Les bonnes

Paris 6e
du 11 juillet au 1 septembre 2012
1h25

Les bonnes

Trois femmes sur un plateau : deux bonnes et Madame. Trois femmes pour nous révéler autre chose de ce grand texte de Genet. Dans la mise en scène de Serge Gaborieu et Armel Veilhan, c'est aussi l'humour et les jeux de l'enfance qui affleurent au-delà de l'étouffement et de la quête d'amour.
  • Un fait divers

Deux bonnes, deux soeurs, Claire et Solange, tissent une machination contre l’amant de leur maîtresse, Monsieur. Il est emprisonné mais rapidement libéré. Claire et Solange craignant alors d’être démasquées décident soudain d’empoisonner leur maîtresse…

  • Le labyrinthe des bonnes

« Avec mon compère Serge Gaborieau, l’envie commune de tirer le fl du polar de la pièce, de redonner tout son suspens à l’intrigue et toute la comédie de la pièce de Jean Genet qui, sous la trompeuse construction classique, ne cesse de brouiller les pistes, de noyer le drame conventionnel et attendu à l’annonce du crime. Les faits, l’histoire, le contexte sont par magie transmués par Genet en un chant créateur universel autant qu’en une partie de poker menteur où les comédiennes sont appelées à devenir ses complices en faux et usages de faux.

Avec Jacques-Benoît Dardant, nous avons imaginé la scénographie d’un espace purement imaginaire, sorte de labyrinthe genésien où, avec très peu d’éléments, la chambre de madame apparaîtra et disparaîtra, mais aussi la chambre des bonnes, le dédale des couloirs d’un grand et luxueux appartement bourgeois devenu un navire clandestin dans la nuit, cap sur la Guyane. La scénographie des « Bonnes » est née dans l’espace des répétitions de notre nouveau lieu, se confondant souvent avec celui-ci pour notre plus grand plaisir. Jamais je n’aurais pensé créer une pièce dans un espace construit par notre équipe et imaginé par nous !

Mais Les Bonnes c’est aussi les enfants que nous avons été et qui ont tous joué un jour à se travestir. Ce travestissement, cette transformation, c’est bien la première chose que le théâtre m’ait proposé ; Les Bonnes sont restées pour moi une affaire de jeunesse. Cette confusion permanente des sentiments et du désir, cet enchaînement au regard de l’autre et à son désir pour l’autre que l’on voudrait être jusqu’à la nausée. Ce besoin de fascination et cette érotisation de la fascination alors que tout nous éveillerait à un premier printemps, et que tout devrait nous conduire à la vie simple et merveilleuse : l’écriture des « Bonnes » purge le noir théâtre de l’adolescence.

Depuis le fait divers, drame d’une condition sociale, d’un inceste qui ne trouvera d’issue que dans la mort, Genet déplie unes à unes toutes les dimensions de l’action, finissant par atteindre le mythe.

Armel Veilhan

  • Presse

« Créée l’an dernier par la compagnie Théâtre A, cette pièce a donné lieu à une centaine de représentations au Lucernaire avec Marie Fortuit et Violaine Phavorin, deux jeunes comédiennes époustoufantes, dans le rôle des deux soeurs. Elles sont au côté de la grande Odile Mallet qui incarne à merveille Madame, dans une sobre esthétique japonisante. » Ouest France

« La lecture claire qu'en donne Armel Veilhan et Serge Gaborieau fait la part belle au jeu et au théâtre comme manière d'exister et de retrouver sa dignité. Une esthétique japonisante transforme le polar en cérémonie qui vire au drame. Marie Fortuit et Violaine Phavorin, les deux soeurs, sont mutines, pétillantes. Odile Mallet, en Madame, est parfaite. » Télérama

« Une proposition qui, par ailleurs, s'articule sur la grande différence d'âge entre les protagonistes, les bonnes, interprétées par deux jeunes comédiennes, Marie Fortuit et Violaine Phavorin, et la patronne, incarnée par Odile Mallet, et dont les parti-pris, dans un registre de jeu réaliste, sont aussi forts que singuliers. » Froggy's delight

« Les deux jeunes comédiennes Marie Fortuit et Violaine Phavorin , dans un jeu investi et réaliste, expriment avec force et intériorité toute l’ambivalence, la véhémence, la monstruosité, la révolte et la noirceur des sentiments manifestés et qui assaillent sans foi ni loi leurs esprits endiablés. Quant à Odile Mallet, en madame, elle fait preuve d’une étonnante présence où en bourgeoise écervelée d’une insouciance condescendance, elle est irrésistible. Un huit clos saisissant où le jeu déformant des possibilités renvoie aux résonances les plus intimes, abyssales et secrètes de l’âme humaine. » Publik'art

Sélection d’avis du public

RE: Les bonnes Le 9 août 2012 à 13h10

Une très belle mise en scène de ce puissant texte. Toute la complexité des sentiments est délivrée ici grâce au jeu contrasté de ce trio de comédiennes dont l'entente scénique est évidente. Quel plaisir aussi de retrouver Odile Mallet sur scène, dont le talent n'est plus à pouver. Un très bon moment au Lucernaire!

RE: RE: un vrai moment de théâtre Le 16 juillet 2012 à 09h35

un trio de comédiennes qui dépote! ça vaut le détour! 1h10 accroché à leurs lèvres, qui nous délivrent un texte magistral. bon spectacle à tous!

RE: un vrai moment de théâtre Le 15 juillet 2012 à 13h54

je confirme ! c'est à ne manquer sous aucun prétexte:-)

Les bonnes Le 11 septembre 2011 à 23h38

Une très belle lecture de ce grand texte de genet. Deux jeunes comédiennes époustouflantes de justesse et d’enfance, entourée par une Madame terrifiante de tendresse et de fantaisie mondaine, le tout dans une scénographie épurée, chargée de sens : ambiance géométrique, des espaces croisés, confondus pour mieux se révéler au public en haleine jusqu’au dénouement de ce drame si magnifiquement conté par l’auteur. Allez-y les yeux fermés !

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RE: Les bonnes Le 9 août 2012 à 13h10

Une très belle mise en scène de ce puissant texte. Toute la complexité des sentiments est délivrée ici grâce au jeu contrasté de ce trio de comédiennes dont l'entente scénique est évidente. Quel plaisir aussi de retrouver Odile Mallet sur scène, dont le talent n'est plus à pouver. Un très bon moment au Lucernaire!

RE: RE: un vrai moment de théâtre Le 16 juillet 2012 à 09h35

un trio de comédiennes qui dépote! ça vaut le détour! 1h10 accroché à leurs lèvres, qui nous délivrent un texte magistral. bon spectacle à tous!

RE: un vrai moment de théâtre Le 15 juillet 2012 à 13h54

je confirme ! c'est à ne manquer sous aucun prétexte:-)

Les bonnes Le 11 septembre 2011 à 23h38

Une très belle lecture de ce grand texte de genet. Deux jeunes comédiennes époustouflantes de justesse et d’enfance, entourée par une Madame terrifiante de tendresse et de fantaisie mondaine, le tout dans une scénographie épurée, chargée de sens : ambiance géométrique, des espaces croisés, confondus pour mieux se révéler au public en haleine jusqu’au dénouement de ce drame si magnifiquement conté par l’auteur. Allez-y les yeux fermés !

Informations pratiques

Lucernaire

53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris

Bar Librairie/boutique Montparnasse Restaurant Salle climatisée
  • Métro : Notre-Dame des Champs à 166 m, Vavin à 234 m
  • Bus : Bréa - Notre-Dame-des-Champs à 41 m, Notre-Dame-des-Champs à 129 m, Guynemer - Vavin à 161 m, Vavin à 235 m, Rennes - Saint-Placide à 393 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Lucernaire
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 1er septembre 2012

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