Les Vagues

du 14 septembre au 15 octobre 2011

Les Vagues

Les Vagues déploient, de l’enfance à la vieillesse, les monologues intérieurs de six figures, six pures subjectivités. Marie-Christine Soma, à travers Virginia Woolf, cherche à comprendre comment dire l’entièreté de l’être humain qui sans cesse renaît et s’écroule comme une vague.
  • Saisir le flux du temps

Les Vagues déploient les soliloques intérieurs de six personnages, ou plutôt de six figures : Rhoda, Jinny, Suzanne, Neville, Bernard et Louis, de la petite enfance à la vieillesse ; ces soliloques se présentent sous forme de répliques, de dialogues intériorisés, une sorte de théâtre silencieux et pourtant peuplé de mots. “ Cela ” parle, de conscience à conscience, dans une sorte d’adresse muette.

L’écriture de Woolf est une écriture de la sensation, des affects, des perceptions, qui rend compte de la simultanéité et de la conjonction de tout ce qui nous traverse à chaque instant, ce qui entre dans notre champ de vision, atteint notre oreille, nous fait frissonner : de la pensée la plus haute et la plus abstraite à la remarque la plus triviale, la plus banale. Tout ce qui fait que nous ne sommes jamais “ un ”, précis, défini, déterminé, dans le moment présent, mais ouvert, multiple, paradoxal, contradictoire et toujours en deçà ou au-delà de ce moment.

De l’enfant, de l’adolescent que nous avons été, nous gardons, bien plus que des souvenirs, la trace indélébile, une forme inscrite pour toujours, un creuset dans lequel les milliers de jours passés viennent se couler, se teintant différemment, mais nous pensons toujours avec et par cette partie de nous qui tout à la fois a existé, n’existe plus et demeure. De cela Virginia Woolf a parlé mieux que quiconque. L’expérience, les événements, les accidents, l’apparence qui se modifie, tout cela n’est rien. Au fond il y a cette cire fragile et blanche, prête à couler dans toutes les directions possibles, qui nous constitue ontologiquement, essentiellement.

D’une certaine façon, c’est le temps qui est le sujet des Vagues, comment saisir ce flux, cette catégorie de pensée, ce champ sur lequel les figures se développent, s’entrechoquent au gré de la contingence de leurs existences.

C’est pourquoi, dès le début, cette adaptation a été conçue en pensant que deux acteurs de génération différente prendraient successivement en charge chaque figure créée par Virginia Woolf. Ils sont donc douze comédiens sur scène. La communauté qu’ils forment constitue l’utopie essentielle de cette aventure, et je les en remercie.

Marie-Christine Soma

  • La presse

« Une mise en scène des Vagues impressionnante. » Le Journal du dimanche, Annie Chénieux, 21 septembre 2011.

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La Colline (Théâtre National)

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Spectacle terminé depuis le samedi 15 octobre 2011

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