Minuit cinquante premier décembre

Une scène vide. Au milieu de cette scène, un trou. A minuit cinquante, un premier décembre, débute un étrange rituel. Mouloud est le premier cobaye de l'étrange expérience qui commence, ou qui a déjà commencé depuis longtemps. Quand vient la sonnerie, il faut commencer à parler.
Mouloud deviendra Alain, puis Ramon, et le même sort les attendra. Ils feront la rencontre de Marie-France, Christelle et Laurence, fantasmes ou réalités, venues pour les aider à mieux supporter la solitude et l'isolement, rouages de la broyeuse sociale, qui essaieront de les guérir de leurs mots.
Quand viendra le tour de Ramon, un grain de sable enrayera la machine. Les dysfonctionnements s'enchaineront. On ne saura plus qui est qui. On peinera à retrouver le chemin des toilettes. Il y aura de l'amour. De la violence aussi. Mais la machine fera tout pour qu'un retour à la normale ait lieu...

Comédien dans les précédents projets de la Cie de l'éventuel hérisson bleu, Hugo Mallon est passé au travail de plateau pour porter à la scène son troisième texte.