Les Paillettes de leur vie ou la paix déménage prolonge le zoom opéré par la Trilogie du Troisième Type. Après le genre et la verge, Mickaël Délis explore la semence des hommes. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Les Paillettes de leur vie ou la paix déménage prolonge le zoom opéré par la Trilogie du Troisième Type. Après le genre et la verge, Mickaël Délis explore la semence des hommes.
Du délire aristotélicien sur les fluides aux nouvelles modalités de filiation, c'est la figure du père au fondement de l’enflure patriarcale qui pose ici question. Sur scène, des personnages nombreux entourent un fils qui a perdu son papa, qui donne son sperme à l’hôpital Tenon et qui ne veut surtout pas d'enfant. Ambiance.
Les Paillettes de leurs vies, ou la paix déménage est le troisième et dernier volet de La Trilogie du Troisième Type. Dans cet opus, l’auteur poursuit son effet de zoom sur la gent masculine. Après le genre traité dans le premier opus, le sexe biologique traité dans le second, il fallait pour clore la descente au cœur du mâle terminer par les testicules et leurs contenus. Le sperme, c'est à la fois un fluide ouvert à tous les fétichismes, le fondement — avec l’ovocyte — de la reproduction, et par là celui de la filiation.
Or l’échelle micro qui offre d’analyser la charge symbolique et biologique de ce liquide ne va pas sans le questionnement de l’échelle macro qui implique celui dont il émane. Au cœur du patriarcat est le patriarche. Et si, pour renverser un système moribond, il fallait démanteler la figure qui en est la cheville angulaire, la réinventer en se départant de tout ce qui l’encombre, la réduit et la rend complice du pire ?
Comme dans les volets précédents, Les Paillettes de leurs vies emprunte à l’intime pour ouvrir sur l’universel. À partir d’un parcours de don de sperme réalisé par l’auteur, c’est tout le vertige de la paternité qui est sondé, à échelle de famille, de génération et d’histoire. C’est quoi être un père aujourd’hui ? Comment ne pas faire pire que le sien ? Que les nôtres ? Où sont les inspirations ? Quelles paniques se cachent derrière le désir de l’auteur de ne pas (se) reproduire ? Et comment la mort symbolique du père a-t-elle été ébranlée par la mort physique de celui-ci ?
« Avec ce 3eme volet de sa « trilogie du troisième type » consacrés aux mecs dominants mais dépassés, Mickael Délis poursuit sa route avec humour et sincérité. Le résultat est franchement réjouissant ! » L'Humanité
« Tous les personnages de cette galerie de portraits finement exposés sont croqués remarquablement. La mère, point central de sa vie prend ici une dimension bouleversante. Ses qualités d’interprète ont bien grandi depuis le premier opus. Cette maturité se ressent aussi dans la conception du spectacle. La mise en scène est de toute beauté. Ce spectacle ouvert sur la vie est magnifique. » L’Œil d’Olivier
« L’ensemble est aussi drôle que passionnant, un miracle de sensibilité et d’intelligence enthousiaste, qui passe par un corps virevoltant, toujours en mouvement, précis et délié. La partition gestuelle devient chorégraphique en se dotant de scènes musicales où s’exprime alors pleinement l’ancien danseur. » Scèneweb
« C'est l'une des aventures théâtrales récentes les plus enthousiasmantes du moment, qui allie habilement réflexion sur le genre et humour. » Têtu
13, boulevard de Strasbourg 75010 Paris
Placement libre
de 25,5 à 33,5 €