
Dans une oasis végétale du 15ème arrondissement de Paris le Théâtre Silvia Monfort, dirigé par Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier, est un établissement culturel de la ville de Paris.
Dédié à la création contemporaine, il propose une programmation foisonnante construite avec pour cap l’excellence artistique, l’ouverture aux formes accessibles pour les familles, des découvertes musicales, et la curiosité pour les esthétiques venues d’ailleurs. C'est un lieu de vie, d'échanges où se mêlent les genres et les cultures. Le théâtre vous accueille avec son bar chaleureux et sa terrasse végétale.
En 1972, Silvia Monfort crée le Carré Thorigny situé au cœur du Marais dans un entrepôt de ferraille rue de Thorigny. Elle propose des créations tout en accordant une large place au répertoire classique mais aussi à la danse et à la musique. Elle favorise l’installation, dans la cour de l’Hôtel Salé, du cirque Grüss, promu dix ans plus tard cirque national.
Le Carré Thorigny est reconnu par la Ville de Paris et le ministère de la Culture comme « Centre Culturel des Halles et du Marais ».
En 1974, il déménage dans les locaux vétustes de la Gaîté Lyrique sous l’appellation de Nouveau Carré, et est promu « Centre d’Animation Culturelle de Paris ».
Après trois saisons, le Nouveau Carré déménage, sous forme de chapiteau, au Jardin d’Acclimatation puis sur le Plateau Beaubourg avant de s’installer sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard en 1979.
Pendant dix ans, le Carré Silvia Monfort accueille le public sous deux chapiteaux (un pour le théâtre, un pour le cirque) avant de cesser son activité en mai 1989 pour la mise en chantier d’un véritable théâtre, décidé en 1986 par la Ville de Paris, dont la conception est confiée à l’architecte Claude Parent, dessinateur de la géode de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Logé dans l’ancienne rampe d’accès des abattoirs, le théâtre se présente sous forme d’une pyramide hexagonale métallique de vingt-trois mètres de haut donnant sur le parc Georges Brassens, créé en 1982, d’une superficie de sept hectares avec sa halle aux chevaux accueillant tous les samedis et dimanches le marché aux livres anciens.
Le théâtre abrite une salle en amphithéâtre de quatre cent cinquante six places faisant face à une cage de scène d’une largeur de quinze mètres et une hauteur de sept mètres. Silvia Monfort nous quitte au printemps 1991, sans avoir vu terminé le théâtre qu’elle avait conçu avec l’architecte Claude Parent. Le 7 janvier 1992, le Théâtre Silvia Monfort ouvre ses portes sous la direction de Régis Santon.
Depuis septembre 2009, sous la direction de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, le Monfort change de visage, se fait un nouveau look, empreint d’images colorées. Il se dote d’un bar chaleureux et convivial, de loges refaites à neuf où se mélangent les univers, de la roulotte de cirque aux seventies, et d’une terrasse végétale et accueillante. Le nouveau théâtre Monfort se veut avant tout un lieu d’accueil, accueil du public, accueil des artistes, accueil de la diversité, des genres et des cultures.
Depuis janvier 2023, la direction du théâtre est reprise par Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier et reprend son nom d'origine : Théâtre Silvia Monfort
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités). L’accès en voiture est possible jusque devant le théâtre pour faciliter l’accueil des personnes en fauteuils.
Rencontre au sommet entre le cirque et la céramique : tout a commencé lorsque Julian Vogel, alors virtuose du diabolo, s’amusait à étendre sa pratique à tout ce qui lui passait sous la main, y compris des diabolos en argile, histoire de rendre l’exercice plus périlleux, et surtout, beaucoup plus drôle. C’est ainsi que ce jongleur facétieux est devenu spécialiste de la céramique. À partir de 7 ans
Dans ce spectacle à la beauté plastique stupéfiante, Yngvild Aspeli se saisit de l’œuvre la plus illustre d’Henrik Ibsen. Cette artiste norvégienne, qui mène un impressionnant travail de création aux frontières de plusieurs disciplines, met ici son intelligence de la scène au service de la mécanique dramaturgique impitoyable inventée par son compatriote en 1879. Spectacle en anglais, surtitré en français. À partir de 14 ans.
Dans cette expérience théâtrale hors du commun, la metteuse en scène et marionnettiste Alice Laloy, scénographe à l’imagination fertile, embarque les jeunes spectateurs dans un voyage visuel et sensoriel. À partir de 3 ans
Peintre, sculpteur et performeur, Olivier de Sagazan est l’auteur d’une œuvre multiple, hantée par la métamorphose. Il crée des objets hybrides qui se révèlent sur scène d’une charge poétique et émotionnelle inédite. À partir de 15 ans.
L’art brut et profond du performeur Olivier de Sagazan dépasse les mots pour toucher à l’universel, entre virtuosité, mystique et animalité. On le retrouve, depuis plus de vingt ans, dans des pièces empreintes d’une extraordinaire puissance évocatrice, où Artaud, Beckett et Bacon ne sont jamais loin. À partir de 16 ans.
Entrez dans la ronde ! Rendant hommage à cette danse ancestrale et universelle, le chorégraphe Pierre Rigal invente une expérience collective à l’énergie communicative.
La Compagnie Circa s’impose comme l’une des plus flamboyantes ambassadrices d’un cirque contemporain australien d’une grande vitalité. Elle crée des spectacles épurés, centrés sur le corps, alliant esthétique, modernité et performance, tout en convoquant force, émotion et chaleur humaine. À partir de 12 ans
Ici, pas de scène : public et personnages s’installent à la même table, les verres de vin circulent comme chez Tchekhov, la vodka… Nous sommes bien dans La Mouette (Gaviota en espagnol), à quelques différences près. Il n’y a pas d’hommes sur ce plateau partagé, mais des comédiennes qui jouent tous les rôles. La pièce du célèbre dramaturge russe est ici interprétée en espagnol, sans doute pour en célébrer l’universalité. Et surtout, tout est dit dans une extrême proximité avec les spectateurs et les spectatrices, au creux de l’oreille. Spectacle en espagnol surtitré français. À partir de 14 ans
Dans son adaptation visuelle du célèbre mythe de Dracula, Yngvild Aspeli prend le parti de s’inspirer librement de l’histoire de Bram Stoker pour s’attacher plus particulièrement aux figures féminines. Elle se concentre sur l’expérience du personnage de Lucy, la première victime de Dracula, dans son combat contre son démon intérieur. Incarné par le vampire, il représente la domination, la dépendance et l’addiction à une force destructrice. À partir de 14 ans.
Est-il encore possible aujourd’hui de faire assemblée ? Qu’est-ce qui nous unit ? En faisant le constat du sentiment d’impuissance politique qui traverse la société, Élise Chatauret et Thomas Pondevie, avec leur théâtre documenté d’une grande acuité, proposent d’ouvrir un espace de délibération collective.
« C’est un peu une blague en référence à un film de John Carpenter mais j’ai pas assez de place dans ce sous-titre pour l’expliquer correctement. ». Accrochez-vous : l’artiste Antoine Defoort, entouré d’une équipe de haut vol, nous entraîne dans une farce de politique fiction décapante. À partir de 14 ans
Au rythme de la musique jouée en direct, la parole s’entremêle avec le langage des corps pour raconter les histoires de six femmes évoluant entre la Chine, l’Iran, le Mali et la France. Six destins qui se reflètent comme dans un jeu de miroirs. À partir de 14 ans
Un soir, dans un kebab, un homme et une femme se croisent du regard. Dans le secret de leurs solitudes, ils se reconnaissent et, soudain, tous les mots retenus depuis des années se déversent. À partir de 15 ans
The Democracy Project est le titre d’un essai de David Graeber, anthropologue, penseur anarchiste et figure du mouvement Occupy Wall Street. Face aux périls qui menacent aujourd’hui la démocratie, il affirme la nécessité de vivre comme si nous étions déjà libres : non en renversant la domination mais en cessant de la fabriquer, en concevant une révolution qui ne serait pas un Grand Soir mais une improvisation sans fin.
Avec la marionnette pour principal outil, le collectif Le printemps du machiniste, constitué d’artistes venus de différentes disciplines, ancre ses spectacles dans une réalité très actuelle. Dans mon foutu zoo, sa nouvelle création, s’intéresse au phénomène du repli sur soi, qui touche notamment les adolescents. À partir de 10 ans
Cette création franco-péruvienne de Justine Berthillot et Mosi Espinoza propose un voyage onirique et extraordinaire dans une Amazonie impressionniste. À partir de 11 ans
Après L’Horizon des événements, on retrouve ici l’auteur et metteur en scène Frédéric Sonntag, dont le théâtre, nourri d’enquêtes, mêle réalité et fiction. Avec ce huis clos existentiel et fantastique, il déploie une narration polyphonique qui multiplie les points de vue pour explorer toutes les facettes de cette aventure rocambolesque inspirée d’une histoire vraie. À partir de 13 ans
La compagnie italienne Dewey Dell mêle partitions chorégraphiques et arts visuels dans des pièces d’une grande originalité. Avec Le Sacre du printemps, prix de la meilleure production de danse en Italie en 2023, elle offre à l’œuvre de Stravinsky une nouvelle lecture fascinante. À partir de 8 ans
À partir des histoires familiales de deux jeunes artistes de sa troupe, le metteur en scène Milo Rau explore les événements qui font dévier le cours d’une vie et signe un spectacle-manifeste de ce que peut être un théâtre populaire aujourd’hui.
106, rue Brancion 75015 Paris