 : Oublie-moi / La Bibliothèque est en feu / La Découverte de l'Amérique, mise en scène Julie Duclos

Vendredi 7 janvier à 20h30 : Le Quai aux fleurs / Libre ! / Notes bleues, mise en scène Géraldine Martineau

Samedi 8 janvier à 20h30 : Sortir du cadre ! Conférence / Rupture ! / Partir et vivre, mise en scène Victoire Berger-Perrin

  • Programme détaillé

Oublie-moi, de Noémie Lvovsky

Dans le métro, Nathalie aperçoit Éric, l’homme qu’elle n’a pas cessé d’aimer et qui l’a quittée sans explication. Elle parvient à le retenir sur le quai pour comprendre cette rupture mais la réponse d’Éric est insignifiante à ses yeux. Dès lors, elle ne le lâche plus d’une semelle, le harcèle. Débute alors une course à la chimère dans laquelle Nathalie s’égare…
D’après le film Oublie-moi de Noémie Lvovsky (1994), scénario Marc Cholodenko et Sophie Fillières

La Bibliothèque est en feu, de Ruth Zylberman

Rompre d’accord mais avec qui, avec quoi ? Une bibliothèque, des livres : ceux qui arriment, ceux qui recèlent, ceux qui étouffent. Une femme, un homme : Mes livres ? Tes livres ? Nos livres ? Triviale tragi-comédie : je prends Dickens, tu récupères Hugo. Où sont-elles sur les étagères nos histoires racontées et rêvées ? Et les amours et les drames ? Veillent-ils entre les lignes toujours sensibles ? À quel prix leur échapper ?

La Découverte de l'Amérique, d'Olivia Rosenthal

On se demande pourquoi en France on a tendance à vénérer les écrivains américains, obligés dès le matin d’énoncer sur nos ondes, malgré le décalage horaire, des vérités incontournables sur tout et sur n’importe quoi.

Le Quai aux fleurs, de Kaouther Adimi, avec Elissa Alloula, Olivier Broche

Lina, une jeune algérienne, passe un entretien de naturalisation dans une préfecture située quai aux fleurs, à Paris. Les questions de l’employé mais aussi ce lieu chargé de symboles pour elle, vont la pousser à une importante introspection. Changer de nationalité est-il un acte de rupture avec soi ?

Libre ! D'Irène Jacob, avec Ophélia Kolb, Danièle Lebrun

« Je suis un vieux machin, je ne sers plus à rien » dit Marion, 80 ans. À quoi servent nos vieux si on me prend plus le temps de recevoir leurs histoires ? Pour eux, chaque jour c'est une rupture de plus, quelque chose qui s’en va, un rideau qui tombe. Mais avant que les mots de Marion ne s’enfuient complètement, elle se livre à Ariane, sa jeune voisine, qui passe en courant chez elle. La vie est faite de ruptures. Elles nous blessent, nous affolent mais parfois elles sont aussi l’occasion d’oser autre chose : une rencontre, un choix de vie, une prise de liberté.

Notes bleues, de Blandine Rinkel, avec Isabelle Carré

Peut-on trouver du plaisir aux choses tristes ? Qu’est-ce que la « schadenfreude », cette étrange joie prise au malheur des autres ? Et pourquoi les notes bleues - ces dissonances légères qui rendent le chagrin solaire - sont-elles si hypnotiques ? Plongée dans un univers bleu, une femme entame un monologue sur les liens mystérieux et tabous qu’entretiennent, en elle, la rupture et le plaisir.

Sortir du cadre ! Ou la rupture historique par l'image de soi… Conférence avec Jean-Philippe Mercé

Le cadre a été le témoin, le moyen et la finalité de la progressive et nécessaire incursion de la femme-artiste dans l’histoire de l’art. En tant que sujet représenté et objet du regard masculin, si elle est restée longtemps enfermée dans le sens propre et figuré du cadre artistique, la femme réussit à s’en extraire, pour revendiquer et assumer à son tour ses propres compétences techniques et créatives. De sujet regardé, elle devient agent regardant… L’une des formes les plus intéressantes de cette rupture iconographique et culturelle est l’usage de l’autoportrait féminin, et plus particulièrement l’autoportrait montrant l’artiste au travail. L’autoportrait comme une quête de légitimité, un manifeste en rupture inversée. Un paradoxal retour à l’intérieur du cadre, mais cette fois assumé et revendiqué, pour mieux le manipuler et en produire une image démonstrative du savoir-faire de l’artiste.

Rupture ! De et avec Barbara Carlotti

Le 7 décembre 1993, 3h du matin, dans les carrières de craie de Meudon, trois adolescentes donnent un concert, « Rupture » est le nom de leur groupe. Comme moi, elles passent leur bac au Lycée de Sèvres cette année-là. Je les retrouve vingt ans plus tard dans un café à Montparnasse pour évoquer la genèse de leur impressionnante performance.

Partir et vivre, de Nathalie Rykiel

Une rupture, c’est la fin du monde. La fin d’un monde, plutôt. Et toujours, le commencement d’autre chose. C’était le 10 février 2012 et c’est le jour où j’ai rompu. Avec eux. C’est le jour où je leur ai dit - en pleine gueule et prête à en prendre plein la gueule - que notre histoire s’arrêtait là. Que je les quittais. Pour qu’ils vivent. Sans moi. Et moi aussi, je vivrai, sans eux.

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Spectacle terminé depuis le samedi 8 janvier 2022

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