Spectacle joué en mandarin, surtitré en français.
L’histoire, rocambolesque, défraya en son temps la chronique : un jeune comptable de l’ambassade de France en Chine s’éprend d’un artiste de l’opéra de Pékin… qui lui avoue bientôt qu’il est une femme. Vingt ans plus tard, le couple se retrouve accusé d’espionnage par la France. Le jeune employé d’ambassade a trahi son pays par amour… Mais il a, semble-t-il, toujours ignoré une chose : sa compagne était vraiment un homme…
Adaptée à l’écran par David Cronenberg sous le titre M. Butterfly, cette ténébreuse affaire inspire désormais la création d’un opéra de chambre, Mr. Shi and his Lover, conçu par des artistes de Macao et de Toronto. Comment ces deux amants-là se sont-ils connus, aimés et trompés ? Puisque dans l’opéra chinois, les hommes tiennent des rôles de femme, Mr. Shi a-t-il poussé son art dans ses retranchements les plus intimes ?
C’est ce qu’ausculte ce drame en forme de face à face, dont la musique hybride avec facétie des références asiatiques et occidentales, combinant influences classiques, oeuvres phare de l’opéra de Pékin et pop des années 1960. Au détour de l’étrangeté du fait divers, le spectacle, couvert de récompenses par la critique canadienne, propose une réflexion sur les illusions conjuguées de l’amour et de l’opéra.
« Mr. Shi and His Lover carries the full impact and provocative power of a grand theatrical drama (...) Jordan Cheng is mesmerizing » Toronto Star
« An engaging, provocative evening for mind and ear that will intrigue lovers both of theatre and of opera (...) fiercely committed performances » NOW Magazine
« Musically delightful (...) a constant delight (...) A show for the musically adventurous » The Globe and Mail
« a mesmerising, slow dance with what it means to wish for more [...] Njo’s score is a brilliant mix of atmosphere and muscle.» Musical Toronto
« an exquisitely poetic collection of musical conversations and soliloquies (...) a beautifully rich character study » Mooney on Theatre, Toronto
« Cheng’s ability to transition smoothly and utterly ambiguously between story teller, character in the story and the kind of meta character of his/her operatic self is uncanny.» John Gilks, operaramblings
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