Elle n’a pas encore vingt ans, la jolie moue de son sourire garde encore quelques réminiscences d’enfance et pourtant, Mayra Andrade, Capverdienne comme Cesaria Evora, est déjà une des figures de son pays. Elle appartient à cette nouvelle génération de chanteuses qui ont bâti leur style au fil des transhumances familiales.
Née à Cuba, Mayra Andrade passe quelques années au Cap-Vert, puis au Sénégal, où elle apprend à écrire directement en français et découvre une autre culture et d’autres coutumes. Elle apprend ensuite le portugais en Angola avant de faire un détour par Bonn « où la vie était plus calme » et de s’installer à Paris avec allers et retours au Cap-Vert. « Quand on bouge, on est obligé de changer de disque dur et de s’adapter » dit-elle. Apparemment ça lui a réussi.
Découverte il y a quatre ans - à seize ans - aux jeux de la francophonie d’Ottawa où elle remporta la médaille d’or, Mayra Andrade n’a depuis cessé d’enchanter les scènes, du Brésil au Maroc en passant par l’Espagne et la France et d’enthousiasmer un public qui ne cesse de grandir, car elle est de la race des chanteuses populaires.
Loin des chansons langoureuses auxquelles nous a habitués Cesaria Evora, Mayra Andrade chante surtout le Cap-Vert enjoué, celui de cette part de l’archipel où règne une musique rythmée aux consonances proches des tempos brésiliens. Passant par tous les registres avec une stupéfiante aisance, elle chante la joie de vivre sur une musique qui incite à la danser.
Mayra Andrade : voix, guitare, percussions
Ricardo Feijao, Nelson Ferreira, Tarcisio Pinto Gondin : guitares
Zé Luis Nascimento : percussions
« Elle est incroyable ! Elle a la beauté, le talent, un répertoire, la personnalité... » France-Inter
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