Août 1944 : Chartres vient tout juste d’être libérée de l’Occupation allemande.
Dans la famille Giraud, on est coiffeur de père en fils, et c'est donc Pierre qui a dû reprendre le salon-hommes de son père, mort dans un camp de travail un an plus tôt. Marie, sa mère, héroïne de la Résistance française, s'occupe quant à elle du salon-femmes, mais se charge également de rabattre quelques clientes vers son fils, pour se prêter à une activité tout à fait particulière…
Tout est dans l'ordre des choses, jusqu'à ce que Lise entre dans leur vie.
La dernière création de Jean-Philippe Daguerre, déjà récompensé pour Adieu Monsieur Haffmann (4 Molières 2018 dont Meilleur Spectacle de Théâtre Privé et Meilleur Auteur Francophone Vivant) et nommé dans la catégorie Meilleur auteur francophone vivant avec Le petit coiffeur pour l'édition 2022 des Molières.
« La nouvelle pépite de Daguerre » Le Parisien
« La nouvelle pièce de Jean-Philippe Daguerre, tirée de son livre, évoque une famille aux premiers jours de la Libération. Une ode à l’humain. » Le Figaro
« Comme dans ses précédentes pièces récompensées, Jean-Philippe Daguerre réunit tous les ingrédients du succès : un casting impeccable, une histoire de famille et ses secrets, un contexte historique fort, une jolie scénographie, des décors et costumes recherchés et élégants, et bien entendu ce qu’il faut de rebondissements… » Toutelaculture
- Note de l'auteur et le metteur en scène
J’ai eu envie d’écrire cette pièce à partir du moment où j’ai découvert « La tondue de Chartres », célèbre photo du non moins célèbre photographe Robert Capa, représentant une femme tondue à la Libération dans une rue de Chartres, portant son bébé de trois mois dans les bras. Elle est conspuée par une foule d’hommes, de femmes… et d’enfants.
J’ai donc imaginé l’histoire romanesque du petit coiffeur qui a dû malgré lui tondre cette femme.
A cette occasion, je lui ai créé une famille et une histoire d’amour permettant de relater la vie des hommes et surtout des femmes dans cette période trouble, en essayant de ne pas tomber dans tous les pièges démagogiques qui guettent sans cesse la route de l’auteur qui se risque à arpenter un sujet comme celui-là.
Pour cela, j’ai cherché, avant et malgré tout, à trouver un angle poétique à cette terrible histoire dans laquelle s’invitent parfois des sourires voire des rires, même si pourtant ce sont les larmes et le sang qui coulent le plus le souvent.
Jean-Philippe Daguerre
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