Le soir, des lions...

• De quoi rigoler et rêver

Sous ses allures de poète farfelu tendre et décalé, François Morel dissimule des talents multiples : comédien et chroniqueur, il a voyagé avec virtuosité de la Compagnie Deschamps au récent film sur Gainsbourg, des Deschiens à Rantanplan, en passant par France Inter et une jolie panoplie de films et de spectacles divers et variés.

Chanteur, il a sorti en 2010 un deuxième album qui lui ressemble, où se mêlent douce mélancolie, tendres coups de gueule et poésie. C’est avec un succès toujours renouvelé qu’il tourne Le soir, des lions… en concert, très music-hall, mis en scène par Juliette, où l’on croise quelques personnages burlesques comme il les aime. Il y a dans ce concert la gouaille tendre et candide d’un Bourvil et la fantaisie acérée d’un Boris Vian.

Il y a pêle-mêle de quoi rigoler, rêver et songer, du drôle jamais gras et du grave toujours léger, de l’humour alerte, de la sincérité, de la mélancolie, des grands sentiments et des petites surprises. Qu’il se travestisse, passe de l’enfant innocent au vieillard nostalgique, ou mette les pieds dans une bassine, François Morel nous touche toujours.

• La presse en parle

« Derrière son micro, il est parfait quand il déambule joyeux dans la douce ironie et l’autodérision fantasque. » Libération

« Le soir, des lions… déroule ses chansons pastel et sanguine enveloppées dans des images de cinéma en noir et blanc. François Morel semble jaillir de l’écran. Le public sort heureux. » L’Express

« En une heure trente de pur bonheur, l’artiste joue sur toutes les gammes : la tendresse, la malice, l’émotion… Quant au titre étrange de son spectacle, il lui a été soufflé par un patron de trattoria invectivant ses serveurs mal réveillés : Regardez-les, le soir des lions, le matin des couillons. » Le Figaro