Les chagrins blancs

Paris 5e
du 22 septembre au 5 novembre 2011

Les chagrins blancs

L’espace d’une nuit, une jeune femme désespérée reçoit la visite incongrue de sa mère, sa grand-mère, et son arrière grand-mère, toutes les trois mortes. Des destins de femmes qui retracent l’histoire de la Femme. Une fresque de la féminité sur un siècle !
  • Un fresque de la féminité sur un siècle

Une jeune femme désespérée reçoit la visite incongrue de sa mère, sa grand-mère, et son arrière grand-mère, toutes les trois mortes. L’espace d’une nuit, ces femmes vont reprendre ensemble le fil de leur histoire et en découdre avec ce qui pèse sur leur héritière. Une histoire chaotique, rugueuse, pleine de fantaisie, dans laquelle les sentiments se tiraillent, puis insufflent l’espoir d’un nouveau départ.

La pièce est le fruit d’un travail collectif, une écriture à quatre... Stéphanie Colonna, Alexandra Galibert, Barbara Grau et Caroline Sahuquet sont avant tout des amies qui rêvaient de jouer ensemble un texte qui leur parle. L’écriture s’est imposée d’elle-même, au fur et à mesure des recherches. Finalement, elles avaient une idée très précise des thèmes à aborder, des personnages, il ne restait plus qu’à l’écrire… Un pari ambitieux, mené à bien grâce à une volonté de laisser s’exprimer chacune tout en construisant une écriture particulière, homogène.

Début 2009, Justine Heynemann rejoint l’équipe en tant que metteur en scène. Son regard neuf et expérimenté nourrit le projet d’une nouvelle énergie. Elle y apporte toute sa sensibilité et beaucoup de précision.

  • Le mot de la metteure en scène

Les Chagrins Blancs, c’est un texte de chair, de corps et d’émotions : un texte d’actrices. Une écriture directe et incarnée qui m’est allée droit au coeur, à la première écoute. Les Chagrins Blancs m’évoquent l’univers du cinéaste Almodovar. Une famille de femmes aux tempéraments de feu, qui parlent beaucoup, sans jamais oser se dire l’essentiel. La pièce est ponctuée de non-dits, de silences et de regards chargés de sens, mais aussi de fantaisie et d’éclats de rire. Cette performance d’équilibriste entre le rire et les larmes, ce fil tendu entre deux états, exige un travail de recherche important pour les acteurs, comme pour le metteur en scène.

En racontant les destins de ces femmes, la pièce retrace l’histoire de la Femme. Une fresque de la féminité sur un siècle ! Les corps ont changé, le langage aussi et il s’agit de restituer cette évolution. Les costumes jouent un rôle prépondérant : ils sont les témoins d’une époque et surtout le symbole de la relation qu’avait chaque femme à son corps.

La scénographie, pour mettre en valeur et contraster avec ces personnages hauts en couleur, se doit d’être épurée, très graphique. L’idée d’un hôtel particulier vide, suggéré par le texte, doit se transformer en espace concret et signifiant. Il y a beaucoup à imaginer autour de ce lieu paradoxal, un no man’s land luxueux, dans lequel se perd une jeune femme. Cette « maison » la confronte au vide, à ses angoisses, aux fantômes du passé, comme si le présent n’avait plus de place pour s’y loger, comme s’il fallait traverser le néant pour mieux se retrouver…

Un voyage palpitant que je souhaite proposer aux spectateurs avec toute la foi et l’émotion qui ont construit ce projet.

Justine Heynemann

  • La presse

« Les quatre comédiennes […] trouvent le ton juste dans l’alternance des règlements de comptes et des élans de tendresse. La mise en scène de Justine Heynemann donne à lire les différentes époques […]. Elle a du charme et de la douceur. TT » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama Sortir

« […] une émouvante et pertinente traversée de l’histoire et des femmes à travers le temps. » Dominique Darzacq, Webthea

« […] Les chagrins blancs, un bien joli titre de pièce, plein de tendresse nostalgique, écrite à quatre mains, jouée en quatuor par quatre femmes différentes les unes des autres. » Djalila Dechache, Un fauteuil pour l’orchestre

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Informations pratiques

Mouffetard

73, rue Mouffetard 75005 Paris

Spectacle terminé depuis le samedi 5 novembre 2011

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