Les Fourberies de Scapin

du 23 octobre 2010 au 28 mai 2011
1h40

Les Fourberies de Scapin

Un Scapin léger et bondissant fait triompher l'amour et le rire.

Spectacle tout public à partir de 7 ans

Un Scapin léger et bondissant
Les confidences du metteur en scène
Extraits de presse

La scène se passe à Naples, sur le port. Pendant l'absence de leurs pères respectifs, Octave s'est marié en secret avec Hyacinthe, une jeune fille pauvre au passé mystérieux et Léandre est tombé amoureux de Zerbinette, une égyptienne. Mais voici que les pères, Argante et Géronte rentrent de voyage avec des projets de mariage pour leurs enfants. Les fils se croient perdus et ne savent plus que faire.

Scapin, le valet de Léandre se propose de tout arranger. Il imagine de soutirer aux deux pères l'argent nécessaire pour faire triompher l'amour et la jeunesse. Entreprise apparemment impossible, mais que Scapin arrivera à mener à bien, grâce à des rebondissements inattendus.

La distribution est en alternance.

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Les gentillesses d'esprit
C'est deux ans avant sa mort que Molière a écrit Les Fourberies de Scapin. Toute sa connaissance de la vie s'y trouve, et particulièrement son regard bienveillant sur tous les personnages, mêmes ceux qui sont apparemment les plus odieux. Les deux pères, Géronte et Argante, opposent à Scapin une force d'inertie et ne veulent pas démordre de leur point de vue conventionnel et étriqué. Scapin, l'homme qui ne prend pas " non " pour une réponse, armé de sa seule intelligence, réussit à vaincre leur obstination bornée.

Voilà ce qu'il dit de lui même :  " Il y a peu de choses qui me soient impossibles quand je m'en veut mêler " . Et comment fait-il ?  " J'ai reçu du ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberie. " Autrement dit, l'ignorant voit des " fourberies " là où il y a du génie, de l'esprit, de l'invention et de la fantaisie.

L'art d'entreprendre
Scapin peut agir sur les autres parce qu'il les connaît, et qu'il les comprend. Observateur avisé et psychologue, il sait parler à chacun le langage qui lui convient. Certes, s'il obtient de l'argent des deux pères c'est par ruse. Mais de quoi est faite cette " fourberie "  ?
Scapin sait qu'il peut compter sur l'amour des deux pères même si le chemin de leur cœur est tortueux. Il sait faire de la peur son alliée... Il noircit la situation, l'aggrave jusqu'à déclencher la réaction salutaire.

Il obtient cinq cent écus en faisaient croire à Géronte qu'il va perdre son fils en Alger. Mais Géronte ne perdrait-il pas son fils d'une autre manière s'il lui refusait Zerbinette, au nom des conventions et de son intérêt personnel ?
Scapin prend tous les risques pour lui. " Je hais, dit-il, ces cœurs pusillanimes qui pour trop prévoir la suite des choses s'osent rien n'entreprendre. " 
Il débloque la situation. Sans ses " fourberies " , tous seraient passés à côté de leur bonheur.

Une pièce " classique " 
En travaillant les textes classiques, le défi est de retrouver le caractère vivant et actuel des situations. L'alchimie entre la personnalité de l'acteur et le texte crée un personnage nourri de sentiments et d'émotions. Colette Roumanoff recherche dans le texte ce qu'il peut nous apporter aujourd'hui, ce qui fait sa dimension universelle, ce pourquoi il a traversé les siècles. Le théâtre classique est ainsi une école de vie où l'on apprend en se distrayant.

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 " Un théâtre populaire dans la pure tradition de Jean Vilar. L’originalité de cette mise en scène tient au fait que Colette Roumanoff et sa compagnie théâtrale ont désiré et réussi à respecter l’œuvre de Molière, tout en faisant vivre ce texte classique toujours contemporain. Ainsi on retrouve en Scapin un héros impétueux, fantaisiste et plein d’esprit. " Le Dauphine libéré

 " Une farce pétillante. Grâce à Colette Roumanoff et à sa troupe Molière est bien vivant, le succès de la pièce se mesure aux commentaires réjouis du public. " Le Maine libre

 " Scapin, un merveilleux maître de ballet. Maître de ballet redoutable et efficace, magnifique dans la scène du sac. Les mimiques sonnent justes, les répliques s’enchaînent, le valet trompe les maîtres, la jeunesse amoureuse triomphe. " Ouest-France

 " Une magistrale distillation de caricature et de réalité. La scène est épurée, le décor minimal. Scapin occupe l’espace, tout l’espace. Il bondit fougueux d’un bout à l’autre de la scène, ralliant à lui un public conquis. Colette Roumanoff nous donne à voir " la " pièce de Molière, servie par une troupe de comédiens talentueux dont le plaisir de jouer ensemble est visible d’un bout à l’autre de la comédie. Si Molière vit toujours c’est grâce à la passion de ceux qui le jouent et perpétuent la tradition d’un théâtre populaire où les rires des enfants côtoient les sourires amusés des adultes. " Le Journal du théâtre

 " Une magistrale distillation de caricature et de réalité
La scène est épurée le décor minimal. C'est presque un regret lorsque le rideau se lève. Pourtant, dès l'instant où il entre en scène, Scapin occupe l'espace, tout l'espace. Il bondit fougueux, d'un bout à l'autre de la scène. Grégory Gerreboo endosse à merveille le fourbe Scapin, en y insufflant une réelle énergie et un élan de modernité qui nous rapproche de lui. Le Théâtre de Molière est un théâtre fascinant et intemporel ; en montant cette pièce, Colette Roumanoff, a pris pour parti de servir le texte de Molière et n'a en aucun cas cherché à adapter la pièce de quelque manière que ce soit, sauf à y apporter le sang neuf d'une troupe de comédiens talentueux, dont le plaisir de jouer en semble est visible d'un bout à l'autre de la comédie : c'est la pièce de Molière qu'elle nous donne à voir. Si Molière vit toujours, c'est grâce à la passion entretenue de ceux qui le jouent et perpétuent la tradition d'un théâtre populaire ouvert au public le plus large qui soit, où les rires des enfants côtoient les sourires amusés des adultes. Ceux-là même qui ont croqué à pleines dents dans une madeleine qui les a transportés, ici ou là, vers les rivages d'une enfance évanouie. " 

Fabrice Rolland - Theatre on Line - décembre 2001

 " J'ai trouvé Les Fourberies de Scapin très drôles. Géronte et Argante étaient très amusants et j'ai beaucoup aimé le rire de Zerbinette. Je n'étais pas dans une galère. La scène des coups de bâtons m'a fait bien rire. " Mathilde 10 ans, Pariscope

 " Une pièce profondément optimiste et pleine de finesse... On retrouve en Scapin un héros impétueux et plein d'esprit. Colette Roumanoff a su recréer le tourbillon des cœurs et donner au spectacle un regain de jeunesse et de lyrisme grâce à une distribution de jeunes comédiens talentueux. " Le Dauphiné

 " Colette Roumanoff offre des spectacles de qualité à des prix raisonnables : un théâtre populaire dans la pure tradition de Jean Vilar. " Le Provençal

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Théâtre Fontaine
10, rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 28 mai 2011

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