Molière 2018 de la comédienne dans un second rôle (Christine Murillo)
Orgon et sa mère, Madame Pernelle, ne jurent que par Tartuffe, qui se dit dévot et vit à leurs crochets. Les autres membres de la famille partagent quant à eux le sentiment de la suivante Dorine, scandalisée par l’emprise de l’homme d’église sur son maître.
Ils vont tout entreprendre pour convaincre Orgon que Tartuffe est un hypocrite de la pire espèce. Rien n’y fait, ni les mises en garde du beau-frère Cléante, ni les supplications de Mariane – la fille promise en mariage à l’imposteur.
Il faudra toute la ruse d’Elmire, sa femme, pour qu’Orgon ouvre enfin les yeux sur les desseins de Tartuffe. Au moment d’être chassé de la maison, ce dernier brandit un acte de donation qui en fait le nouveau propriétaire. Et seule une intervention royale, véritable deus ex machina, sauvera la famille de la ruine.
« C'est très beau, hiératique, mais cela ne raidit en rien la représentation qui fait magistralement entendre la langue difficile du Tartuffe. C'est le matériau principal sur lequel s'appuie chacun, respectant l'alexandrin tout en sachant trouver le naturel des situations et le rire. » Armelle Héliot, Le Figaro, 23 septembre 2017
« Ce goût du baroque et du jeu, ce goût du faux de Michel Fau, est à la fois l’intérêt et la limite de ce Tartuffe (...) Michel Fau s’en donne à cœur joie, le costume de satin rouge que lui a taillé Christian Lacroix le fait ressembler à un cardinal fellinien, il s’amuse. Christine Murillo est une formidable Dorine, une dea ex machina terrienne et puissante, Nicole Calfan, une Elvire impeccable, Bruno Blairet, un excellent Cléante. » Fabienne Darge, Le Monde, 29 septembre 2017
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