
Dans une grande maison coloniale de l’est américain, une jeune femme et son mari louent une maison pour y séjourner avec leur nouveau-né. À l’étage se trouve la chambre d’enfant au papier peint jaune abîmé. Peu à peu en proie à de nombreuses hallucinations, elle nous entraîne dans son flot de pensées, ses prises de conscience et sa libération.
The Yellow Wallpaper, Le papier peint jaune, écrit par Charlotte Perkins Gilman en 1890, est une pépite de la littérature féministe et fantastique américaine. Dans une grande maison coloniale de l’est américain, une jeune femme et son mari louent une maison pour y séjourner avec leur nouveau-né. À l’étage se trouve la chambre d’enfant au papier peint jaune abîmé. C’est là que Jane passe l’intégralité de son séjour à l’écart du reste de la famille, condamnée à une « thérapie du repos » par son mari médecin. Peu à peu en proie à de nombreuses hallucinations, elle nous entraîne dans son flot de pensées, ses prises de conscience et sa libération.
La traduction de Dorothée Zumstein, la mise en scène d’Alix Riemer, l’interprétation de Marie Kauffmann ainsi que l’univers sonore et visuel donnent toute la texture de ce texte énigmatique, ici adapté en un monologue théâtral saisissant.
« Hantée de fantômes et d'hallucinations, Alix Riemer nous y fait étrangement voyager en chahutant magiquement nos entendements… » Télérama, TTT
« Plongée dans l’univers abstrait et esthétisant imaginé par la metteuse en scène Alix Riemer, Marie Kauffmann interprète Le Papier peint jaune au Théâtre Silvia Monfort. Une performance d’actrice singulière, qui retient l’attention, tout en nous laissant à l’extérieur de la nouvelle écrite en 1892 par l’écrivaine américaine Charlotte Perkins Gilman. » La Terrasse
Un prologue un peu long dont on ne comprend pas tout de suite tous les liens avec « Le papier peint jaune », un début de spectacle qui semble trop narratif pour maintenir votre attention ; vous ne comprenez pas dès le prime abord pourquoi, dans sa note d’intention, Alix Rimer parle d’un texte d’une « grande théâtralité ». Puis, dans sa diction, dans la posture de ses bras, peu à peu, Marie Kauffmann semble gagnée par un mal étrange qui pourrait passer pour de la folie. Vous vous raccrochez. Pour de bon. Le jeu de la comédienne, la puissance du travail scénographique sur les éclairages, la justesse de la mise en scène vous emportent. Cette étrange nouvelle portée à la scène n’est pas que l’histoire fantastique de l’obsession d’une femme recluse. Elle constitue aussi une formidable affaire de résistance à l’emprise d’un homme. Vous faites le lien avec le prologue et l’épilogue complète la conclusion du récit avec pertinence.
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Un prologue un peu long dont on ne comprend pas tout de suite tous les liens avec « Le papier peint jaune », un début de spectacle qui semble trop narratif pour maintenir votre attention ; vous ne comprenez pas dès le prime abord pourquoi, dans sa note d’intention, Alix Rimer parle d’un texte d’une « grande théâtralité ». Puis, dans sa diction, dans la posture de ses bras, peu à peu, Marie Kauffmann semble gagnée par un mal étrange qui pourrait passer pour de la folie. Vous vous raccrochez. Pour de bon. Le jeu de la comédienne, la puissance du travail scénographique sur les éclairages, la justesse de la mise en scène vous emportent. Cette étrange nouvelle portée à la scène n’est pas que l’histoire fantastique de l’obsession d’une femme recluse. Elle constitue aussi une formidable affaire de résistance à l’emprise d’un homme. Vous faites le lien avec le prologue et l’épilogue complète la conclusion du récit avec pertinence.
106, rue Brancion 75015 Paris