
« Je pense même que la meilleure définition de l'homme est la suivante : créature bipède et ingrate. » In. Les Carnets du sous-sol de Dostoïevski.
Dans un dispositif scénographique rectangulaire relativement indéfini (qui représente tout à la fois l’espace mental du héros, un sous-sol, une chambre...), le spectacle donne à entendre la voix du héros des Carnets du sous-sol qui a choisi de se prendre comme matière d’observation, de questionner sa pensée en établissant un dialogue avec des messieurs imaginaires.
Face aux certitudes de son époque, le héros oppose son désir qu'il nomme son « caprice » et qui est, selon lui, constitutif de l'homme au point que ce dernier préférera devenir fou plutôt que renoncer à sa liberté fondamentale.
« L'homme ne prendrait-il pas du plaisir dans la destruction ? Courez voir au théâtre de l'Essaïon cette formidable adaptation et interprétation par Christophe Laparra des Carnets du sous-sol de Dostoïevski, traduits par André Markowicz. Un texte qui résonne étrangement avec l'actualité. » Alexandra Schwartzbrod, Libération
« Christophe Laparra incarne avec la plus grande justesse. Il offre une présence totale et captivante. […] La lumière joue des clairs obscurs, devient métaphore de la pensée. A mesure qu'elle brille, le personnage avance dans sa réflexion jusqu'à la lucidité. » Retardataire Chronique(S)
« Grâce à la présence de Christophe Laparra, magnifique interprète, la fragilité de l’homme nous saute aux yeux, mais en vérité il y a aussi des étoiles dans son regard ! Un spectacle à ne pas manquer ! » Théâtre au vent
« L’interprétation de Christophe Laparra est une véritable performance ! Un jeu qui traduit parfaitement le personnage aussi torturé mentalement que tortueux dans ses raisonnements, indigne et à moitié fou. » Holybuzz
« Le mur de pierres de la petite salle du théâtre de l’Essaïon sert de décor idéal au sous-sol du comédien. Christophe Laparra est le formidable interprète de cet homme qui s’interroge et remet en question le libre arbitre et la liberté face aux idées reçues de son temps. » Choses vues
« L’interprétation de Christophe Laparra est magnifique et d’une grande justesse. Il interprète ce rôle avec beaucoup de générosité. » Radio IDFM
« Dès les premières minutes, Christophe Laparra impose une présence habitée : il ne se contente pas d’incarner le héros, il se laisse traverser par lui, au point que tout son jeu devient une forme d’effondrement contrôlé. Une implication totale, impressionnante, qui donne à ce Sous-sol une force rare. » Zénitude profonde le mag
« Sur scène, Christophe Laparra incarne ce personnage complexe avec un charisme remarquable. Il déploie une puissance de jeu, une générosité artistique et une sensibilité qui captivent du début à la fin. Un spectacle profond, qui donne à voir la modernité du texte de Dostoïevski. » Culture Évasion
« Le jeu est viscéral, "corps à vif", dérangeant tant il est bien incarné où voix, silences et ruptures de rythme rendent la pensée heurtée, paradoxale, obsessionnelle. Ce misanthrope à l’humanité blessée, entraîne le spectateur dans la profondeur d’un abîme existentiel. » Singulars
Nous sommes allés voir ce spectacle en famille avec notre fils de 16 ans. C’était extraordinaire! Quelle jeu! Bravo Christophe Laparra pour ces moments forts et inoubliables!
La prestation de Christophe Laparra est impressionnante de force et de densité, dans un texte tout à la fois sombre et suffocant dans sa massive pesanteur, éclairé par des fulgurances de lucidité. Notre comportement, la société, les questionnements devant l'ignorance, les doutes et les errances de l'illusion de nos savoirs et de nos ignorances ... tout est ici ciselé au bistouri d'une lucide déraison tout à la fois vivifiante et mortifère ... Hallucinant et fascinant
Excellent travail de mise en scène et de comédien. Bravo pour l'adaptation de ce grand texte.
Vaste question, quasi cas de conscience ! Un texte lourd, dense dont s'empare Christophe Laparra avec une puissance jouissive. La mise en scène est impeccable et offre au comédien un écrin d'authenticité. J'ai beaucoup aimé le samovar, j'ai visualisé le suintement de la roche, j'en ai même ressenti le souffle humide, j'ai été obsédée par le goutte à goutte qui pour moi signifie la fuite inexorable du temps (façon métronome) et que dire de la séquence bassine (accessoire "fétiche" de l'Essaïon) où le comédien se met à nu avec un accent d'authenticité quasi épidermique. Malgré quelques longueurs ressenties, j'ai été séduite par le jeu de Christophe Laparra.
Pour 4 Notes
Nous sommes allés voir ce spectacle en famille avec notre fils de 16 ans. C’était extraordinaire! Quelle jeu! Bravo Christophe Laparra pour ces moments forts et inoubliables!
La prestation de Christophe Laparra est impressionnante de force et de densité, dans un texte tout à la fois sombre et suffocant dans sa massive pesanteur, éclairé par des fulgurances de lucidité. Notre comportement, la société, les questionnements devant l'ignorance, les doutes et les errances de l'illusion de nos savoirs et de nos ignorances ... tout est ici ciselé au bistouri d'une lucide déraison tout à la fois vivifiante et mortifère ... Hallucinant et fascinant
Excellent travail de mise en scène et de comédien. Bravo pour l'adaptation de ce grand texte.
Vaste question, quasi cas de conscience ! Un texte lourd, dense dont s'empare Christophe Laparra avec une puissance jouissive. La mise en scène est impeccable et offre au comédien un écrin d'authenticité. J'ai beaucoup aimé le samovar, j'ai visualisé le suintement de la roche, j'en ai même ressenti le souffle humide, j'ai été obsédée par le goutte à goutte qui pour moi signifie la fuite inexorable du temps (façon métronome) et que dire de la séquence bassine (accessoire "fétiche" de l'Essaïon) où le comédien se met à nu avec un accent d'authenticité quasi épidermique. Malgré quelques longueurs ressenties, j'ai été séduite par le jeu de Christophe Laparra.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris