
Depuis 2012, dans Face à leur destin, un ensemble de six pièces, Ahmed Madani met en scène la jeunesse des quartiers populaires et en montre tous ses visages. À partir de 13 ans.
À partir de 13 ans.
Anissa cherche son père qu’elle n’a jamais connu. Alors qu’elle retrouve sa trace de manière totalement rocambolesque, Ahmed Madani l’enjoint à partir à sa recherche et l’accompagne dans cette improbable aventure au fin fond du New Hampshire.
De ce voyage naît un spectacle où s’entrelacent deux regards : celui d’Anissa, bouleversant, et celui d’Ahmed, complice. Ensemble, ils interrogent la filiation, la liberté, le hasard des rencontres, la notion de destin et la place de l’art dans nos vies. Une ode tendre à la résilience, ponctuée de pâtisseries chocolatées et caramélisées à savourer ensemble.
« Cette quête emmène le spectateur vers des territoires émotionnels inattendus, et pour certains troublants. La mécanique Madani est bien là, avec cette aptitude à creuser les intimités sans impudeur et les émotions sans exhibition. Une appréciable prouesse. » Marianne
« Comme toujours dans les spectacles du metteur en scène, les mots jamais décoratifs et surtout pas fatalistes rejoignent plutôt l’action, avec pudeur et délicatesse : ils déjouent les attentes, impliquent le public et transforment même l’avenir. Il est rare que la vie et le théâtre s’imbriquent et se renforcent de manière aussi délectable et généreuse. » La Terrasse
« Ahmed Madani a le don pour récolter la parole et transformer des récits intimes, faits de tragédie et de comédie, en expériences théâtrales inoubliables. » Le Monde
« Avec cette œuvre, mon choix de nourrir l’écriture du matériau brut de la vie des protagonistes aura été poussé au plus loin. En plongeant dans la vie d’Anissa, je n’ai pas réalisé tout de suite à quel point je plongeais dans la mienne. J’ai toujours su que raconter la vie des autres était ma façon de raconter la mienne, mais cette fois-ci, je n’ai pas pu, ou pas voulu, garder de distance et j’ai été impliqué de manière décisive. Ce parcours inhabituel dans la création d’un spectacle m’a poussé à m’engager avec beaucoup de plaisir sur la scène, pour y faire part de ma propre expérience dans le déroulement des évènements. Tout comme Anissa qui incarne sa propre personne, le personnage que je joue n’est autre que moi-même. Notre complicité et notre manière de jouer donne à voir sur la scène un duo bien peu différent de celui que nous formons dans la vie.
Cette volonté d’une interprétation réaliste a pour but de briser le quatrième mur et de faciliter le rapport avec le public, favorisant ainsi l’accès du théâtre à ceux, particulièrement les jeunes, qui n’osent jamais en franchir les portes. Mon souhait est de réduire l’écart entre ceux qui jouent et ceux qui regardent, en laissant à ces derniers la possibilité de les rejoindre sur scène comme leurs ombres bienveillantes. Cet enjeu essentiel est porté avec grâce et sensibilité par la faconde d’Anissa, par son charme, sa générosité, sa liberté de jeu intuitive, vivifiante et si joyeuse. »
Ahmed Madani
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris