
du 3 au 5 déc. 2025
De l'Éden à Athénée
Louis Jouvet : vers le théâtre d'art
Accueil du public
Inauguré en 1896 et classé Monument historique, l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet compte parmi les plus belles salles à l'italienne de Paris. Aux richesses architecturales du théâtre s’ajoute un inestimable patrimoine artistique marqué par la figure de Louis Jouvet qui a dirigé le théâtre de 1934 à 1951.
L’Athénée est subventionné par l'Etat depuis 1982, et dirigé par Patrice Martinet, fondateur du festival Paris quartier d'été, depuis 1993. Son projet donner à entendre, dans une salle aux résonances exceptionnelles, de grands textes des répertoires théâtral et lyrique, dans des mises en scène innovantes, parfois insolentes, et des créations contemporaines, toujours dans le souci de les rendre accessibles à un public aussi large que possible.
Ses mots d'ordre : qualité littéraire et prééminence du jeu de l'acteur ou bien : des textes et les voix qui les portent ! De nombreux concerts et récitals prennent place également dans cette salle à l’acoustique remarquable.
Aux richesses architecturales de l'Athénée s'ajoute un inestimable patrimoine artistique : la figure de Louis Jouvet qui dirigea ce théâtre de 1934 à 1951, date de sa mort, a profondément marqué un lieu qui lui rend hommage en portant son nom. Ce grand acteur populaire, chéri du cinéma, était avant tout un homme de théâtre.
De cet art, avant de devenir le metteur en scène et le comédien que l'on sait, il aura exploré tous les recoins : machiniste, costumier, accessoiriste, peintre et éclairagiste. Rien d'étonnant de la part de celui qui se plaisait à dire que « l'humble connaissance de la pratique est le chemin le plus sûr pour aller à la vérité ».
La leçon d'exigence d'une personnalité sans concession, qui, avec le concours complice du décorateur Christian Bérard aura su défendre tant la création contemporaine (Giraudoux) que la redécouverte des classiques (Molière, Corneille...), et dont l'ombre habite toujours la salle à l'italienne qu'il aima entre toutes.
Après Louis Jouvet, d'autres grandes personnalités ont investi, l'espace d'un spectacle, le plateau de l'Athénée : Peter Brook, Jean Vilar, Claude Régy, Matthias Langhoff. La direction novatrice et éclectique de Pierre Bergé, entre 1977 et 1981, voit l'ouverture, sous les combles de l'Athénée, d'une petite salle baptisée du nom de Christian Bérard et consacrée principalement au théâtre d'essai. Avec les Lundis Musicaux, il donne à entendre les plus belles voix lyriques de notre temps. Côté théâtre il reçoit Antoine Vitez, Jean Marais, Pierre Dux, Delphine Seyrig, Sami Frey...
En 1982, Josyane Horville succède à Pierre Bergé : plus de soixante-huit compagnies sont accueillies, et, avec elles, Daniel Mesguich, Alain Françon, Christian Rist, Brigitte Jaques... un foisonnement théâtral dont on retiendra, entre autres, le fameux Elvire-Jouvet 40...
Patrice Martinet, fondateur du Festival Paris Quartier d'été, prend la direction de l'Athénée le 1er juillet 1993. Une nouvelle politique artistique s'affirme. L'Athénée trouve désormais sa place entre tradition et modernité en revendiquant deux caractéristiques fondamentales : qualité littéraire et dramatique des textes représentés et prééminence du jeu de l'acteur.
Ont notamment travaillé à l'Athénée, ces dernières saisons : Redjep Mitrovitsa, Philippe Caubère, Fabrice Luchini, Valère Novarina, Stéphane Braunschweig, Jean-Marie Villégier, Alain Françon, Marcel Bozonnet, Joël Jouanneau, Daniel Mesguich, Claude Stratz, Jacques Lassalle, François Rancillac.
En septembre 2015, le théâtre ferme pour travaux de restauration, de confort et d'accessibilité.
En 2021, Olivier Poubelle, Olivier Mantei et Bernard Le Masson deviennent propriétaires du théâtre et Olivier Poubelle en prend la direction. Tout en respectant l’esprit laborantin du lieu, le théâtre fait la part belle aux rencontres artistiques fortes et à la création, dans une volonté d’ouverture à un large public.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, le théâtre dispose d’un ascenseur permettant d’accéder aux huit places - réservées aux personnes à mobilité réduite – situées en orchestre de la grande salle. Nous vous remercions de nous prévenir au moment de la réservation pour vous accueillir dans les meilleures conditions au 01 53 05 19 19.
Pour les personnes malentendantes le théâtre dispose de 5 casques audio et de 5 colliers boucle magnétique. Ces équipements sont disponibles et à retirer au rez-de-chaussée.
À rebours d’une adaptation littérale du conte cruel de Jules Renard, Poil de Carotte, le trio Flavien Bellec, Étienne Blanc et Solal Forte s’appuie sur l’expérience de l’humiliation portée par le roman pour déconstruire la représentation théâtrale.
Sur l’invitation du Palazzetto Bru Zane et après le succès de Coups de Roulis à l’Athénée en 2023, la metteuse en scène Sol Espeche retrouve le plaisir de la parodie, l’essence du Petit Faust à sa création, où le poids du destin originel ressemble bien plutôt à une prosaïque Roue de la fortune télévisée…
Alceste, champion de la sincérité, est épris de Célimène, jeune veuve mondaine tout à la fois superficielle, profonde et attirante, courtisée par tout ce que Paris compte de courtisans infatués.
Inscrits avec humour dans une démarche de déconstruction de la représentation théâtrale, Flavien Bellec, Étienne Blanc, Clémence Boissé et Solal Forte ont, cette fois, pour point de départ une troupe de fortune embarquée depuis de longues années dans l’écriture d’une pièce de théâtre.
Ce trio parisien mêle jazz, folk, et musique de chambre, entre chansons hybrides, berceuses sous-marines et groove exaltant.
L’Homme qui aimait les chiens est un roman de Leonardo Padura oscillant entre tragédie et polar. On y suit la piste de Trotski et de son assassin Ramón Mercader, alias Jacques Mornard, de la Révolution russe à la guerre d’Espagne, jusqu’à leur rencontre dramatique à Mexico.
Né dans une famille de musiciens à La Havane, Cuba, le pianiste Harold López-Nussa aime explorer la richesse de la tradition musicale cubaine, entre éléments classiques et folkloriques et populaires, qu’il mêle au jazz et à l’improvisation.
Cendrillon est le dernier opéra de Pauline Viardot, compositrice, pianiste et cantatrice, qui est l’une des grandes figures oubliées de la vie musicale française du XIXe siècle. Créé en 1904, l’ouvrage est une variation lumineuse du conte de Perrault, qui rend le destin de l’héroïne plus réaliste et plus humain sans altérer le merveilleux de l’histoire.
ALA.NI suit un parcours à part, entre poésie, héritage caribéen et quête d’émotion brute. Après avoir prêté sa voix à des artistes comme Blur ou Mary J. Blige, elle se dévoile en 2015 avec You & I, un premier album aux accents rétro, salué pour sa délicatesse.
Dix jeunes dans un théâtre abandonné. Dehors, le chaos, mais dedans, un pacte : raconter des histoires, pour se souvenir que la vie continue ; comme autrefois Giovanni Boccaccio qui écrivit Le Décaméron pour conjurer la peste et la peur.
Réuni autour de la saxophoniste Ornella Noulet et de leur passion commune pour la musique de John Coltrane, ce quartet bruxellois porte le nom d’Ola Tunji, ce percussionniste africain de New York qui marqua la New Thing des années 1960.
Les « All Stars » des Lundis Musicaux fêtent Noël avec le public de l’Athénée ! Retrouvez les chanteurs Neima Naouri, Pablo Campos et Damien Pass pour un Noël à Broadway.
C’est la nuit chez Julia et Paul, la cinquantaine, deux brillants universitaires totalement voués à leurs carrières. Alors que Julia parle à Paul du vide qui a envahi leurs vies et de son absence de désir, sa nouvelle collaboratrice Joséfine et son compagnon Tilman sonnent à la porte...
Après le succès de Masques et nez où il s’adonnait avec humour et passion à une vraie-fausse leçon de théâtre, l’auteur et metteur en scène Igor Mendjisky revient au théâtre de masque avec Notre Humble Avis.
Sons of Jumira est un jeune trio d’Amsterdam soutenu par le festival et label Super-Sonic Jazz et dont le premier EP sortira quelques semaines avant ce concert.
Croisant les archets au violon et au violoncelle depuis leur tendre enfance, les frères Théo et Valentin Ceccaldi sont deux véritables aventuriers du son. Leur pratique singulière des instruments à cordes les pousse à sans cesse se réinventer, se mettre en danger et surprendre.
Pour cette soirée consacrée à la figure d’Erik Satie, Alphonse Cemin a convié Julie Fuchs, sa complice de longue date, soprano acclamée sur toutes les scènes.
Un homme marié, qui a omis de le préciser à ses trois conquêtes, part en week-end avec sa femme et sa fille adoptive, Nanette. Mais rien ne se passe comme prévu…
Le célèbre altiste anglais Lawrence Power transformera la salle Louis-Jouvet en un instrument immersif mêlant musique, vidéo et design sonore. Avec la réalisatrice Jessie Rodger et le sound designer Brett Cox, il propose une expérience sensorielle qui interroge notre perception de la scène et du son, entre miroirs et illusions.
Emblématique de la comédie française développée par Molière, L’Avare fut adapté en 1720 à Venise sous la forme d’un intermezzo composé par Francesco Gasparini, sur un livret d’Antonio Salvi. Si certaines répliques sont traduites au mot près, l’intrigue est cependant resserrée, les personnages réduits de quinze à quatre et le récit proposé du point de vue d’un personnage féminin.
Après un mémorable et bouleversant concert dédié aux parcours afro-américains et queers, Our People, Kunal Lahiry revient à l’Athénée avec le baryton Jarrett Ott. Ensemble, ils explorent un programme passionnant qui mêle les œuvres de Ravel, Copland, Schubert, aux compositeurs contemporains.
Les Ailes du désir est une commande de la co[opéra]tive au compositeur Othman Louati, dont c’est le premier opéra, sur un livret de Gwendoline Soublin adapté du film de Wim Wenders. Celui-ci nous entraine dans une pérégrination poétique dans Berlin à travers le regard et l’écoute de deux anges qui veillent sur les humains.
On ne présente plus Julius Drake, pianiste légendaire des Lundis Musicaux. Cette saison, il revient accompagné de la mezzo-soprano Alice Coote, célèbre pour ses interprétations de Haendel, Strauss ou Wagner, tout comme son approche unique des rôles féminins et masculins, au-delà des stéréotypes.
Après avoir enflammé les planches de l’Athénée en 2023, les stars françaises Sandrine Piau et David Kadouch reviennent avec un récital empreint de la magie des contes.
Chef de file de la jeune génération de jazz sud-africaine, le pianiste Nduduzo Makhathini, explore les liens entre musique et sacré dans son dernier album, uNomkhubulwane, une suite en trois mouvements hommage à la déesse zouloue.
Amies de longue date, la mezzo-soprano Fleur Barron et la soprano Axelle Fanyo se retrouvent à l’Athénée pour une soirée dédiée au cabaret, sur le thème des sept péchés capitaux. À leurs côtés, le pianiste Julius Drake, habitué des Lundis musicaux et interprète du Winterreise en grande salle cette saison.
Le ténor Laurence Kilsby et la pianiste Ella O’Neill sont les deux étoiles montantes du récital à ne pas manquer. Après un premier album acclamé, paru chez Deutsche Grammophon, ils révèlent un nouveau programme à l’Athénée.
Le baryton Huw Montague Rendall et le pianiste et chef d'orchestre Hélio Vida interprète des chefs-d'œuvre du récital.
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris
du 3 au 5 déc. 2025
Les garçons et Guillaume, à table
2010
Le Voyage de Gulliver
2022-2025
La cantatrice chauve
2007-2018
La douleur
2022